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Le comptoir - sur le zing - Les échanges - fourre tout

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Message par Le Prez Mer 2 Déc 2020 - 12:59

Rugby – Fed1 / B.Bagate (Trelissac) : «On nage un peu à vue!»

lemagsport81

Retrouvez l’intégralité de l’intervention du manager du SAT Trelissac, Benjamin Bagate, lors de notre débat sur « L’avenir et les statuts de la fédérale1 .

Pour la Fédérale 1, c’est un nouveau coup d’arrêt avec ce second confinement, comme pour l’ensemble des sports collectifs, amateurs ou semi-amateurs, vous êtes en congés forcés. A Trélissac, comment vivez-vous ce nouveau confinement, ce contexte où la Fédérale 1 ne sait pas encore comment elle va évoluer ni comment elle va réussir à survivre à cette crise sanitaire ?
BB (Trélissac) : Je pense qu’on le vit un peu comme tout le monde c’est à dire que nous sommes plutôt subissants de cette crise sanitaire donc, on essaie de s’adapter du mieux que l’on peut. Mais il est clair et évident que ça pose des problèmes au niveau de la condition physique des joueurs, de leur santé, de l’accomplissement physique. On nage un peu à vue, je ne vais pas commenter une enquête en disant qu’il y a des gens un peu déprimés mais c’est vrai qu’on se pose pas mal de questions et c’est ça qui est un peu pénible. C’est surtout de ne pas savoir où on va, de ne pas avoir de but, de ne pas savoir quand on va pouvoir recommencer à jouer. Ce sont plus les incertitudes qui sont pesantes que véritablement ce confinement, en tous cas pour moi.


Le fait que cette Fédérale 1 soit entre deux eaux, les eaux amateurs et les eaux professionnelles, est peut-être à l’origine de la problématique qu’il y a actuellement ?
BB (Trélissac) : Je ne pense pas que ça vienne de là . Ce qui apporte un peu plus de trouble à la Fédérale 1 comme au rugby en général, c’est que nous n’avons pas de visibilité, que les annonces depuis le début de ce confinement sont un jour blanches et noires le lendemain. On ne sait pas où on va et ce qui est malheureux aujourd’hui, c’est que nos écoles de rugby et nos gamins ne sont plus sur les terrains donc, il y a aussi un parallèle à faire avec l’école pour avoir la chance d’avoir des enfants qui vont en école primaire ou au collège. Il y a quand même des mesures où même moi, je ne sais pas quoi répondre à mes enfants. Quand ma fille de 8 ans m’explique qu’elle est à l’école, qu’il y a une distanciation sociale qui est faite dans la cour de récréation mais pas dans le bus qu’elle prend tous les matins, quand mon second, qui a 12 ans, me dit » papa, je ne comprends pas, quand on va à la piscine, il faut que l’on passe les mains au gel hydro-alcoolique avant de plonger dans la piscine » et à côté de ça, on nous empêche de faire un sport de plein air. Nous, comme la Fédé, sommes subissants du gouvernement et le gouvernement, on ne peut que constater que, depuis le début de la crise, il tâtonne et, je l’ai déjà dit sur ton antenne, quand on ne sait pas et qu’on tâtonne, il vaut mieux fermer sa gueule. Il y a trop de gens qui parlent et on dit tout et son contraire donc, qu’est-ce qu’il se passe après ? On n’a plus confiance. Aujourd’hui, on est en attente de quoi, qu’est-ce qu’on va nous pondre ? Il paraît que les gamins vont reprendre le rugby le 15 Décembre mais comment ? (Itw réalisé avant les dernières annonces).

Trois jours avant les vacances scolaires
BB (Trélissac) : Voilà et après, on va nous dire on ne peut pas. C’est pareil, on doit reprendre le 20 Janvier mais, si c’est le cas, il faut que l’on reprenne l’entraînement le 1er Décembre. Il n’y en a aucun qui va me laisser croire que l’on va reprendre l’entraînement collectif le 1er Décembre, c’est impossible. Ce n’est même pas un coup de gueule, on subit mais ce qui est malheureux, c’est que l’on va perdre des licenciés, que le rugby est un sport convivial et famille et on est en train de laisser tomber tout cela. Et en plus, ce sont des annonces qui ne sont jamais cohérentes donc c’est ça qui est pénible.

