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Message par Le Prez Jeu 8 Aoû 2019 - 15:51

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Message par Le Prez Ven 9 Aoû 2019 - 14:02

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Message par Le Prez Sam 10 Aoû 2019 - 10:29

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Message par Le Prez Ven 16 Aoû 2019 - 11:35

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Message par Le Prez Mer 21 Aoû 2019 - 15:27

Entretien avec le troisième-ligne du Stade français avant le départ d’une saison qui peut lui permettre de définitivement s’imposer en Top 14.


Rendez-vous pris avec Ryan à Jean Bouin, à la sortie d’une journée de travail avec le Stade français. Les cheveux ras sont d’actualité après être passé sous la tondeuse de Julien Arias, au stage d’Angoulême. Pendant plus d’une demi-heure, le Stadiste s’est confié, à quatre jours de l’ouverture du Top 14, que les soldats roses démarreront à Gerland.

Pourrais-tu te présenter pour commencer ?

Je m’appelle Ryan Chapuis, j’ai 21 ans. Je suis né en 1997, à Neuilly-sur-Seine dans le 92 et j’ai commencé le rugby à l’âge de 10 ans à Domont, après la Coupe du Monde 2007. J’y ai joué jusqu’en minimes, j’ai fait les sélections départementales, les tests pour les pôles et c’est ainsi que le Stade m’a recruté à l’âge de 14 ans.


Donc tu as commencé le rugby après avoir regardé la Coupe du Monde ?

C’est ça. En fait, mon père y jouait un peu à l’époque, avec les pompiers notamment. J’allais voir le stade quand j’étais petit, à Jean Bouin, on allait aussi au Stade de France. Mais je n’avais jamais essayé, et la Coupe du Monde a été l’élément déclencheur.

Quelles sont tes mensurations ?

Je fais un mètre 89 pour 105 kilos.

Ton meilleur souvenir rugbystique ?

En Crabos, on est arrivé en 1/8e de finale contre Montpellier. On avait vraiment une générations de potes avec les 98, de bons coachs avec lesquels on s’entendait vraiment bien. On avait créé quelque chose, une histoire. Montpellier terminera ensuite champion de France mais on avait fait une grosse année.


Il y a aussi, ma première en Top 14, à la U Arena, en mars 2018, avec Baptiste Lafond, un bon ami.

Et le pire ?

(Il réfléchit). J’en ai pas encore, en fait (sourire).

Tu as un geste préféré dans ta panoplie de joueur ?

Le plaquage, la défense.

Et t’as toujours aimé ça ?

Non, au contraire. Quand j’étais jeune, j’étais plus axé sur l’attaque. On va dire de cadets jusqu’en Espoirs, j’étais beaucoup sur l’offensif, essayer de mettre des steps, jouer les deux contre un. Et d’un coup, je me suis rendu compte que je n’étais pas le plus puissant sur le terrain, ni le plus rapide. Donc je me suis dit qu’il fallait trouver autre chose pour me démarquer. Au fur et à mesure, je me suis mis dans ce truc ‘’plaquer, se relever, plaquer, se relever’’, être plus dans l’agressivité, le ‘’chocolat’’ entre guillemets.

Comment se déroule la préparation estivale ?

On a repris le premier juillet, et récemment on a eu trois jours de repos. Sinon, on n’a pas eu de coupure. Au début, des tests, comme tous les clubs. Pour voir où on en est, et pouvoir ensuite évaluer notre progression. Mais aussi du ballon. On a joué notre premier match amical fin juillet contre Nevers, avant d’affronter Bayonne, ensuite nous sommes allés en stage à Angoulême puis à Aurillac pour un dernier amical et on est remonté sur Paris. Donc, on a joué trois matchs amicaux pour trois victoires et là on bascule sur le Top 14.

Satisfait des matchs amicaux ?

Le principal, c’est de gagner. Ces matchs sont toujours compliqués, il y a beaucoup de nouveaux joueurs, de jeunes. En général, tu as deux équipes différentes par mi-temps. Il faut essayer de mettre les bases, de trouver les automatismes. De toute façon, on va se juger sur le premier match de championnat mais on s’est rassuré en s’imposant.

Quels sont tes objectifs cette année ?

Faire mieux que la saison dernière au terme de laquelle j’ai totalisé 22 feuilles de match (dont cinq en Challenge Cup). Pour une première saison en étant membre à part entière du groupe pro, j’étais le premier surpris, j’avais des objectifs élevés mais je ne m’attendais pas forcément à jouer autant. Maintenant, j’espère faire plus car l’année dernière, j’ai eu un passage à vide pendant l’hiver au cours duquel j’ai moins joué donc je voudrais encore plus croquer, peut-être atteindre trente feuilles et peu à peu m’installer sérieusement au sein du groupe.

Comment vois-tu la concurrence à ton poste ? Et les profils de joueurs ?

Pour l’instant, on peut dire que je suis le seul joueur dans mon ‘’profil’’ car Sékou (Macalou) est blessé (NDLR : hanche). Après Sékou est un profil unique, je ne me compare pas à lui, mais je suis plutôt aérien, actif, coureur et il l’est aussi. En comparaison, Tala (Gray), Willem (Alberts), Loïc (Godener, arrivé de Grenoble) sont plus costauds, plus puissants, capables de faire des différences sur des portées de balle. Il y a aussi Charlie Francoz, on est assez proches mais il veut plus se diriger sur un poste de huit. De mon côté, je me vois plutôt comme un six.



