Le Kiosque
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Re: Le Kiosque
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Le Stade français confirme et s'offre le Clasico
TOP 14 - Revigorés par l'enjeu et l'urgence comptable, les Parisiens s'offrent le Clasico (30-18) et confirment leurs bonnes dispositions actuelles. Le Stade Toulousain n'aura jamais pu défier l'appétit des locaux et sortent des qualifiables au détriment du Stade Français qui délaisse sa place de lanterne rouge.
Les Toulousains, très joueurs sur les premières possessions, investiront longuement la moitié de terrain des Parisiens. Les hommes d'Ugo Mola affichaient leurs ambitions en tentant d'imposer un rythme soutenu dès les prémices de ce Clasico. Thomas Ramos convertira deux pénalités (0-6, 16 ème) après une domination relative et des intentions claires sur le déplacement du ballon. La réaction du Stade Français ne se fera attendre, bien en place en conquête, judicieux au sol, les Parisiens hériteront de quelques occasions mais la précision fuyait les opportunités. Nicolas Sanchez se muera en chef d'orchestre pour valider ce travail d'ensemble, en claquant un joli drop (3-6, 21 ème).
Puis vint le sublime travail de James Hall, traversant la défense Toulousaine à coups de crochets. Sekou Macalou au relais dans le sillage de son demi de mêlée pour un essai procurant un immense plaisir à Jean-Bouin (10-6, 34 ème), véritable tournant. Clément Castets, fautif sur une dernière relance, donnera l'occasion à Nicolas Sanchez, d'ajouter trois points supplémentaires (13-6, 40 ème). Un premier acte où les locaux ont retourné la situation face à un champion de France peut-être punit pour sa gourmandise des espaces. Définitivement ?
Le Stade Français rompt la mauvaise tradition
Le second acte confirmera cette tendance, avec la bonne dose agressivité, une conquête solide et une envie d'exporter le jeu vers les extérieurs, les Parisiens imposeront un rythme d'enfer. Gaël Fickou et Sekou Macalou (auteur d'un doublé), viendront confirmer cette irrésistible envie de renverser le champion de France, malmené et sans solutions de repli. (27-6, 55 ème), le bonus offensif dans le viseur pendant quelques minutes, qu'il est loin le temps d'un Stade Français morose et glissant dans les profondeurs du Top 14. Toulouse réagira toutefois sur la fin, un essai de pénalité ainsi qu'une réalisation de Cheslin Kolbe dans les derniers instants viendront adoucir la note. Insuffisant pour ôter la victoire aux locaux glanant enfin ce duel si souvent empoché par les Haut-Garonnais depuis de nombreuses saisons.
Les Parisiens confirment leur net regain de forme à la faveur de ce succès en empochant ce Clasico qui les fuyait depuis trop longtemps. Assurément, cette victoire permet comptablement de dépasser Agen et délaisser ainsi la place de lanterne rouge, mais aussi d'envisager également des lendemains précieux avec une telle prestation, après une première partie de saison si terne. Les Champions de France ont abdiqué, balayés par l'envie et les variations d'un jeu Parisien à la hauteur de l'affiche. Les Haut-Garonnais n'ont jamais pu inverser le cours des débats face à des locaux plus affirmés dans leur rugby. Sortis provisoirement des qualifiables, les Toulousains vont désormais se consacrer à la Champions Cup pour se remettre à l'endroit.
Le Stade français confirme et s'offre le Clasico
TOP 14 - Revigorés par l'enjeu et l'urgence comptable, les Parisiens s'offrent le Clasico (30-18) et confirment leurs bonnes dispositions actuelles. Le Stade Toulousain n'aura jamais pu défier l'appétit des locaux et sortent des qualifiables au détriment du Stade Français qui délaisse sa place de lanterne rouge.
Les Toulousains, très joueurs sur les premières possessions, investiront longuement la moitié de terrain des Parisiens. Les hommes d'Ugo Mola affichaient leurs ambitions en tentant d'imposer un rythme soutenu dès les prémices de ce Clasico. Thomas Ramos convertira deux pénalités (0-6, 16 ème) après une domination relative et des intentions claires sur le déplacement du ballon. La réaction du Stade Français ne se fera attendre, bien en place en conquête, judicieux au sol, les Parisiens hériteront de quelques occasions mais la précision fuyait les opportunités. Nicolas Sanchez se muera en chef d'orchestre pour valider ce travail d'ensemble, en claquant un joli drop (3-6, 21 ème).