Dans le même registre, nous allons parler du statut des joueurs. Comment est-ce que tu imagines le joueur de Fédérale 1 dans l’avenir et quel statut mériterait-il ?
BB (Trélissac) : Je crois qu’aujourd’hui, le modèle économique est complètement chamboulé avec cette crise sanitaire et je crois que parler de professionnalisme dans cette division, c’est complètement se leurrer. Je crois que ce statut semi-amateur ou semi-professionnel va très bien avec des contrats pluriactifs. Après, à définir en fonction des budgets des clubs de ce qu’on peut donner aux joueurs mais aujourd’hui, je crois qu’il faut revenir à ce qui a fait l’essence même de notre sport, ce qui permettait à un moment donné autrefois de te proposer en échange de venir jouer dans un club un travail. On se rend compte aujourd’hui qu’un travail dans une municipalité, un travail de fonctionnaire, un travail chez EDF, ça vaut de l’or donc, je pense effectivement que ce serait l’une des solutions, et non pas LA solution, pour revenir à des choses un peu plus claires. Pour moi, des contrats pluriactifs restent un modèle économique qui me parait adapté pour cette division. Pour revenir sur la Nationale, car on a l’impression qu’elle vient juste d’être créée et j’aimerai rappeler qu’il y a trois ans, j’étais à Chambéry et on jouait dans ce qu’on appelait la Poule Elite, qui a été abandonnée. Elle a été abandonnée aussi parce-que des clubs ont eu des problèmes de budgets et on en revient malheureusement toujours à la même chose. Cette Nationale n’est pas une nouveauté, elle a déjà existé et je pense que la Fédération est en train de mettre le holà là-dessus, il faut aider ces clubs car je suis certain que la crise va le réguler. Quand on parle de contrats professionnels, il faut aussi voir les droits TV pour cette Nationale qui peuvent aider les clubs mais pour nous, en Fédérale 1, le modèle économique qui me paraît viable pour moi, c’est la pluriactivité.


Beaucoup de clubs demandent beaucoup de choses à la Fédération Française de Rugby mais, au-dessus de la FFR, il y a un Ministère des Sports. Qu’est-ce que vous, les clubs, vous attendez du Ministère des Sports car il y a là-aussi une certaine cacophonie ?
BB (Trélissac) : Ca revient à ce que je disais tout à l’heure, le problème est qu’il n’y a aucune cohérence depuis le début de cette crise sanitaire donc, ce que l’on demande encore un fois, c’est de la cohérence. Je ne vais pas reprendre l’exemple de mes enfants mais vous en connaissez tous autour de vous, vous avez des choses qui se passent et qui ne sont pas logiques. Là, on parle de sport mais on ne va pas revenir sur les restaurants, sur les bars et sur tout ça mais, même dans le sport, il n’y a rien de cohérent donc, à partir de là, ce que l’on attend, c’est de la cohérence à la ligne et que les décisions qui soient prises soient cohérentes. On ne va pas non plus revenir sur les cas asymptomatiques, j’en discutais avec l’un de mes amis qui est responsable du Sept à la Fédération Française de Rugby.

Christophe Reigt ?
BB (Trélissac) : Oui. Il y a des asymptomatiques, il y a des cas qui ont empêché des gens de jouer alors qu’ils n’étaient pas contagieux. Aujourd’hui, on envoie des gens dans l’espace, on va bientôt les envoyer dans la lune et on n’est pas capable de réguler ça. A un moment donné, il faut quand même être cohérent, il y a trop de choses qui sont incohérentes et donc, ce que l’on attend du Ministère des Sports, c’est de la cohérence de façon à ce qu’ensuite, la Fédération Française puisse appliquer des règles. Actuellement, il n’y a pas de cohérence, on peut parler de tout, on peut faire des réunions à 25 pour se parler de tout ce qu’on veut, tant que ça ne sera pas clair en haut de l’Etat et de la pyramide, ça ne sera pas clair, ça dégringolera. C’est comme ça que je vois les choses.


Est-ce qu’il n’y a pas une grande frousse de la part de tous les clubs de Fédérale 1 et de Trélissac comme tous les autres que ce championnat de Fédérale 1 ne reprenne pas, comme la saison dernière ?
BB (Trélissac) : Forcément, on est dans l’incertitude la plus totale donc ne pas reprendre est une hypothèse qui peut être vraie. Après, reprendre et être à nouveau arrêté aussi, ne pas reprendre le championnat aussi, saison blanche aussi. Je crois aussi qu’il faut fixer un cap, être cohérent dans les propositions, ne pas faire du politiquement correct, toutes ces choses-là qui font qu’aujourd’hui, on nage dans l’incertitude et je le disais tout à l’heure, ça ne m’étonne pas qu’il y ait des gens qui fassent des dépressions, c’est très compliqué. On parlait des recettes mais il y a aussi les repas d’avant-matchs qui faisaient la convivialité, il y a tout ça qui rapportait des recettes aux clubs. Pour faire court, oui, nous sommes dans l’incertitude la plus totale et les seuls qui peuvent nous rassurer, ce sont les gens du Gouvernement mais, depuis le début, ils ne sont pas très rassurants. Qu’est-ce qu’on doit faire, qu’est-ce qu’on doit dire ? Rien d’autre sinon subir comme je l’ai dit au début et dans la vie, il n’y a rien de pire que de subir, malheureusement, nous sommes subissants.
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Message par Le Prez Mer 2 Déc 2020 - 13:10