Tu as eu un entretien avec le staff pendant l’été ? Vous avez eu l’occasion de parler temps de jeu ?

J’ai eu un entretien récemment oui. Il ne nous donne pas de garanties sur le temps de jeu. On a plutôt discuté des attentes, des objectifs, du ressenti sur notre préparation. Mais il ne t’assure rien, c’est à toi de prouver.

Tu es Parisien, qu’est-ce que cela représente pour toi de jouer au Stade ?

Depuis petit, je vais au stade et j’étais comme un fou. Donc déjà, quand le club m’a recruté, c’était quelque chose. J’avais le choix entre Massy et le Stade. Longtemps j’ai hésité mais je me suis dit qu’en faisant mes classes en équipe jeunes, j’aurais peut-être plus de chance de jouer en pro au SF. J’ai réussi à rester, c’est une grande satisfaction surtout que j’ai vu des internationaux français jeunes ne pas être gardés et j’ai vu des types comme moi, comme Lucas Da Silva, partis de rien et qui arrivent à jouer en pro. C’est une très grande fierté.

Qu’est-ce qui t’a marqué à ta découverte du Top 14 ?

Ça va vite. Physiquement, ça tape plus mais tu te prépares tellement à prendre des coups, c’est tellement dans ta tête que finalement tu es prêt. C’est plus la répétition des tâches, la vitesse : par exemple, tu es en retard sur le fait de fermer en défense, tu te fais percer, c’est immédiat.

Heineke Meyer a apporté quoi dans le fonctionnement du club ? Tu as remarqué qu’il y avait des différences ?

Je ne connaissais pas trop avant car mine de rien j’ai intégré l’effectif pro à 100% l’année où il est arrivé. Mais je pense qu’il a apporté une certaine rigueur, c’est une autre culture, à l’anglo-saxonne, plus carrée. Sur le travail, nous les Français, on est des latins, on est tranquilles. Lui et son staff ont beaucoup joué sur cet aspect.

Où en es-tu contractuellement ?

Je suis en contrat Espoirs, c’est ma dernière année. J’ai signé pour deux ans en juin dernier donc il me reste une saison. Actuellement, on est en négociations avec le club pour voir si on continue ensemble.

Tu as déjà eu des contacts avec d’autres clubs ?

Il y trois, quatre ans, j’avais des contacts en PRO D2 car ça n’avançait pas trop avec le Stade, j’avais failli partir mais finalement je suis resté.

Il y a eu un déclic pour que tu arrives chez les pros où ça s’est fait palier par palier ?

En mars 2018, j’ai donc joué mon premier match à la U Arena et à partir du mois de décembre, j’avais commencé à intégrer l’effectif pro à l’entraînement. Je n’étais pas prévu mais à l’époque, tous les vendredis, on faisait des oppositions Espoirs-Pro en touche. C’était Olivier Azam le coach et j’étais capitaine de touche avec les Espoirs. Je ne m’en sortais pas trop mal sur les oppos. Et un jour, Azam a parlé de moi à Papé : au départ j’ai eu droit à deux semaines d’entraînement, ça s’est bien passé et depuis je suis resté avec le groupe.

Tu as un mentor en dehors du terrain ? Et rugbystiquement ?

J’ai toujours été fan de Sergio Parisse. Je ne dis pas ça car j’ai joué avec lui mais c’est quelqu’un à part, j’aime beaucoup sa façon de jouer. Et Sylvain Nicolas qui a arrêté sa carrière cette année. Il me donnait beaucoup de conseils en dehors du terrain parce qu’on a un profil assez similaire. Il m’aidait beaucoup sur la compréhension de la touche notamment. Maintenant, il est en reconversion au club, il travaille sur l’administratif.

Il y a aussi Rémi Bonfils qui a tout de suite été là pour moi, il m’a rassuré, il a une certaine expérience et un parcours proche du mien finalement : il est parti de rien, peu de gens mettaient de pièces sur lui. Et aujourd’hui, Rémi a une belle carrière. Il m’a dit de continuer à bosser, que c’était cool ce qui m’arrivait mais que ce n’est que le début. Il n’y a rien de fait encore, la preuve je n’ai pas encore de contrat pro, à tout moment ça peut se terminer.

Et Yoann Maestri. Avec lequel, je m’entends très bien, il m’a pris sous son aile, c’est comme un grand frère pour moi au club. Tout le groupe bien sûr mais c’est eux que je nommerais particulièrement.

C’était comment de jouer avec Parisse ?

J’étais comme un gosse. C’est des joueurs que tu allais voir au stade comme Julien Arias. C’est énorme.

Quels sont les objectifs du groupe cette année ?

Clairement c’est le Top 6. Il y a un propriétaire qui met de l’argent donc c’est normal d’avoir de l’ambition. Surtout, le Stade français est un grand club et depuis 2015, on ne s’est pas qualifié, c’est problématique. L’année dernière, on est passé à peu et cette année, ce serait vraiment un échec de ne pas voir les play-offs.

Coupé-décalé, mais surtout décalé.

En 1vs1 à l’entraînement, tu préfères croiser Maestri ou Vuidrawalu ?