Puis vint le sublime travail de James Hall, traversant la défense Toulousaine à coups de crochets. Sekou Macalou au relais dans le sillage de son demi de mêlée pour un essai procurant un immense plaisir à Jean-Bouin (10-6, 34 ème), véritable tournant. Clément Castets, fautif sur une dernière relance, donnera l'occasion à Nicolas Sanchez, d'ajouter trois points supplémentaires (13-6, 40 ème). Un premier acte où les locaux ont retourné la situation face à un champion de France peut-être punit pour sa gourmandise des espaces. Définitivement ?
Le Stade Français rompt la mauvaise tradition
Le second acte confirmera cette tendance, avec la bonne dose agressivité, une conquête solide et une envie d'exporter le jeu vers les extérieurs, les Parisiens imposeront un rythme d'enfer. Gaël Fickou et Sekou Macalou (auteur d'un doublé), viendront confirmer cette irrésistible envie de renverser le champion de France, malmené et sans solutions de repli. (27-6, 55 ème), le bonus offensif dans le viseur pendant quelques minutes, qu'il est loin le temps d'un Stade Français morose et glissant dans les profondeurs du Top 14. Toulouse réagira toutefois sur la fin, un essai de pénalité ainsi qu'une réalisation de Cheslin Kolbe dans les derniers instants viendront adoucir la note. Insuffisant pour ôter la victoire aux locaux glanant enfin ce duel si souvent empoché par les Haut-Garonnais depuis de nombreuses saisons.
Les Parisiens confirment leur net regain de forme à la faveur de ce succès en empochant ce Clasico qui les fuyait depuis trop longtemps. Assurément, cette victoire permet comptablement de dépasser Agen et délaisser ainsi la place de lanterne rouge, mais aussi d'envisager également des lendemains précieux avec une telle prestation, après une première partie de saison si terne. Les Champions de France ont abdiqué, balayés par l'envie et les variations d'un jeu Parisien à la hauteur de l'affiche. Les Haut-Garonnais n'ont jamais pu inverser le cours des débats face à des locaux plus affirmés dans leur rugby. Sortis provisoirement des qualifiables, les Toulousains vont désormais se consacrer à la Champions Cup pour se remettre à l'endroit.
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Les Parisiens ont abandonné la dernière place du Top 14, qu’ils occupaient depuis début septembre, en dominant nettement le champion de France toulousain 30 à 18. L’état d’esprit retrouvé et un jeu enfin maîtrisé entretiennent l’espoir de jours meilleurs.
Un frémissement. Un bonus défensif récolté à Brive, une victoire dans la douleur face à Pau, un match nul à Montpellier où la victoire tendait les bras à des Parisiens encore un peu fébriles. C’est peu dire que le «clasico» face au Stade Toulousain était attendu. Un choc pour confirmer, ou pas, les progrès. Dans le jeu, mais aussi dans la solidarité, la volonté de ne rien lâcher en défense. Un adversaire immense pour un Stade Français lanterne rouge du Top 14 depuis début septembre. Un adversaire que les Parisiens n’avaient plus battu depuis 2016 (autant dire une éternité), enchaînant sept défaites, dont quatre à Jean-Bouin, depuis.
Le nouveau directeur général du club, Thomas Lombard, avait coché ce rendez-vous. Décidant d’en faire le point de départ d’une inespérée renaissance. Très soucieux de l’histoire du club, dont il a porté le maillot lors des rutilantes années 2000, l’ancien trois-quarts avait prévu son coup. Des photos de succès et des reproductions des Brennus dans les couloirs et les vestiaires de Jean-Bouin. Un appel aux glorieux anciens pour venir porter la bonne parole, insuffler un vent de révolte chez leurs héritiers. Christophe Dominici, Pierre Rabandan, Sylvain Marconnet, Christophe Moni, Jérôme Fillol, l’Argentin Nani Corletto (de retour en France pour la première fois depuis sept ans) et quelques autres avaient répondu à l’appel.
Surprise pour les joueurs : le maillot historique aux éclairs rouges
Thomas Lombard avait également concocté une surprise de dernière minute. Un maillot vintage, celui porté pour la dernière fois en 2007 lors de la finale victorieuse face à Clermont. Le fameux maillot bleu aux éclairs rouges rentré dans la légende du club parisien. Une tunique qui a visiblement transfiguré les joueurs. Et déchaîné un public, frissonnant de plaisir en voyant leurs chouchous pénétrer dans l’arène ainsi vêtus.
