World rugby seven

L'Afrique du Sud accueillera la Coupe du monde de rugby à 7 en 2022
SEVENS - La prochaine Coupe du monde de rugby à VII aura lieu en 2022 au Cap, en Afrique du Sud, a annoncé mardi World Rugby, une première sur le continent africain.




La ville côtière du sud-ouest du pays organisera en septembre 2022 cet événement de trois jours au Cape Town Stadium, d'une capacité de 55.000 places, a indiqué la fédération internationale réunie à Tokyo en marge de la Coupe du monde de rugby à XV. L'Afrique du Sud a été préférée à dix autres candidats: Allemagne, Argentine, Écosse, France, Iles Caïmans, Inde, Jamaïque, Malaisie, Qatar, et Tunisie. Le rugby à VII, plus spectaculaire et rapide que la version à XV, a fait son entrée au programme des Jeux olympiques en 2016 à Rio et sera à nouveau au rendez-vous à Tokyo-2020.
Les dates exactes de la Coupe du monde 2022 restent à définir, pour cet événement qui réunira 24 équipes masculines et 16 équipes féminines. Chez les hommes, la Nouvelle-Zélande est la nation la plus titrée depuis la première Coupe du monde en 1993 avec trois sacres, dont les deux dernières éditions en 2013 (Russie) et 2018 (États-Unis). L'équipe féminine aussi est la plus titrée, remportant en 2013 et 2018 deux des trois Mondiaux organisés jusque-là.

Ce samedi, l'Australie et le Kenya ont validé leur billet pour les Jeux olympiques 2020 qui auront lieu à Tokyo au Japon.


Après la Coupe du monde, le Japon, et plus particulièrement Tokyo, organisera les Jeux olympiques en 2020. Depuis 2016, le rugby à 7 est à nouveau un sport olympique. Qui succédera aux Fidji l'an prochain ? On connaissait déjà neuf équipes qualifiées : Japon (pays hôte), Fidji, États-Unis, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, Argentine, Canada, Grande-Bretagne. Ce samedi, l'Australie et le Kenya ont validé leur billet pour le pays au Soleil levant. Contrairement à la France qui a échoué lors du tournoi de qualification de la zone Europe, les Australiens répondu présent à Suva en battant les Samoa en demie puis les Fidji 22 à 7 (déjà qualifiés) en finale.

Notez que les Samoans auront encore une chance de partir pour le Japon à l'occasion du tournoi de repêchage qui aura lieu en juin 2020. On y retrouvera aussi l'Ouganda et le Zimbabwe qui ont terminé à la deuxième et à la troisième place du tournoi de qualification africain remporté par le Kenya à Johannesburg (victoire 31-0 en finale). Outre la France, l'Irlande, la Jamaïque, le Mexique, le Brésil et le Chili seront en lice pour le 12e et dernier ticket. Le 11e sera octroyé lors du tournoi de qualification olympique de la zone Asie programmé les 23-24 novembre.
rugbynistere.fr

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Une saison décisive attend nos Français et nos Françaises, puisqu'une qualification olympique se trouve au bout du chemin.


Dubaï J-23 ! Tournoi mythique des World Series, l'étape des Émirats Arabes Unis lance chaque année depuis 1999 la saison du circuit mondial de rugby à 7 pour les garçons. Chez les filles, c'était aussi le cas il y a encore quelques temps, mais depuis 2018, la première étape se déroule désormais à Glendale (États-Unis) au mois d'octobre. Un tournoi durant lequel les Françaises ont terminé quatrièmes cette année, après avoir subi la loi australienne en demi-finales (40 à 0), puis celle des Néo-Zélandaises lors du match pour la troisième place (31-14).

Quoiqu'il en soit, si la saison des féminines a bel et bien commencé, ces dernières suivent actuellement le même type de préparation que leurs homologues masculins, puisqu'après avoir participé au Rugby X, elles étaient présentes au tournoi d'Elche ce week-end, avec deux équipes (France 7 et France 7 Développement).

Que faut-il retenir du Rugby X, cette nouvelle forme de jeu lancée par World Rugby ?Que faut-il retenir du Rugby X, cette nouvelle forme de jeu lancée par World Rugby ?
Trois sélections françaises étaient donc engagées, et un même objectif pour les différents staffs tricolores, voir un maximum de joueurs et de joueuses pour évaluer la forme de chacun et de chacune. Un dernier tournoi de préparation plein de promesses, puisque les deux formations françaises, composées en majorité par les habituels titulaires, se sont imposées dans leurs catégories respectives.


La France doublement championne !

Ayant toutes les deux échoué au Rugby X, les équipes de France de rugby à 7 souhaitaient une victoire en préparation pour engranger de la confiance avant d'attaquer Dubaï. Un tournoi qui s'annonce d'ores et déjà comme rude pour les deux sélections, puisque France 7 devra affronter les Fidji, l'Argentine et le Japon, tandis que France 7 Féminines sera opposée en poule à la Nouvelle-Zélande, l'Angleterre et au Japon. Le tournoi d'Elche apparaissait dans ce contexte comme la dernière chance pour les Tricolores de montrer une bonne figure avant de s'envoler pour la suite des événements.

La première journée confirme les ambitions des Bleus et des Bleues, puisque les coéquipiers de Jean-Pascal Barraque réalisent un 3 sur 3 en battant successivement les Barbarians espagnols (41-7), l'Italie (52-7) et l'Allemagne (45-6) , sur des scores imposants. Ils sont copiés par leurs homologues féminines, qui se débarrassent de l'Irlande (33-7), de la Belgique (45-0) et de l'Espagne (24-0). Seule l'équipe de France Développement ne parvient pas à réaliser le sans-faute, puisqu'après avoir disposé de l'Espagne (26-19) et de l'Irlande (31-14), elle s'incline face à la Pologne d'une courte tête (14-17).