(Rires). Maestri. Parce que Wais’, il est dur vraiment, c’est un bout de bois.

Qui s’habille le mieux dans le vestiaire ?

Sékou. C’est un américain dans sa tête, il est sur la lune (rires).

Et le moins bien ? Celui à qui c’est égal ?

Je pourrais dire moi franchement. Je viens avec l’ensemble du stade, les gars me disent ‘’arrête de t’habiller en sapes du club’’. Ils arrivent bien habillés, en jean mais je leur dis : ‘’les gars, on va à l’entraînement’’.

Qui est le joueur le plus drôle du vestiaire ?

Fatou (Danty). Quand il rigole t’es mort de rire, il est vraiment drôle. Tu peux taper de bonnes barres avec lui.

Qui a les meilleurs goûts musicaux ?

J’aime bien les sons de ‘’Kyky’’ Hamdaoui. Chez nous les avants, c’est souvent Mama (Maestri) et Rémi Bonfils mais en général ils mettent de l’électro, ils cassent la tête. Et Charlie Francoz, il ambiance bien.

Le meilleur danseur ?

Lionel Mapoe est un très bon danseur et Kyky aussi danse bien.

Tu as un rituel d’avant-match ?

Mon maillot de Domont que j’ai depuis minimes est sous mon maillot à chaque fois. Il ne ressemble plus à rien, déchiré, mais je ne peux pas jouer sans, même quand il fait quarante degrés. Et la prière aussi avant le match.

Est-ce que Bonfils aura un jour une statue dans le vestiaire ?

C’est vraiment possible.

Quels sont les joueurs qui représentent pour toi cette génération ‘’rose’’, de stadiste ?

Il y a Bonfils mais aussi Paul Gabrillagues. Il représente beaucoup, a de l’attachement pour club. À l’époque de la fusion, c’était un des premiers à s’être levé pour dire non. Paul est ancré au club et a le coeur rose.

Arthur Coville parle beaucoup de la Bretagne ?

Tout le temps, il casse la tête. Avec Vannes. Même là, Rennes a gagné contre le PSG en Ligue 1, il rend fou.

Où est-ce que l’on peut trouver Sékou Macalou ?

Au garage (rires) pour modifier son T-Max et son Audi.

Le Stade français est le spécialiste des maillots originaux, lequel serait-t-on préféré ?

J’aimais bien celui de l’époque, bleu avec les éclairs rouges et le blanc aussi, celui du dernier titre de champion.

Tu peux dire quelques mots en afrikaans ?

Non, pas du tout. On dirait de l’allemand, c’est pas agréable à l’oreille.

Qui gère les barbecues au club ?

Willem Alberts, Morne (Steyn), tous les Sud-Afs. Tu n’as pas le droit de toucher, ils ont le tablier, les couteaux.

J’ai une question à te poser, si tu ne trouves pas la réponse, il faudra raconter une anecdote sur un coéquipier : en quelle année, le Stade français a-t-il remporté son premier titre de champion de France ?

Ça date… 98 ?

1893 !

Je suis un fou, ça fait longtemps, c’est vrai. Pour l’anecdote (il réfléchit) : Paul Alo-Émile fait très bien les cafés, avec des trucs stylés dessinés. Vraiment.

L'Australien Nick Cummins a fait l’émission ''The Bachelor's'', tu verrais quel joueur faire ça au Stade ?

Clément Daguin (rires) direct. Avec que des filles autour (rires).

Et une émission de survie, type Koh-Lanta ?

Lucas Da Silva ! Sinon Willem Alberts. Deux bûcherons.

Une soirée dans Paris, c’est quoi le programme ?

En général, on se pose chez les potes. Et après, on va tout le temps au Café Oz. C’est notre repère. On n'est pas trop ‘’Soif’’ au Stade.

Si tu devais miser sur un joueur que tu connais qui évolue en Espoirs ou en Fédérale et qui va exploser, ce serait lequel ?

Karim Qadiri (ailier) déjà qui joue à Beaune en Fédérale 1. Et Antoine Frisch (demi d’ouverture) de Massy. Karim il a tout pour exploser : des qualités physiques impressionnantes, il est très grand pour un ailier, va très vite et est très puissant avec un gros raffut. C’est un joueur qui peut faire de grosses différences, on a joué ensemble en Espoirs.

Et Antoine Frisch, je le vois comme un génie du rugby. Techniquement il est au-dessus du lot, il sent bien les coups. Après il est un peu fou-fou et à un certain niveau, il faut respecter la stratégie. Je ne veux pas m’avancer mais c’est peut-être cela qui lui a porté préjudice. Maintenant, il est à un bon niveau à Massy, à Tarbes il a été très fort apparement, donc je pense qu’il a les capacités pour s’imposer plus haut encore.

Quelle est ta spécialité culinaire ?

Pâtes aux crevettes.

Le lieu de vacances que tu conseilles ?

La Tunisie, chez moi (rires). Tu te reposes, tu manges bien, il y a la mer et tu peux faire pas mal d’activités.

Avec qui tu formerais ta troisième-ligne idéale ?

Kieran Read ! Et Charlie Francoz (rires).

Et tu mets qui en huit ?

Kieran Read, Charlie il se démerde (rires).

Un dernier mot ?