La magie du maillot, un peu. Mais, surtout, la farouche détermination de sauver le Stade Français Paris, club historique, de la relégation. Libérés du joug du manager sud-africain Heyneke Meyer, portés par le pacte conclu à main levée lors de la nomination de ses remplaçants, deux ex-coéquipiers, le talonneur Laurent Sempéré et l’inusable ailier Julien Arias, Yoann Maestri est ses partenaires affichent un autre visage depuis un mois.
Il fallait voir, dimanche soir, leur appétit féroce en défense, découpant chaque Toulousain passant à portée. Leur envie de tenter des coups, d’initier des relances. Avec un demi de mêlée, James Hall, impulsant constamment de la vitesse. Un Gaël Fickou à la hauteur de son statut d’indéboulonnable centre du XV de France. Un Sekou Macalou irrésistible, omniprésent, pour deux essais inscrits. Et un probable rappel en bleu mercredi, quand le nouveau sélectionneur, Fabien Galthié, dévoilera les noms des 42 élus pour le Tournoi des six nations. Sans oublier un pack retrouvé, costaud en mêlée, en feu dans les rucks pour de nombreux ballons chipés à des Toulousains longtemps impuissants.
Largués à 7 points d'Agen il y a un mois, Paris est désormais 2 points devant
A l’heure de jeu, Paris menait ainsi 27 à 6. Avant de subir le sursaut d’orgueil des champions de France, finalement battus 30 à 18. «Ça fait un bien fou de faire tomber ce qui se fait de mieux en Europe. On n’a rien lâché, on a été agressifs et ça s’est vu», savourait Gaël Fickou au micro de Canal + après ce franc succès. Avant de prolonger. «En seconde période, les Toulousains ont été largement meilleurs que nous. Mais on a mis énormément de cœur, on n'a rien lâché. On avait faim ce soir. C'est un nouveau commencement mais on ne va pas s'emballer. On a montré un nouveau visage mais la saison est encore longue. On aura d'autres difficultés. Il y a du mieux, il y a du caractère dans cette équipe. Il faut continuer sur ce chemin. On s'est donnés à 200%, ça a payé. Ce sera très dur, très long mais il faut remettre le Stade français là où il mérite.»
Un succès qui permet au SFP de ne plus occuper la dernière place pour la première fois depuis quatre mois. Largués à 7 points d’Agen, 13e, il y a quatre journées, les Parisiens occupent désormais cette place de barragiste, 2 points devant le SUA et à portée de ses devanciers. Avec 20 points, le club de la capitale n’est en effet plus qu’à 3 points d’un peloton composé de Castres, Bayonne et Pau, à 5 du 9e, Brive. Autant dire que l’opération maintien est bien entamée.
A confirmer fin janvier, après la parenthèse du Challenge européen, lors d’un déplacement périlleux à Clermont. Mais la confiance revenant, plus rien ne semble impossible pour des Parisiens qui seront cependant alors privés de leurs internationaux (Fickou, Gabrillagues et, peut-être, Macalou et Hamdaoui). L’état d’esprit retrouvé sera alors bien utile aux hommes du président Wild. Qui ont inauguré à la fin du match un autre retour aux sources : les vestiaires ouverts pour la presse. Comme au bon vieux temps...
Les Parisiens ont abandonné la dernière place du Top 14, qu’ils occupaient depuis début septembre, en dominant nettement le champion de France toulousain 30 à 18. L’état d’esprit retrouvé et un jeu enfin maîtrisé entretiennent l’espoir de jours meilleurs.
Un frémissement. Un bonus défensif récolté à Brive, une victoire dans la douleur face à Pau, un match nul à Montpellier où la victoire tendait les bras à des Parisiens encore un peu fébriles. C’est peu dire que le «clasico» face au Stade Toulousain était attendu. Un choc pour confirmer, ou pas, les progrès. Dans le jeu, mais aussi dans la solidarité, la volonté de ne rien lâcher en défense. Un adversaire immense pour un Stade Français lanterne rouge du Top 14 depuis début septembre. Un adversaire que les Parisiens n’avaient plus battu depuis 2016 (autant dire une éternité), enchaînant sept défaites, dont quatre à Jean-Bouin, depuis.