Heureusement pour elles, menées par Jade Le Pesq, l'expérimentée du groupe, les jeunes joueuses de l'équipe Développement redressent la tête lors du deuxième jour en battant immédiatement la Belgique (24-17). Le second match les oppose ensuite...à leurs coéquipières de France 7 Féminines ! Sans surprise, après avoir dominé la Pologne (38-5), les Camille Grassineau, Shannon Izar et autres « anciennes » de la sélection française à 7 depuis plusieurs saisons déjà, ne font qu'une bouchée de leurs partenaires (31-7). La finale donne lieu ensuite à des retrouvailles entre Françaises et Irlandaises, ces dernières ayant terminé deuxièmes au classement grâce au goal-average (une seule poule unique de 6).

Acculées dans leur camp, les Françaises encaissent rapidement un essai après 1 minute et 40 secondes de jeu. Heureusement, elles réagissent par Camille Grassineau dans les secondes qui suivent. Mais sur le renvoi, elles craquent de nouveau défensivement face à l'Irlande qui trouve la faille sur l'extérieur et repasse devant. Puis, plusieurs minutes d'attente pour une joueuse irlandaise blessée vont survenir. Dans le camp des Vertes, la France remet le bleu de chauffe suite à ce temps-mort et c'est Coralie Bertrand qui termine derrière l'en-but cette fois-ci. 14-14 à la mi-temps, on est bien loin du 33 à 7 infligé en poule. Les Françaises ont du mal à dominer leurs adversaires. Pire, ce sont elles qui encaissent un troisième essai au retour des vestiaires, et l'Irlande mène désormais 19 à 14. Mais, heureusement pour les Bleues, « Super-Bertrand » frappe à nouveau. Sur un ballon difficile à exploiter, l'ailière tricolore dépose toute la défense Irlandaise grâce à sa vitesse, et pour la première fois du match, met la France en tête. Lina Guerin viendra par la suite parachever le travail pour une victoire 26 à 19 des joueuses de David Courteix, qui se seront tout de même fait peur malgré une domination nette tout au long du tournoi. Retrouvez le résumé de la finale ci-dessous :



Chez les garçons, une finale France-Irlande également au goût du jour. Les hommes de Jérôme Daret et de Nicolas Leroux s'étant débarrassés de la Chine en quarts (17-7) et de l'Écosse en demies (20-12). Les Français prennent tout de suite la possession du ballon et au bout de plusieurs séquences de jeu, c'est Tavite Veredamu qui s'en va inscrire le premier essai. Malheureusement, les Bleus craquent dans la foulée et se font rejoindre : 7-5. Portée ensuite par la fougue de Rémi Siega et de Thibaud Mazzoleni, probablement les hommes du tournoi côté francais tant les deux joueurs ont été en vue, la France prend les devants à la pause : 14 à 5 sur l'essai de l'Agenais. La deuxième mi-temps est ensuite à sens unique. Jonathan Laugel, bien servi par Terry Bouhraoua, puis Rémi Siega, viendront inscrire deux autres essais pour mettre France 7 à l'abri. Victoire 24 à 12 des Tricolores sur un ultime essai irlandais. Retrouvez le résumé de la finale ci-dessous :



L'Australie, le Kenya, les Fidji et la Chine rejoignent les JO, la France devra patienter

Battues à Colomiers et à Kazan, les équipes de France devront passer par une phase de repêchage au début de l'été prochain, pour pouvoir espérer participer aux Jeux olympiques de Tokyo. Depuis ce week-end, on connaît d'ailleurs le nom de trois nouvelles équipes qui seront elles aussi prétendantes au titre olympique. Chez les hommes, il s'agit de l'Australie qui a remporté le tournoi de qualification océanien en battant les Fidji (déjà qualifiés) en finale, et du Kenya, tombeur de l'Ouganda dans le tournoi de qualification africain. Ils rejoignent ainsi le Canada, l'Argentine, les États-Unis, les Fidji, la Nouvelle-Zélande, la Grande-Bretagne, l'Afrique du Sud et le Japon. Il reste donc deux places à distribuer : l'une pour le vainqueur du tournoi continental asiatique qui aura lieu du 23 au 24 novembre à Incheon (Corée du Sud) et l'autre pour une dernière équipe, celle qui gagnera le tournoi de repêchage organisé en juin 2020.

Chez les féminines, on connaît désormais 10 équipes sur 12. Les Chinoises ayant remporté le tournoi continental asiatique, organisé à domicile, à Guangzhou, et les Fidjiennes, le tournoi océanien à Suva, s'étant également déroulé chez elles, en ce week-end du 9 et 10 novembre. Voici donc les équipes féminines déjà qualifiées pour les Jeux de Tokyo : Japon, Nouvelle-Zélande, États-Unis, Canada, Australie, Grande-Bretagne, Brésil, Kenya, Fidji et Chine. Lors du tournoi de repêchage, ce ne seront donc pas une, mais deux places qui seront attribuées. Les États-Unis et le Canada étant qualifiés automatiquement grâce à leur résultat en World Series, les deux meilleures équipes du tournoi continental d'Amérique du Nord (Mexique et Jamaïque) se verront dans l'obligation de participer aux repêchages.

Pour les sélections françaises, une grosse saison de travail s'annonce donc, pour tenter de décrocher la tant désirée qualification olympique en juin prochain.