Rugby – Fed1 / G.Gabet (Stade Métropolitain) : «Ce statut a le mérite d’exister.»

lemagsport81

Retrouvez l’intégralité de l’intervention du manager du stade Métropolitain , Gérard Gabet, lors de notre débat sur « L’avenir et les statuts de la fédérale1« .


Comment vit-on ce second confinement du côté du Stade Métropolitain ? J’ai l’impression que, lors du premier, les clubs de Fédérale 1 étaient très vindicatifs tandis que là, on vous sent un peu plus résignés


GG (Stade Métropolitain) : Non mais on vit tous la situation de la même façon, c’est à dire que c’est très frustrant. Il y a à la fois un problème à caractère sportif puisque cela fait un mois que les gars ne s’entraînent pas, on va essayer de reprendre dans les prochaines semaines mais on en parlera plus tard. Au-delà de l’équipe première, c’est l’ensemble du club qui ne joue pas et au-delà du sportif, ce sont tous les contacts avec les partenaires et avec tous les sympathisants du club. Il n’y a plus vraiment de vie, on avait connu ça au Printemps, on espérait ne pas le revivre maintenant mais là, nous sommes partis pour vivre ça d’une façon ou d’une autre jusqu’à la fin de l’année. Espérons qu’en 2021, ce soit terminé.

Toi en tant que président du Stade Métropolitain que de représentant du COSMOS, ce statut hybride de la Fédérale 1 ne serait-il pas le talon d’Achille de ce championnat ?
GG (Stade Métropolitain) : Peut-être mais en tous cas, il y a quand même des décrets qui sont parus, il y en a eu un au mois d’Octobre et un autre très, très récemment le 17 Novembre. Ce que j’aurais souhaité, c’est que de façon assez claire, la Fédération nous dise quelle interprétation elle faisait à chaque fois de ces décrets. A ma connaissance, ça a été fait en partie lors des visios avec les clubs de Nationale, le décret du mois d’Octobre disait » les effectifs professionnels peuvent s’entraîner, ceux qui n’ont pas de contrat dans le club peuvent s’entraîner avec eux parce-que ce sont des partenaires d’entraînement « . Le dernier décret paru, qui est consécutif à la réunion du Président de la République, des présidents de Fédérations et des grands syndicats, fait référence aux sports professionnels avec une définition des sportifs professionnels qui peut poser problème pour des clubs comme les nôtres qui sont principalement pluriactifs. Moi, ce que je demande à la Fédération, c’est que quand il y a comme ça des décrets qui font suite à des décisions ministérielles, on nous dise » nous, Fédération Française de Rugby, sur la base de ce décret, voilà comment on l’analyse et quelles sont les consignes que l’on donne aux clubs « . Le statut a, pour moi, le mérite d’exister et ce qui décale effectivement aujourd’hui un peu les choses, c’est qu’il y a eu un fort élargissement de la Fédérale et que, peut-être, ce qui correspondait à la Fédérale 1 à 40 clubs il y a deux ou trois ans en arrière, suite à la création de la Nationale et à l’élargissement de la Fédérale 1, peut nécessiter aujourd’hui des ajustements et on sait que, de toute façon, pour la Nationale, il y aura un sujet à part entière. Maintenant, ce statut a au moins le mérite d’exister.