Le nouveau directeur général du club, Thomas Lombard, avait coché ce rendez-vous. Décidant d’en faire le point de départ d’une inespérée renaissance. Très soucieux de l’histoire du club, dont il a porté le maillot lors des rutilantes années 2000, l’ancien trois-quarts avait prévu son coup. Des photos de succès et des reproductions des Brennus dans les couloirs et les vestiaires de Jean-Bouin. Un appel aux glorieux anciens pour venir porter la bonne parole, insuffler un vent de révolte chez leurs héritiers. Christophe Dominici, Pierre Rabandan, Sylvain Marconnet, Christophe Moni, Jérôme Fillol, l’Argentin Nani Corletto (de retour en France pour la première fois depuis sept ans) et quelques autres avaient répondu à l’appel.
Surprise pour les joueurs : le maillot historique aux éclairs rouges
Thomas Lombard avait également concocté une surprise de dernière minute. Un maillot vintage, celui porté pour la dernière fois en 2007 lors de la finale victorieuse face à Clermont. Le fameux maillot bleu aux éclairs rouges rentré dans la légende du club parisien. Une tunique qui a visiblement transfiguré les joueurs. Et déchaîné un public, frissonnant de plaisir en voyant leurs chouchous pénétrer dans l’arène ainsi vêtus.
La magie du maillot, un peu. Mais, surtout, la farouche détermination de sauver le Stade Français Paris, club historique, de la relégation. Libérés du joug du manager sud-africain Heyneke Meyer, portés par le pacte conclu à main levée lors de la nomination de ses remplaçants, deux ex-coéquipiers, le talonneur Laurent Sempéré et l’inusable ailier Julien Arias, Yoann Maestri est ses partenaires affichent un autre visage depuis un mois.
Il fallait voir, dimanche soir, leur appétit féroce en défense, découpant chaque Toulousain passant à portée. Leur envie de tenter des coups, d’initier des relances. Avec un demi de mêlée, James Hall, impulsant constamment de la vitesse. Un Gaël Fickou à la hauteur de son statut d’indéboulonnable centre du XV de France. Un Sekou Macalou irrésistible, omniprésent, pour deux essais inscrits. Et un probable rappel en bleu mercredi, quand le nouveau sélectionneur, Fabien Galthié, dévoilera les noms des 42 élus pour le Tournoi des six nations. Sans oublier un pack retrouvé, costaud en mêlée, en feu dans les rucks pour de nombreux ballons chipés à des Toulousains longtemps impuissants.
Largués à 7 points d'Agen il y a un mois, Paris est désormais 2 points devant
A l’heure de jeu, Paris menait ainsi 27 à 6. Avant de subir le sursaut d’orgueil des champions de France, finalement battus 30 à 18. «Ça fait un bien fou de faire tomber ce qui se fait de mieux en Europe. On n’a rien lâché, on a été agressifs et ça s’est vu», savourait Gaël Fickou au micro de Canal + après ce franc succès. Avant de prolonger. «En seconde période, les Toulousains ont été largement meilleurs que nous. Mais on a mis énormément de cœur, on n'a rien lâché. On avait faim ce soir. C'est un nouveau commencement mais on ne va pas s'emballer. On a montré un nouveau visage mais la saison est encore longue. On aura d'autres difficultés. Il y a du mieux, il y a du caractère dans cette équipe. Il faut continuer sur ce chemin. On s'est donnés à 200%, ça a payé. Ce sera très dur, très long mais il faut remettre le Stade français là où il mérite.»
Un succès qui permet au SFP de ne plus occuper la dernière place pour la première fois depuis quatre mois. Largués à 7 points d’Agen, 13e, il y a quatre journées, les Parisiens occupent désormais cette place de barragiste, 2 points devant le SUA et à portée de ses devanciers. Avec 20 points, le club de la capitale n’est en effet plus qu’à 3 points d’un peloton composé de Castres, Bayonne et Pau, à 5 du 9e, Brive. Autant dire que l’opération maintien est bien entamée.