C’était avec plaisir que j’ai répondu à tes questions. C’est cool ce que vous faites au Rugbynistère, d’interviewer des jeunes, de mettre beaucoup de contenu, franchement c’est bien.

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Message par Le Prez Mer 21 Aoû 2019 - 15:49

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Message par Le Prez Jeu 5 Sep 2019 - 20:10

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Message par Le Prez Ven 6 Sep 2019 - 11:02

Stade Français: C'est toujours aussi tendu en interne



Bien que sous contrat, de nombreux joueurs du Stade Français se posent des questions sur leur avenir au sein de l'équipe de Top 14. Par ailleurs, le propriétaire allemand Hans-Peter Wild a diligenté un audit du club francilien.

Au Stade Français, la vie n’est décidément pas un long fleuve tranquille. Après une saison dernière agitée en coulisses ponctuée par une non-qualification pour les phases finales mais aussi les départs de Sergio Parisse et Djibril Camara, licencié, le club parisien connait encore des remous. Sportifs tout d’abord.

L’équipe entraînée par Heyneke Meyer a perdu ses deux premiers matchs de la saison en Top 14, d’abord lourdement à Lyon (9-43) puis un court revers à La Rochelle (26-28) le week-end dernier. Les joueurs sont évidemment déçus. Mais le mal est plus profond.

La méthode Meyer ne passe toujours pas

Comme l’ont rapporté plusieurs sources parisiennes auprès de RMC Sport, de nombreux joueurs du Stade Français se posent des questions sur leur avenir, dont plusieurs figures du club à l’image du troisième ligne Sekou Macalou, mais il est loin d’être le seul. "Le ras-le-bol est général", explique-t-on au sein du club. Certains regrettent le style de jeu proposé, d’autres plus globalement le travail de Meyer que les dirigeants ont pourtant conforté et prolongé jusqu’en 2021.

La méthode du Sud-Africain ne passerait toujours pas auprès d’une partie du groupe. Certains comptent sur une éventuelle éviction de Meyer pour changer la donne, mais tout dépendra évidemment des résultats à venir cette saison, et ce dès samedi contre Bayonne pour le premier match à Jean-Bouin.

Wild veut assainir la gestion du club

Par ailleurs, toujours en coulisses, cela s’active également chez les dirigeants. Le propriétaire allemand Hans-Peter Wild a voulu frapper du poing sur la table selon les informations de RMC Sport en diligentant un audit sur le fonctionnement administratif et financier du club cet été. L’objectif est simple: analyser en profondeur les possibles dysfonctionnements pour que le milliardaire allemand connaisse exactement la réalité du club parisien. Avec quelles conséquences? C’est là toute la question désormais.

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Message par Le Prez Jeu 12 Sep 2019 - 11:24


Godener : "J’avais peur de passer pour celui qui quitte le navire…"

TOP 14 - Arrivé durant l’intersaison, Loïc Godener (24 ans, 1,88 m, 116 kg) est un précieux renfort pour le pack du Stade français Paris. L’ancien joueur du FC Grenoble revient sur son profil de numéro 8 avant un gros déplacement ce week-end à Bordeaux.




Rugbyrama : Le Stade français se savait attendu pour son premier match à Jean-Bouin. Dans quelle mesure cette victoire contre Bayonne (33-27) a été une bouffée d’oxygène ?




Loïc Godener : Cette victoire a fait du bien aux têtes. On ne va pas se le cacher. Après deux matchs perdus à l’extérieur (Lyon et La Rochelle), on était dans l’obligation de faire un résultat. On s’est fait un peu peur avec un relâchement en seconde période. Mais les anciens sur le terrain ont su remobiliser les jeunes. Yoann Maestri a été franc. On sait que pour nous, les jeunes, c’est souvent compliqué de jouer en TOP 14. On a la chance d’avoir du temps de jeu avec des cadres partis à la Coupe du monde. Il faut qu’on saisisse notre chance.

Vous avez rejoint le club à l’intersaison. Est-ce une revanche dans la mesure où vous n’aviez réussi à percer chez les jeunes (il a quitté le Stade français à 14 ans pour poursuivre sa formation au Racing 92, N.D.L.R.) ?

L.G. : Je me suis posé par mal de questions. J’étais très bien à Grenoble. Je dois beaucoup à ce club mais c’est vrai que j’avais peur de passer pour celui qui quitte le navire au moment où le FCG descendait en PRO D2. Mais par moment, il faut penser égoïstement et tous les voyants étaient au vert pour rejoindre le Stade Français. Je ne regrette rien.


" Louis Picamoles reste à mes yeux une référence"

J’ai lu qu’on avait essayé de vous convertir au poste de talonneur. Ça vous a poursuivi longtemps ?

L.G. : Ah oui, ça m’a poursuivi tard (rire). Au Racing, Laurent Travers m’en avait déjà parlé. Mais non, je ne veux pas. Je n’ai pas la philosophie de jeu d’un talonneur. Heureusement, on me laisse tranquille avec ça désormais.

Pour les gens qui vous découvrent, quel type de numéro 8 êtes-vous ?

L.G. : J’essaye de prendre des meilleurs. J’essaye de bouger comme le fait Alldritt parce qu’on nous demande de plus en plus de courir. Mais Louis Picamoles reste à mes yeux une référence. Après, j’ai des lacunes en touche. Je ne suis pas un bon sauteur. Alors j’essaye de plaquer, de gratter, de porter le ballon.