Au COSMOS, comment appréhende-t-on ce sujet du statut des joueurs ?
GG (Stade Métropolitain) : Comme je le disais tout à l’heure, ce statut a le mérite d’exister. Je crois qu’aujourd’hui, il faut quand même appeler un chat un chat et qu’il faut être clair : personne ne joue en Fédérale 1 sans contrepartie financière, des contreparties qui sont à minima de 500€ par mois et je pense qu’une grande, grande majorité des joueurs se situe entre 500 et 1 000€. Ce qui avait été négocié il y a quelques années est de l’extension car, c’est vrai qu’il y avait des choses qui étaient très rigides comme notamment le tiers-temps qui a été ramené à un quart de temps pour tous les gens qui ont un boulot à côté. Avec un quart de temps, on arrive, me semble t’il, sur des choses qui sont acceptables et assez réalistes par rapport à la rémunération des joueurs de Fédérale 1. Donc, pour le coup, ce que je dis aux clubs, c’est » faites des contrats » car les contrats sont protecteurs et justement, quand il y a des contrats et des périodes comme en ce moment, où nous avons effectivement tous des problèmes de ressources financières, pour le coup, tu perçois du chômage partiel. D’une part, tu perçois du chômage partiel et d’autre part, normalement dans le courant de la semaine, devrait être entérinée l’exonération des charges patronales pour le dernier trimestre, c’est à dire pour le mois d’Octobre où nous n’étions pas en confinement voir un peu en Décembre s’il y a des reprises partielles. Pour avoir fait pas mal le tour des clubs, il y a effectivement beaucoup, beaucoup de pluriactivité à une très large majorité par rapport à des contrats temps pleins. Ca, ça correspond à une réalité et je pense que c’est pas mal et, à mon avis, il faut continuer dans cette direction pour qu’en effet, il n’y ait pas de clubs qui continuent à payer leurs joueurs en-dehors de ce cadre.

Parfois, et même très, très souvent, j’ai certains de tes collègues au téléphone qui disent » Roxana Maracineanu, la Secrétaire d’Etat aux Sports, est inaudible et dépassée par les événements « . Tu corrobores ces propos que peuvent parfois tenir certains présidents ?
GG (Stade Métropolitain) : Je ne sais pas (rires). Ce que je sais, c’est que je connais des gens qui ont assisté à une conférence de presse il y a quelques jours et qui ne sont pas allés au bout parce-que ça partait dans tous les sens. Je voulais revenir sur les primes de match de 130€, ce n’est pas la Fédé qui les définit mais c’est un barème URSSAF donc, pour le monter à 200, c’est un peu compliqué. Quant à descendre sur des minis, on peut essayer de baisser mais il faut savoir que dans la commission paritaire en face de nous, il y a Provale, le syndicat des joueurs, et Tech XV, le syndicat des entraîneurs et que ça a déjà été très, très difficile d’arracher le quart temps à Provale.

Quelles sont les solutions que tu envisagerais pour boucler cette saison ?
GG (Stade Métropolitain) : Il est sûr qu’il y a un certain nombre de critères que l’on ne maîtrise pas. De mon point de vue, ce n’est pas parce qu’on ne maîtrise pas complètement la situation qu’il ne faut pas faire des hypothèses de travail. Je pense qu’il faut faire une hypothèse de reprise au 10 Janvier, une hypothèse de reprise peut-être au 1er Février et sur ces bases-là, échafauder une ou deux hypothèses de travail. La Nationale l’a fait avec la neutralisation des matchs qui ne sont pas joués pour repartir sur un schéma des matchs retour, c’est un scénario possible, un autre consisterait à supprimer les phases finales. On doit être capable de dire » si on joue un tel pourcentage de matchs, on fait des péréquations, en-deçà d’un certain pourcentage, ça n’a plus aucun sens « . Si effectivement on ne peut jouer que moins de 60 à 70% des matchs, il faut en effet déclarer une saison blanche. Je pense qu’on pourrait poser ces différentes hypothèses, ce qui irait dans le sens de donner un cadre et de pouvoir dire » si ça se passe comme ça, la réponse est ça, s’il y a tel décalage, la réponse c’est ça « . Il me semble que ça donnerait un petit peu de visibilité aux gens.
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Message par Le Prez Mer 2 Déc 2020 - 13:15

Dominici : un dernier adieu bouleversant

Ce mercredi, à Boulogne-Billancourt (Hauts de Seine), avait lieu la cérémonie religieuse précédant l'enterrement de Christophe Dominici. L'inhumation, elle, se déroulera à Hyères (Var) vendredi.


Alors, « Domi » est entré dans l'église Sainte-Cécile de Boulogne-Billancourt (Hauts de Seine), porté en son cercueil blanc par Franck Comba, Vincent Moscato, Sylvain Marconnet ou Christophe Moni et accompagné jusqu'à l'autel par une centaine de fidèles. Il y avait là Loretta, son épouse, ses parents, Jeannot et Nicole, ses deux filles, Mya et Chiara. Il y avait aussi des rugbymen, tant de rugbymen , qu'ils se nomment Dimitri Szarzewski, Jules Plisson, Arnaud Marchois, Mathieu Blin, Pierre Rabadan, Yoann Maestri, Gonzalo Quesada, Thomas Lombard, on en oublie certainement beaucoup d'autres...

Avant que la cérémonie religieuse ne débute, les très proches de Christophe Dominici, tragiquement disparu le 24 novembre dernier à l'âge de 48 ans, se sont succédé au micro afin de rendre un ultime hommage à celui qu'ils appelaient « mon frère », « mon pote » ou, plus simplement, « mon papa d'amour ».