A confirmer fin janvier, après la parenthèse du Challenge européen, lors d’un déplacement périlleux à Clermont. Mais la confiance revenant, plus rien ne semble impossible pour des Parisiens qui seront cependant alors privés de leurs internationaux (Fickou, Gabrillagues et, peut-être, Macalou et Hamdaoui). L’état d’esprit retrouvé sera alors bien utile aux hommes du président Wild. Qui ont inauguré à la fin du match un autre retour aux sources : les vestiaires ouverts pour la presse. Comme au bon vieux temps...
Re: Le Kiosque
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Le doublé de Macalou, Paris qui quitte de la dernière place, la fin de série pour Toulouse… retrouvez les tops et les flops de la rencontre de clôture de la 13e journée de Top 14, Stade Français-Toulouse (30-18), dimanche soir.
TOPS
Macalou voit double
Très grosse prestation de Sekou Macalou. Le troisième-ligne a été au charbon dimanche soir et a activement participé à la victoire parisienne. Il inscrit deux des trois essais des siens. D’abord en force, après un bon travail de Hall (34e), puis en solitaire après un long coup de pied, en ayant pris tout le monde de vitesse (50e). Décisif en attaque, il a aussi été costaud en défense, à l’image d’un plaquage rageur (62e). Il sera ovationné à sa sortie à la 65e minute, remplacé par Chapuis.
Fickou avait les crocs
Grosse prestation également de Gaël Fickou. Le trois-quarts centre avait déjà réalisé une belle percée, repris finalement dans les 22 par Ramos (26e), avant de finalement s’offrir un essai, plein d’opportunisme, en suivant un ballon dégagé par Sanchez et en devançant Huget dans l’en-but (47e). L’international inscrivait ainsi son deuxième essai depuis son retour de la Coupe du monde.
Paris quitte la dernière place
Le Stade Français a lancé son opération maintien. Et cela porte ses fruits. Paris va mieux et reste sur trois matches sans défaite en Top 14, après la victoire sur Pau (21-18, 11e journée), le nul à Montpellier (20-20, 12e journée) et désormais le succès face au champion de France en titre (30-18). Résultat : les hommes de la capitale ont laissé la dernière place du classement à Agen.
FLOPS
Marchand dans le dur
A l’image de son équipe, Julien Marchand est passé à côté de son match. Le talonneur a tout raté ou presque. Un lancer pas droit (33e), des en-avants (24e, 37e)… il sera finalement remplacé dans l’anonymat par Mauvaka (50e).
Huget trop discret
Yoann Huget n’a pas eu son rendement habituel. L’ailier a été très peu servi en ballon et n’a jamais pu affoler une défense parisienne agressive et bien en place. Il est aussi un peu court sur l’essai de Fickou (47e). Un match à oublier.
Fin de série pour Toulouse
Le club de Haute-Garonne est tombé à Jean-Bouin. Toulouse n’avait pourtant plus perdu, toutes compétitions confondues, depuis le 19 octobre dernier (33-22 à Montpellier, lors de la 8e journée de Top 14). Les Stadistes restaient sur une série de 3 victoires et 1 nul en Top 14 et 3 succès en Coupe d’Europe. Toulouse n’avait plus perdu de «clasico» depuis quatre ans (victorieux des sept derniers).
Le doublé de Macalou, Paris qui quitte de la dernière place, la fin de série pour Toulouse… retrouvez les tops et les flops de la rencontre de clôture de la 13e journée de Top 14, Stade Français-Toulouse (30-18), dimanche soir.
TOPS
Macalou voit double
Très grosse prestation de Sekou Macalou. Le troisième-ligne a été au charbon dimanche soir et a activement participé à la victoire parisienne. Il inscrit deux des trois essais des siens. D’abord en force, après un bon travail de Hall (34e), puis en solitaire après un long coup de pied, en ayant pris tout le monde de vitesse (50e). Décisif en attaque, il a aussi été costaud en défense, à l’image d’un plaquage rageur (62e). Il sera ovationné à sa sortie à la 65e minute, remplacé par Chapuis.
Fickou avait les crocs
Grosse prestation également de Gaël Fickou. Le trois-quarts centre avait déjà réalisé une belle percée, repris finalement dans les 22 par Ramos (26e), avant de finalement s’offrir un essai, plein d’opportunisme, en suivant un ballon dégagé par Sanchez et en devançant Huget dans l’en-but (47e). L’international inscrivait ainsi son deuxième essai depuis son retour de la Coupe du monde.