Vous êtes très efficace au sol pour gratter les ballons…

L.G. : C’est un geste qui fait du bien, qui permet à la défense de souffler. Quand tu es à cinq mètres de ta ligne et que tu grattes un ballon, c’est un vrai plaisir. Mais c’est un geste qui devient de plus en plus compliqué dans la mesure où les arbitres favorisent plutôt l’attaque. C’est une zone de contact dangereuse, c’est pas facile tous les jours (sourire).


" Il ne faudra pas tricher à Bordeaux…"

Un mot sur Dewald Senekal que vous avez côtoyé à Grenoble. Qu’attend-il de ses avants ?

L.G. : C’est simple, il est passionné par son travail, il se donne à fond. C’est un très gros travailleur, un peu trop par moment (sourire). On doit faire des séances de touche de 45 minutes et ça dure toujours plus longtemps. Mais j’apprécie sa franchise. Il dit les choses dans les yeux. Et il m’a fait énormément progressé. Je lui dois beaucoup. Il m’a laissé devenir le joueur que je suis aujourd’hui.

Votre déplacement à Bordeaux s’annonce comme un gros rendez-vous face à une formation de l’UBB en forme…

L.G. : Avec Lyon, Bordeaux est la meilleure équipe de ce début de championnat. C’est un gros défi mais il n’est pas question de prendre 40 pions comme à Lyon. Il ne faudra pas tricher à Bordeaux.

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Message par Le Prez Dim 15 Sep 2019 - 13:14

Les Bordeaux-Bèglais n’ont laissé aucune chance aux Parisiens du Stade Français en réussissant une entame de match tonitruante en inscrivant 24 points en vingt-et-une mlnutes et en confortant leur avance par quatre essais supplémentaires en deuxième période (52–3).




Une mêlée souveraine, une détermination de tous les instants, une envie de croquer tous les ballons et les Parisiens du Stade Français ont subi une vraie correction dès les vingt premières minutes de jeu. La preuve, ils ont encaissé 24 points grâce à trois magnifiques essais inscrits par Santiago Cordero (2e), Maxime Lucu (16e) et Lasha Tabidze (21e) tous transformés par le buteur en chef, Benjamin Botica.


Dès lors, le match était joué tant bien même Plisson réduisait le score sur une maigre pénalité octroyé par la bienveillance de l’arbitre (24–3). Sauf que la rencontre dominée de la tête et des épaules par des Bordelais supérieurs dans tous les domaines a perdu peu à peu de son intensité et de son intérêt. Peu importe, les Girondiins ont maîtrisé les débats en mêlée et sur les rucks jusqu’à la pause sans avoir la moindre occasion d’essai à concéder.

A la reprise, les Parisiens ont bien tenté de revenir au score en développant enfin un jeu plus ambitieux mais les hommes de Chrtstophe Urios avaient dressé les barbelés et rien n’est passé. C’est au moment des changements de joueurs que l’affaire s’est réglée. Sur une action d’envergure des lignes arrières, Yann Lesgourges a profité des perforations et du talent des Ducuing, Lamerat et Connor pour aplatir plein axe et conforter l’avance de son équipe d’autant que Jalibert ne manquait pas l’occasion d’inscrire ses premiers points (31,3, 52e).

Dès lors, les joueurs de l’UBB vont profiter de la moindre erreur adverse pour accroitre l’écart au planchot. Ainsi, peu après le carton jaune récolté par le pilier Mavinga, Kaulashvili lancé sur orbite par ses partenaires s’écroulent en vainqueur dans l’en-but et Jalibert transforme. 38–3 à quinze minutes du dénouement, les Bordelo-Bèglais peuvent gérer le chrono sans le moindre effroi.Si bien que Woki inscrit le 6e essai des siens dans une ambiance de premier de la classe (45–3) et Jalibert clôture la marque en plongeant dans l’en-but dans les ultimes secondes d’une rencontre que l’UBB aura maîtrisé de bout en bout (52–3)

Le chiffre

18 : Le nombre points récolté par l’UBB au terme des quatre premières journées.Soit presque le total parfait sur les 20 points possibles. Quatre victoires et deux bonus offensifs, si bien que Bordeaux-Bègles occupent ce soir la place de co-leader en compagnie du LOU.  

Reaction

Christophe Urios (manager de l’UBB)

" ça faisait partie de nos missions de partir à la conquête de nos supporters. ça passait par une attitude d’être une équipe et de produire une identité de jeu. On est dans ce qu’on  voulait faire sur les 4 premiers matches et c’est bien d’entendre Chaban chanter. On prend tous du plaisir. On était préparé à mener très vite car on a attaqué le match comme avec ces intentions et  on a su s’adapter.  On craignait ce match car le Stade Français est une équipe dangereuse. On l’a vu à La Rochelle. Sauf que ce soir, ils étaient sûrement en crise de confiance mais ce n’est pas mon problème. C’est conforme à ce que j’attendais  Je suis content, les joueurs ont répondu présent. On a une équipe jeune mais on a fait sûrement la meilleure semaine à l’entraînement. C’est mention très bien sans faire la fine bouche.

sudouest.frBord


Dernière édition par Le Prez le Lun 16 Sep 2019 - 17:04, édité 1 fois
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Message par Le Prez Lun 16 Sep 2019 - 17:02

Balayés à Bordeaux, les Parisiens occupent la 13e place du classement. Bien loin de ses ambitions du début de saison...