Vincent Moscato : « Cette fois-ci, personne n'a applaudi... »
Il y eut d'abord Bernard Laporte, inconsolable depuis huit jours, ce matin-là secoué par un flot de sanglots : « Je ne peux me résoudre à te rendre hommage, « Domi ». Cela signifierait une fin que je n'ai pas envie de sonner. « Domi », tu étais le James Dean du rugby, le héros de la Fureur de Vivre, le vent qui balayait les obstacles et je ne t'oublierai jamais ». Un peu plus tard, Sylvain Marconnet raconta quelques anecdotes touchantes au sujet de Christophe Dominici, avec lequel il joua près d'une dizaine d'années au Stade français comme en équipe de France : « A Paris, on était une famille et toi, le surdoué. Quand je relevais la tête d'une mêlée ou d'un regroupement, tu étais évidemment déjà derrière la ligne. […] Alors, toi qui m'appelais « gros » ou « cochon » m'a parfois exaspéré et j'ai du sévir, aussi, en retournant ta Smart sur le toit avant un entraînement, ou en te kidnappant et t'attachant à la terrasse d'une crêperie, un jour de stage. »

Lorsque Vincent Moscato prit la parole, l'ancien talonneur de Bordeaux-Bègles choisit plutôt la puissance de l'image : « Tu t'es fait la malle d'un autre crochet nous laissant aujourd'hui la gueule dans la main courante. Mais cette fois-ci, personne n'a applaudi ». Enfin, les mots de la petite Chiara, sa fille aînée, furent quant à eux simplement bouleversants : « Mon papa d'amour, tu m'as été enlevé trop vite. J'avais encore besoin de toi et depuis, j'écoute tes musiques en boucle. Tes bisous, tes câlins et ton sourire me manquent tellement. Je t'aime ».

midi-olympique.fr
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Message par Le Prez Mer 2 Déc 2020 - 17:43

Dulin est "Galthié compatible"

XV DE FRANCE - Très bon face à l'Italie samedi soir, l'arrière du Stade rochelais Brice Dulin possède un profil qui plaît au sélectionneur Fabien Galthié. Voici pourquoi...


Sous l'ère Saint-André (2012-2015), Brice Dulin fut l'un des cadres du groupe France, l'un des maillons forts de cette génération maudite à bien des titres, celle qui vit Guilhem Guirado, Wesley Fofana, Louis Picamoles ou Yoann Maestri s'éteindre au fil des matchs, enchaîner "les défaites encourageantes" et, au bout du bout, se résigner à la fatalité. À l'époque, "Dudule" marchait pourtant sur l'eau, que ce soit à Castres, où il fut sacré champion de France en 2013, ou au Racing, un club avec lequel il souleva le Bouclier de Brennus trois ans plus tard. Sur le territoire national, il n'y avait alors que Scott Spedding, par intermittences, pour lui contester le statut de "meilleur arrière français".

La suite ? Elle fut indéniablement plus douloureuse et, après plusieurs saisons tonitruantes en Ile de France, l'Agenais se blessa lourdement au genou (2018), traîna sa douleur pendant plus d'un an, perdit sa vitesse, ses appuis, disparut des radars et fut in fine boudé par Guy Novès, puis Jacques Brunel. "J'ai galéré pendant un an et demi, nous confiait-il il y a peu. J'avais mal, j'étais gêné dans mes courses, je manquais de punch et j'ai alors tout imaginé, concernant la suite de ma carrière". Barré au Racing par Simon Zebo, c'est au moment où l'ancien Agenais retrouva ses sensations et sa vitesse qu'éclata donc la crise sanitaire, mettant au printemps 2020 sa progression entre parenthèses. "Je ne vous cache pas que tout ça fut très frustrant, poursuivait-il au fil de cette même interview. J'ai galéré pendant un an et demi et au moment où ça revenait, la saison s'est arrêtée..."

Depuis exilé en Charente Maritime et auteur sous le maillot du Stade rochelais d'un très bon début de saison, Brice Dulin a dernièrement profité du turn-over imposé par la convention LNR / FFR pour pousser la porte de la sélection nationale. Mieux, il fut samedi soir le meilleur trois-quarts français, excellent sur les relances, doué sous les ballons hauts et propre en défense. Une question, dès lors: et si Dulin passait en force ? Et si "Dudule" charmait le sélectionneur ? À un poste où ni Anthony Bouthier, ni Thomas Ramos ne sont indiscutables, la cote du Rochelais est indéniablement remontée en flèche.