Paris quitte la dernière place
Le Stade Français a lancé son opération maintien. Et cela porte ses fruits. Paris va mieux et reste sur trois matches sans défaite en Top 14, après la victoire sur Pau (21-18, 11e journée), le nul à Montpellier (20-20, 12e journée) et désormais le succès face au champion de France en titre (30-18). Résultat : les hommes de la capitale ont laissé la dernière place du classement à Agen.
FLOPS
Marchand dans le dur
A l’image de son équipe, Julien Marchand est passé à côté de son match. Le talonneur a tout raté ou presque. Un lancer pas droit (33e), des en-avants (24e, 37e)… il sera finalement remplacé dans l’anonymat par Mauvaka (50e).
Huget trop discret
Yoann Huget n’a pas eu son rendement habituel. L’ailier a été très peu servi en ballon et n’a jamais pu affoler une défense parisienne agressive et bien en place. Il est aussi un peu court sur l’essai de Fickou (47e). Un match à oublier.
Fin de série pour Toulouse
Le club de Haute-Garonne est tombé à Jean-Bouin. Toulouse n’avait pourtant plus perdu, toutes compétitions confondues, depuis le 19 octobre dernier (33-22 à Montpellier, lors de la 8e journée de Top 14). Les Stadistes restaient sur une série de 3 victoires et 1 nul en Top 14 et 3 succès en Coupe d’Europe. Toulouse n’avait plus perdu de «clasico» depuis quatre ans (victorieux des sept derniers).
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Maillot vintage, glorieux anciens présents et vestiaire ouvert : il y avait des airs des années 2000 au stade Jean-Bouin dimanche soir, lors de la victoire du Stade Français face à Toulouse (30-18). Un retour au passé qui fait du bien.
A voir l'ex-président Max Guazzini dans les vestiaires du Stade Français quelques minutes après la large victoire du club de la capitale face au Stade Toulousain (30-18), on se serait cru quinze ans en arrière. Quand le Classico opposait les deux meilleures équipes du moment. Entre 1994 et 2004, Toulouse a remporté 6 titres (1994, 1995, 1996, 1997, 1999 et 2001) contre 4 pour Paris (1998, 2000, 2003 et 2004).
D'autant que, dimanche, les joueurs parisiens portaient un maillot vintage, bleu roi avec des éclairs rouge, celui des années glorieuses. Une surprise, bien gardée, réservée aux supporters, ravis de cette découverte au moment de l'entrée des joueurs sur la pelouse, quelques minutes avant le coup d'envoi. Un clin d'oeil de plus dans cette volonté de renouer le plus possible avec la culture du club, incarnée par le nouveau directeur Thomas Lombard, ex du club (1997-2004).
Depuis sa nomination début novembre par le propriétaire-président Hans-Peter Wild, l'ex-centre international (12 sélections) tente de raviver les cendres laissées par ses prédécesseurs. Ce retour à la culture club avait été initié par la réouverture du club à ses anciennes gloires comme Christophe Dominici par exemple, présent au plus près de l'équipe pour les déplacements au Zèbre en Challenge européen et à Brive en Top 14. Dimanche soir, pour ce match de gala face au champion sortant, ils étaient nombreux ces anciens, invités en grande pompe, à être présents dans les travées de Jean-Bouin. Christophe Dominici toujours, mais aussi Mathieu Blin, Pierre Rabadan, Raphaël Poulain, Jérôme Fillol ou encore Nani Corleto. Ça faisait un paquet de titres au mètre carré !
Et la porte du vestiaire s'est ouverte...
Est-ce que ce maillot collector et la présence d'anciennes gloires ont joué sur les troupes parisiennes ? Oui, à en croire Gaël Fickou à l'issue de ce succès face à Toulouse (30-18) : « Il y avait tout un contexte autour du match a reconnu le centre international. Le maillot, les anciens, le stade aussi, les Toulousains qui venaient avec des intentions, tout ça nous a motivés. C'est une grande victoire, on s'en souviendra. » Oui, cette victoire peut faire date. Elle permet d'abord au Stade Français de sortir de la zone rouge et de laisser la dernière place du classement, synonyme de relégation directe en Pro D2, à Agen. C'est un premier pas dans la course au maintien.