Le club se voit-il trop beau ?

Les ambitions sont légitimes, quand on s'appelle [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Paris. Et qu'importe si le club de la capitale n'a plus goûté aux phases finales du championnat depuis 2015, date du dernier Brennus soulevé par le club. Un titre acquis à la surprise générale, faut-il le rappeler : Paris ne s'est d'ailleurs qualifié qu'à deux reprises... sur les onze dernières saisons.
Depuis le sacre face à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], les Soldats Roses ont failli disparaître au profit d'une fusion restée solidement ancrée dans le coeur des supporters. L'histoire d'amour avec le Racing n'aura jamais lieu. À la place, un mariage et des promesses venues d'Allemagne. Et deux nouveaux boss : le Docteur Hans-Peter Wild en propriétaire ; Heyneke Meyer (ancien sélectionneur des [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]) pour le sportifs.







 
 Pour ses débuts dans l'Hexagone, fort de l'arrivée des internationaux Fickou et Maestri, le Sud-Africain incarnait un nouvel espoir. Mais le côté obscur est puissant, et Paris est vite rentré dans le rang. Huitième l'an passé, le Stade vient de subir trois défaites en quatre matchs depuis le lancement de la saison. Etonnant ? Même pas. Et c'est peut-être ça, le pire. Sur le papier, l'effectif parisien est clairement en deçà de ses concurrents pour les phases finales. Hormis [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ou [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] - retenus pour la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] - quels joueurs seraient assurés de jouer s'ils évoluaient chez une autre équipe du haut de classement ?

Un mercato express... sur le tard

Conséquence directe de cet effectif finalement peu fourni, le staff cherche à le renforcer... alors que le championnat a déjà commencé. Ces dernières semaines, Damian Fitzpatrik, Carlü Sadie, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et maintenant [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (selon le Midol) ont tous rejoint le club du Docteur Wild. Le cas Strauss mis à part, pas de pointures censées amener un vrai plus au groupe. Même le temps d'une Coupe du monde où un faux-départ pourrait (déjà) sonner le glas des ambitions du club qui vise le toit de l'Europe et de l'Hexagone d'ici 2023.

On a plutôt l'impression que Paris fait dans la quantité plutôt que la qualité.

Une image écornée

Le cas Hendré Stassen symbolise les derniers mois d'un club qui fait plus parler de lui pour ses problèmes en coulisses que pour ses exploits sur le terrain. Meilleur joueur parisien l'an passé, le flanker a été contrôlé positif, et mis à pied par le club. Sans oublier une affaire d'agression lors de vacances passées en Afrique du Sud pour laquelle le Stade avait décidé de ne pas licencier son joueur.
Licencié, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] l'a été pour "faute grave". Mais l'ailier qui évolue désormais à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] conteste les faits qui lui sont reprochés. Et il a décidé de contre-attaquer...L'an passé, le club avait déjà fait parler de lui en cours de saison avec les départs de Robert Mohr et de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Sans oublier le cas de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], capitaine emblématique poussé vers la sortie, ou ceux des joueurs licenciés l'été précédent malgré un contrat les liant au club.
Dans le même temps, beaucoup ont stigmatisé l'accent sud-africain pris par l'effectif.
Bref, au-delà de résultats poussifs, pas de quoi ramener du monde au Stade Jean-Bouin. Le manque d'affluence, l'un des autres problèmes du club.

Le Président vers la sortie ?

L'information a été révélée par le Midi Olympique : depuis deux ans, Wild a dépense 40 millions d'euros dans le club. "Ces deux dernières saisons s'étant conclues sur des déficits de 17 et 18 millions d'euros." Suite à un audit interne, l'Allemand aurait décidé de se séparer d'Hubert Patricot et de Fabien Grobon, respectivement Président et directeur général du club. Deux hommes aux relations tendues avec le staff, rapporte le journal. 
Or, Heyneke Meyer est visiblement loin d'être menacé.
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Message par Le Prez Mer 18 Sep 2019 - 18:30

Report d'un festival de rap dans le XVIe : «Cette affaire révèle une certaine forme de racisme social»

Par Sylvain Mouillard   — 18 septembre 2019 à 17:08  





Assigné par une association de riverains de ce quartier chic de Paris, l'organisateur du festival «Révolution» consacré aux cultures urbaines a dû remettre à juin 2020 la tenue de l'événement.

   
Report d'un festival de rap dans le XVIe : «Cette affaire révèle une certaine forme de racisme social»  


La décision est tombée ce mercredi en début d’après-midi : le tribunal de grande instance de Paris a débouté l’association de sauvegarde Boulogne les Princes qui rassemble des riverains du stade Jean-Bouin, dans le XVIe arrondissement de Paris. Cette dernière demandait la mise en place de relevés d’éventuelles nuisances sonores lors du festival de hip-hop «Révolution», censé se tenir dimanche dans le stade parisien. Trop tard cependant pour les organisateurs de l’événement consacré aux cultures urbaines, qui devait rassembler plusieurs grands noms comme IAM, Assassin, Kaaris, Fianso, Oxmo Puccino… La société Hiya !, à l’origine du festival, avait décidé il y a quelques jours de reporter l’événement. Abdallah Slaiman, son fondateur, revient pour Libération sur cette controverse reflétant, selon lui, les préjugés encore nombreux contre le rap.