En tout état de cause, Brice Dulin est "Galthié compatible", dans le sens où il est à la fois créatif et possède un jeu au pied d'occupation particulièrement long, une qualité non négociable aux yeux de l'actuel sélectionneur. En ce sens, et si le dernier rempart rochelais marquait à nouveau des points face à l'Angleterre, il deviendrait probablement le numéro 1 dans la hiérarchie tricolore. Qui l'eut cru ?

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Message par Le Prez Mer 2 Déc 2020 - 17:58

Pépite de Pro D2 - Ménoret, l’atout jeune de Nevers

PRO D2 - À seulement 19 ans, Tanguy Ménoret éblouit le début de saison par son talent brut au service du collectif. Depuis son arrivée à Nevers, le jeune ouvreur semble totalement s’épanouir.


Après seulement un tiers de saison à Nevers, Tanguy Ménoret fait déjà partie des meubles à Nevers. Une adaptation fulgurante dans la Nièvre pour celui qui, lorsqu’il était enfant, préférait le ballon rond à l’ovale. Mais heureusement, à l’âge de 5 ans, l’ouvreur de l’USON décide de suivre son frère au rugby : "Mon grand frère n’a pas accroché avec le foot. Du coup, il s’est mis au rugby par le biais de mon père qui en avait fait à l’armée. Je l’ai suivi et depuis je n’ai jamais arrêté."

Une passion qui ne le quitte plus depuis. Très vite repéré par le Stade Toulousain à l’âge de 10 ans, il décide de refuser l’offre avant finalement de rejoindre la Haute-Garonne un an plus tard. À ce moment-là, c’est forcément une décision difficile de quitter le nid familial. Parti de la région nantaise où il a grandi, Ménoret s’exporte donc à Toulouse pour passer son adolescence. Pendant sept ans, il évolue avec l’école de rugby et le centre de formation des Rouge et Noir. Une aventure qui ne s’est pas terminée de la meilleure des manières pour lui comme il l’explique : "Mes années au Stade Toulousain se sont bien passées sauf la dernière année où ils n’ont pas été honnêtes avec moi. Du coup, j’ai fait une double licence avec Balma en Fédérale 2. Et j’ai décidé de partir de Toulouse en fin de saison."

"J’avais besoin d’un renouveau"
Une expérience en Fédérale 2 qui l’a fait grandir autant sur le plan humain que rugbystique : "Ça a été une aventure bénéfique pour moi. Déjà, je jouais 80 minutes tous les week-ends, c’était parfait pour garder le rythme. En plus, j’ai dû guider des joueurs plus vieux que moi et ça m’a été bénéfique également, surtout à mon poste. Ça m’a permis d’être plus aguerri mentalement."

À l’intersaison, Tanguy Ménoret a donc décidé de quitter la Haute-Garonne pour la Nièvre. Une décision prise après avoir passé trois jours au sein du club de Nevers et surtout après avoir discuté longuement avec le président du club et le manager du club Xavier Péméja : "J’ai senti le club intéressé par mon profil. J’ai discuté avec plusieurs personnes dont Xavier (Péméja, NDLR) et j’ai accroché directement", explique le jeune homme de 19 ans.

Début sur les chapeaux de roues
L’adaptation de Tanguy Ménoret à Nevers a été facile : "Je suis resté moi-même, discret, humble. Les autres joueurs m’ont très bien intégré. Ça s’est fait naturellement et rapidement. Je m’entends trop bien avec eux, ce sont mes amis maintenant." Depuis le début de la saison, l’ouvreur a la confiance de son manager Xavier Péméja et cela lui permet d’enchaîner les matchs.

Avec déjà neuf rencontres disputées dont cinq titularisations et deux essais marqués, Ménoret profite de chaque conseil donné par son manager et son entraîneur des arrières pour progresser et essayer de passer un cap dans sa carrière. Pour cela, l’ouvreur veut évoluer "sur la gestion du jeu, notamment lors des fins de matchs" pour "guider l’équipe et être le chef d’orchestre."



Le jeune homme est actuellement en pleine confiance malgré les résultats en dents de scie de Nevers depuis le début de la saison. Celui qui a "toujours l’envie de gagner" espère toucher aux phases finales en fin de saison avec l’USON et pourquoi pas aussi découvrir l’équipe de France moins de 20 ans.

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Message par Le Prez Mer 2 Déc 2020 - 18:25

BOUDJELLAL : «A TOULON, JE LAISSE UN HÉRITAGE ÉNORME QU’ON ESSAIE DE DÉTRUIRE»

L'ancien président du RC Toulon revient sur son départ mouvement du club varois et évoque avec émotion ses années rugby.