Ce succès fera date également car, pour la première depuis très longtemps, les journalistes ont été invités à rejoindre les vestiaires des vainqueurs du jour. Le capitaine Yoann Maestri a été interrogé devant son casier, musique à fond, dans la chaleur du vestiaire parisien. Un fait rare. La victoire aidant forcément, mais depuis plusieurs saisons, l'accès à l'intimité du vestiaire est proscrit. À cet instant aussi, on s'est imaginé quinze ans en arrière, dans les travées du vieux Jean-Bouin, comme au bon vieux temps, où l'accès était autorisé. Là encore, il faut y voir la patte de Thomas Lombard. Le nouveau DG nous avait d'ailleurs fait part, peu de temps après son intronisation, de sa volonté de rouvrir le club et pourquoi pas le vestiaire. Pari gagné, même si le plus important reste celui de maintenir le club en Top 14. Le Stade Français semble sur la bonne voie.
Maillot vintage, glorieux anciens présents et vestiaire ouvert : il y avait des airs des années 2000 au stade Jean-Bouin dimanche soir, lors de la victoire du Stade Français face à Toulouse (30-18). Un retour au passé qui fait du bien.
A voir l'ex-président Max Guazzini dans les vestiaires du Stade Français quelques minutes après la large victoire du club de la capitale face au Stade Toulousain (30-18), on se serait cru quinze ans en arrière. Quand le Classico opposait les deux meilleures équipes du moment. Entre 1994 et 2004, Toulouse a remporté 6 titres (1994, 1995, 1996, 1997, 1999 et 2001) contre 4 pour Paris (1998, 2000, 2003 et 2004).
D'autant que, dimanche, les joueurs parisiens portaient un maillot vintage, bleu roi avec des éclairs rouge, celui des années glorieuses. Une surprise, bien gardée, réservée aux supporters, ravis de cette découverte au moment de l'entrée des joueurs sur la pelouse, quelques minutes avant le coup d'envoi. Un clin d'oeil de plus dans cette volonté de renouer le plus possible avec la culture du club, incarnée par le nouveau directeur Thomas Lombard, ex du club (1997-2004).
Depuis sa nomination début novembre par le propriétaire-président Hans-Peter Wild, l'ex-centre international (12 sélections) tente de raviver les cendres laissées par ses prédécesseurs. Ce retour à la culture club avait été initié par la réouverture du club à ses anciennes gloires comme Christophe Dominici par exemple, présent au plus près de l'équipe pour les déplacements au Zèbre en Challenge européen et à Brive en Top 14. Dimanche soir, pour ce match de gala face au champion sortant, ils étaient nombreux ces anciens, invités en grande pompe, à être présents dans les travées de Jean-Bouin. Christophe Dominici toujours, mais aussi Mathieu Blin, Pierre Rabadan, Raphaël Poulain, Jérôme Fillol ou encore Nani Corleto. Ça faisait un paquet de titres au mètre carré !
Et la porte du vestiaire s'est ouverte...
Est-ce que ce maillot collector et la présence d'anciennes gloires ont joué sur les troupes parisiennes ? Oui, à en croire Gaël Fickou à l'issue de ce succès face à Toulouse (30-18) : « Il y avait tout un contexte autour du match a reconnu le centre international. Le maillot, les anciens, le stade aussi, les Toulousains qui venaient avec des intentions, tout ça nous a motivés. C'est une grande victoire, on s'en souviendra. » Oui, cette victoire peut faire date. Elle permet d'abord au Stade Français de sortir de la zone rouge et de laisser la dernière place du classement, synonyme de relégation directe en Pro D2, à Agen. C'est un premier pas dans la course au maintien.
Ce succès fera date également car, pour la première depuis très longtemps, les journalistes ont été invités à rejoindre les vestiaires des vainqueurs du jour. Le capitaine Yoann Maestri a été interrogé devant son casier, musique à fond, dans la chaleur du vestiaire parisien. Un fait rare. La victoire aidant forcément, mais depuis plusieurs saisons, l'accès à l'intimité du vestiaire est proscrit. À cet instant aussi, on s'est imaginé quinze ans en arrière, dans les travées du vieux Jean-Bouin, comme au bon vieux temps, où l'accès était autorisé. Là encore, il faut y voir la patte de Thomas Lombard. Le nouveau DG nous avait d'ailleurs fait part, peu de temps après son intronisation, de sa volonté de rouvrir le club et pourquoi pas le vestiaire. Pari gagné, même si le plus important reste celui de maintenir le club en Top 14. Le Stade Français semble sur la bonne voie.
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