Bien que positive pour vous, cette décision du tribunal intervient-elle trop tard ?

Oui, le juge a refusé l’expertise demandée par l’association de riverains, mais on avait déjà pris la décision de reporter le festival. Notre assignation en justice avait créé un doute dans l’esprit du public, tout le monde attendait le dernier moment pour acheter ses places. Les gens n’étaient pas sûrs que l’événement puisse se tenir. Cela devenait trop flou, on ne pouvait pas prendre de risque.

Que vous inspire cette péripétie judiciaire ?



Elle soulève des interrogations, parce que nous avions l’autorisation de la préfecture. De son côté, le club de rugby du Stade français [propriétaire et exploitant du stade Jean-Bouin, ndlr] avait évidemment mis en place ce qu’il fallait pour ne pas dépasser un certain nombre de décibels. Dans l’assignation déposée par l’association de riverains, certains artistes étaient spécifiquement cités : Assassin, Kalash Criminel, Médine… Tous ceux qui, de manière sous-jacente, par leur nom, font peur… Cette affaire, plus largement, révèle une certaine forme de racisme social, riches contre pauvres. Quand on lit les commentaires en ligne sous l’article du Figaro consacré au sujet, certains – toujours sur le site d’ailleurs – parlent de nous renvoyer dans notre «zoo» ou d’organiser ce festival «à l’étranger, dans le 93». Même si le hip-hop est devenu une culture majeure, ça reste dans l’esprit de beaucoup de gens une sous-culture.

Quelle était la philosophie de cet événement ?

Nous souhaitions rassembler tous les acteurs des cultures urbaines des trente dernières années, du rap en passant par le graffiti, la danse. Plein d’artistes différents étaient à l’affiche : certains de la première génération comme IAM ou Assassin, d’autres de la deuxième comme Oxmo ou Disiz, et des représentants de la nouvelle génération comme Kalash Criminel. Sans compter les ateliers à destination des jeunes, montrant qu’il s’agit de cultures conscientes, qui portent un message à destination des sans-voix.

Comment vous projetez-vous sur l’avenir ?

On est une structure indépendante. Nous avions prévu un budget d’un peu plus d’un million d’euros, qui avait le soutien de la mairie de Paris car c’est le seul événement d’ampleur consacré aux cultures urbaines. On va voir si on peut récupérer une partie des acomptes des cachets que nous avons déjà versés. Pour l’instant, on se dirige vers un report les 20 et 21 juin 2020, lorsque la saison de rugby sera terminée. D’ici là, je me suis entretenu avec l’avocat de la partie adverse, et lui ai proposé de rencontrer ses clients pour discuter et mettre en place ce qu’il faut pour que tout se passe tranquillement.

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Message par Le Prez Jeu 19 Sep 2019 - 8:36

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Dans d'autres sphères, il faudrait nommer cela une révolution de palais. Depuis ce mercredi matin, Hubert Patricot n'est plus le président du Stade Français Paris. À l'issue d'un conseil d'administration qui s'est tenu dans la matinée, comme évoqué dès dimanche soir sur lequipe.fr, Patricot a remis sa démission au propriétaire du club, Hans-Peter Wild. Et son successeur n'est autre que Wild lui-même, qui a racheté le club en mai 2017 et consenti à des investissements majeurs.



« Je n'avais jamais eu dans ma feuille de route l'idée d'être un jour président d'un club professionnel, a expliqué à L'Équipe Hubert Patricot, ce mercredi en fin de journée. Quand Hans-Peter m'a demandé de prendre la présidence en 2017, on avait parlé d'un horizon à deux ou trois ans. C'est le bon moment pour moi de partir. C'est à la performance sportive d'être désormais la locomotive du club. »
           


Depuis quelques mois, Hans-Peter Wild avait commencé à s'investir de plus en plus en coulisses. Dès le mois de mai dernier, Patricot avait, lui, émis le souhait de prendre du recul. Le début de saison du club, qui peine à se lancer en Championnat (trois défaites, une seule victoire), a accéléré le processus. Et la tenue ce mercredi matin du conseil d'administration a permis d'entériner les changements à la tête du club.



« Est-ce que je suis découragé ? Absolument pas » (H.-P. Wild)
       


Selon nos informations, le Docteur Wild va se laisser environ deux semaines pour trancher sur les différents changements à initier au coeur de la gouvernance. Fabien Grobon, le directeur général, apparaît menacé, comme évoqué dimanche soir sur le site de L'Equipe. D'autres modifications seront apportées dans l'organigramme. Mais l'information principale est bien la reprise en main du propriétaire, Hans-Peter Wild, qui possède désormais le titre de président du club.
           