Le Figaro : Sur votre départ de la présidence du RCT, précipitée par votre successeur Bernard Lemaitre, vous dites dans votre dernier livre (1) : «Je suis énervé, mais pas aigri». Pouvez-vous développer ?
Mourad Boudjellal : Je me suis toujours dit que je ne ferai pas partie de ces gens qui quittent un projet en faisant semblant de lui souhaiter le meilleur mais en espérant en douce qu’il perde. Je me suis interdis ça. J’ai envie que le RCT gagne. Mais, là où je suis énervé, c’est que je laisse un héritage énorme qu’on essaie de détruire. Je ne demande pas à ce qu’on me fasse une statue. Simplement, il est d’usage dans le sport de ne pas parler en mal de son prédécesseur, et réciproquement. Je ne comprends donc pas pourquoi dire des choses fausses sur moi, pourquoi sans arrêt me taper dessus ? Le nouveau président a du plaisir à prendre. Qu’il s’éclate. Qu’il m’humilie par ses résultats. Et j’applaudirai… Je l’ai créé ce club. Quand je suis arrivé, il n’y avait rien. Je ne peux donc pas détester ce club. Il est comme mon enfant. J’ai envie qu’il continue à grandir et qu’il épate le monde entier. Je lui ai laissé l’équipe qu’il faut pour tout gagner. Il n’a pas d’excuses.


Que Bernard Lemaitre se présente comme le sauveur du RCT, cela vous agace ?
«Sans moi, le club serait en Fédérale 1», a-t-il balancé. Mais comment peut-il raconter des conneries pareilles ! Il se prend pour qui ? J’avais d’autres offres. Je n’ai pas choisi d’aller au plus-disant mais au mieux-disant. Je l’ai prévenu à l’époque : «Attention, ce chemin va coûter tant. Sache-le car il est encore temps de faire marche arrière. Et moi je ne mettrai pas cette somme car, si je le fais, je divorce et ça me coûtera encore plus cher (rires). Mais ne viens pas me le reprocher après.» Il a dit d’accord. On a signé un papier disant qu’on partait d’un commun accord sur une politique déficitaire. Ensuite, il a voulu aller encore plus loin car il veut gagner. Et maintenant il s’en sert pour se faire une image…

«Si (Bernard Lemaitre) continue, ça pourra mal se terminer. Il s’est passé des choses pendant la vente qui pourrait avoir des suites très graves…»

Votre successeur vous a rapidement mis à l’écart et cherche à vous effacer dites-vous.
Je lui reproche de ne pas être respecté en n’ayant pas pu faire mes adieux, en n’ayant pas une place au Mayol. Ça j’en souffre. J’aurais aimé ne pas partir comme un voleur, à moitié en larmes. Je pense que je méritais autre chose. D’autant plus que j’ai mis 10 millions d’euros de ma poche, que je suis toujours caution du prêt de 6 M€ pour le RCT Campus. S’il faut que je paye ma place en plus… Je voudrais juste un peu de respect. J’ai mis quatorze ans de ma vie dans ce club, je ne veux pas qu’on me chie dessus, c’est tout. Et s’il continue, ça pourra mal se terminer. Je pourrais ne plus respecter le club. Il s’est passé des choses pendant la vente qui pourrait avoir des suites très graves…

Pour quelles raisons le RCT, dont le modèle économique était florissant, s’est mis à connaître des problèmes financiers ?
Les matches programmés le dimanche m’ont fait beaucoup de mal. J’ai vu le club mourir à petit feu à cause de ça. On perdait des recettes monstrueuses. Le samedi, le RCT était le club d’une région, le dimanche juste d’une ville. Quand tu bosses le lundi matin, tu ne vas pas rentrer à pas d’heure la veille au soir. Sans oublier l’accoutumance de notre public à regarder au chaud les matches devant leur télé… Et puis j’ai fait deux mauvaises saisons : celle avec Galthié et la première de Collazo. On perd 4-5 M€ sur ces deux saisons. Mais s’il y avait déficit, il y avait aussi beaucoup d’actifs…

«Techniquement, Galthié est très fort, mais en discours pour remonter les joueurs, il est nul»

Fabien Galthié justement, vous n’êtes pas tendre avec lui dans votre livre. Vous parlez même de faute professionnelle de ne pas avoir remporté le moindre titre…
Le seul bémol que je mets, c’est qu’il était dans une année compliquée dans sa vie personnelle. Mais bon… J’ai récupéré un Fabien Galthié encore très touché par son licenciement de Montpellier. Cette histoire l’avait détruit et il est venu se reconstruire chez moi. L’équipe que je monte pour lui, Bernard Laporte m’en fait une crise de jalousie : «Moi tu ne m’a jamais donné une équipe pareille. Là, tu es obligé de faire le doublé.» Je rappelle : Ashton, Radradra, Nonu, Bastareaud, Tuisova, Habana derrière, Vermeulen, Atwood, Fernandez-Lobbe devant. Il a une équipe de malade ! Et on ne gagne rien. Alors oui, je le redis, c’est une faute professionnelle. Ces deux échecs, en coupe d’Europe et en Top 14, ont une influence énorme sur le bilan économique du RCT. J’avais besoin des recettes des phases finales.