« Je n'ai pas perdu mon enthousiasme, je reste persuadé que nous avons un bon projet, confie à L'Équipe le nouveau président parisien. Je pense que nous avons fait beaucoup de progrès, même si la situation sportive actuelle est dure. J'ai accepté la démission d'Hubert et le fait de prendre la présidence moi-même. J'ai énormément appris, je me suis fait mes propres opinions. »



Hans-Peter Wild, qui vit toujours en Suisse, souhaite désormais être davantage présent à Paris à partir de maintenant. « Est-ce que je suis découragé ? Absolument pas. Quand on commence quelque chose, il faut le finir », répond Wild quand on l'interroge sur son engagement et son sentiment après plusieurs mois compliqués en interne et sur le plan sportif. Devant nous, le président du Stade Français Paris a aussi conforté l'encadrement sportif dirigé par Heyneke Meyer ainsi que le travail réalisé à la formation par l'ancien deuxième-ligne Pascal Papé.
           


Sur les critiques à l'encontre de son directeur sportif, le Suisse d'origine allemande précise : « Je sais qu'Heyneke Meyer ne parle pas français. Même s'il apprenait, ce serait très dur pour lui, certains y parviennent facilement, d'autres ont plus de mal. Je lui ai dit qu'il ne fallait pas qu'il perde son temps avec cela, même si cela peut parfois être dur pour échanger juste en face à face avec un joueur. Mais il y a d'autres personnes dans le staff qui parlent très bien français. C'est pour cela que nous avons Pieter De Villiers, un enfant du Stade Français. »

Le nouvel homme fort du club parisien, qui l'était toutefois déjà forcément au regard de son investissement et de son pouvoir décisionnel, va désormais s'attacher à impulser un nouvel élan. Pour justifier le fort investissement réalisé depuis maintenant plus de deux ans. Pour régénérer le Stade Français, le changement semblait s'imposer. La première étape a donc été la démission d'Hubert Patricot et l'arrivée à la présidence du propriétaire milliardaire Hans-Peter Wild.
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Message par Le Prez Jeu 26 Sep 2019 - 17:03

TOP 14 - Dimanche (16h50), le Stade français joue gros face à l’ASM Clermont Auvergne à Jean-Bouin. En difficulté depuis le début de la saison, le club de Hans-Peter Wild doit absolument se relancer. Le trois-quarts aile Lester Etien livre un regard lucide sur la situation de la formation parisienne.




Lester, comment avez-vous vécu ces deux dernières semaines après la gifle reçue à Bordeaux (52-3) ?




Ça n’a pas forcément été très simple. On a essayé de relativiser, de positiver pour surmonter cette épreuve. On savait que Bordeaux était une très grosse équipe. On s’est tous remis en question. On s’est tous dit qu’il fallait faire quelque chose contre Clermont sinon on risque de s’éloigner des phases finales.



Avec le recul, comment expliquez-vous ces deux passages à vide face au LOU et à l’UBB ?

Je ne pense pas que ce soit un manque d’engagement. On a une équipe où tout le monde joue le jeu et se donne à fond. Il faut reconnaître qu’on a été pris par plus fort. A aucun moment, on a eu le contrôle de nos matchs. On a été un peu trop spectateur. A la fin, ça fait 50 points.



« Il faut se lâcher à la maison »


Depuis le début de la saison, beaucoup de jeunes joueurs français sont alignés par Heyneke Meyer. Comment vivent-ils cette situation ?


Vous savez, quand on intègre un groupe pro, ça ne fait pas plaisir de perdre mais personnellement, on le vit comme une victoire. On se dit qu’on fait partie du plan de jeu et qu’on nous fait confiance. C’est motivant. Mais je pense que ça va finir par payer même si on manque d’expérience.



Comment abordez-vous ce match contre Clermont à domicile sachant que vous vous êtes faits un peu peur face à Bayonne (33-27) ?

Cette semaine, le maitre-mot était de dire qu’il fallait se lâcher à la maison, être décomplexé, faire du jeu. On l’a bien fait contre Bayonne mais on se relâche sur les 30 dernières minutes. On relance nos adversaires et on se fait peur jusqu’au bout. Ça

Quel est votre ressenti par rapport à la nouvelle pelouse ?

Ça correspond à nos attentes. On voulait un jeu rapide. Ce synthétique va favoriser nos attaques. Après il y a quelques inconvénients. C’est un peu rigide et on manque de repères. Mais une fois qu’on se sera bien adapté, ça peut permettre au Stade français de briller.

« On a eu des jokers, on les a cramés »

Cette équipe de Clermont connaît elle-aussi un début de saison poussif. Sans ses internationaux, vous semble-t-elle prenable ?


Il faut toujours se méfier des équipes mais on se dit qu’elle est prenable. Ça reste un cador qui aura envie de se réveiller, d’avoir un énorme sursaut d’orgueil après sa défaite à domicile contre Pau (28-37). On ne fait pas de complexe d’infériorité par rapport à cette équipe là. On a les capacités pour les battre.

Ce match ressemble-t-il à un premier tournant dans la saison ?

On aborde vraiment ce match pour se relancer, changer de dynamique. On n’a pas forcément été gâtés par le calendrier sur ce début de championnat en jouant de grosses équipes. On sait que c’est déjà un premier tournant. Il faut gagner. Même si on est encore loin de la fin du championnat, c’est déjà compliqué. Ça se resserre et on peut très vite être distancé. Tous les points vont compter à partir de maintenant. On a eu des jokers, on les a cramés. Maintenant, il faut vraiment se lâcher.
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Message par Le Prez Jeu 3 Oct 2019 - 20:22

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