Ce qui surprend le plus, c’est quand vous révélez qu’il n’avait aucune autorité sur les joueurs…
Il s’écrasait sur tout. Pas un ne va aller à la guerre pour lui. Il avait fini par perdre le vestiaire. Et puis il était en admiration devant les joueurs. Quand Ma’a Nonu débarque, j’ai cru qu’il allait demander un selfie. Il le regardait comme un fan, comme un gamin…

«Je me suis souvent senti comme un usurpateur au milieu des joueurs»

Vous expliquez également comment vous contourniez le salary cap.
Je ne trichais pas ! Ce qui m’énervait, c’est qu’on avait droit à 12,3 M€ par saison. Quand je terminais à 11,6 M€, j’avais l’impression d’avoir perdu 700.000 euros. C’était insupportable (rires). Alors, pour ne pas en laisser une goutte, je lissais. J’utilisais ce qui me restait en avance sur la saison suivante. Par exemple, un joueur a un contrat annuel à 300.000 euros. Je lui donnais 100.000 euros tout de suite et je baissais son contrat à 200.000 €. C’est juste de l’adaptation au règlement. Le rugby est dirigé par des juristes qui passent leur temps à faire des règlements… Ils le savaient, ça les énervait mais ils savaient que je ne faisais que profiter des failles et que ce n’était pas illégal. Mais, à leur demande, j’ai fini par m’engager à arrêter. C’est mon côté rebelle. Chaque fois qu’il y a un règlement, je trouve très vite comment le contourner (rires). Mais ça c’est le jeu. Ce qui m’embête le plus, ce sont ces présidents qui se permettent de parler, de faire la morale, et qui en font autant. Mohed Altrad les a vite remis à leur place. Les présidents s’éteignaient tous face à lui. Mais quand il n’était pas là, ils balançaient tous sur lui. Quel manque de respect !

Vous avouez regretter ne pas vous être suffisamment intéressé aux joueurs. Pourquoi ?
J’étais dans la culture du CCD. Quand tu fais signer un joueur, tu te demandes déjà si tu vas le prolonger ou s’il va partir. Les relations sont faussées. J’étais dans la culture de l’exigence. Je ne me sentais de me rapprocher d’un mec qui pouvait me décevoir et que je devrais virer. J’avais donc décidé d’avoir un rapport très autoritaire avec les joueurs. Et puis, pour être tout à fait sincère, quand vous avez des joueurs pareils, c’est compliqué d’avoir une légitimité par rapport à eux. C’est presque vous l’intrus. Je me suis souvent senti comme un usurpateur au milieu d’eux. Mais je le regrette. Il y a des mecs avec qui j’aurais dû passer plus de temps : Matt Giteau, Drew Mitchell, Jonny Wilkinson. J’ai passé un peu de temps quand même avec Guilhem Guirado, qui est brillant et qui, j’en suis convaincu, aura une grande carrière d’entraîneur, ou Mathieu Bastareaud.

(1) «J’en savais trop…», avec Arnaud Ramsay, Solar Editions

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Message par Le Prez Mer 2 Déc 2020 - 18:50

Narjissi : "Maintenant il faut avancer"

TOP 14 - Nommé entraîneur des avants il y a une vingtaine de jours seulement, l'ancien talonneur emblématique du SUA ( où il a joué de 2004 à 2016 ) retrouve Armandie ce samedi pour une rencontre capitale de bas du tableau. Avec seulement 2 points et 0 victoire au compteur en 10 journées, Agen n'a pas d'autres choix que de s'imposer face à Brive pour s'accrocher au rêve d'un maintien mal embarqué.

Jalil, comment se passent vos premiers pas d'entraîneur en Top 14 ?


Bon déjà je connais un peu la maison, même si quelques têtes ont changé ! Ensuite, passer de la Fédérale 1 ( il entraînait le club de Marmande ) au Top 14, ça s'est fait sans problème, la seule différence c'est qu'en fédérale il faut tout gérer alors qu'en Top 14 on se répartit les rôles. Là on travaille en équipe ( avec Régis Sonnes et Sylvain Mirande ) et ça me plaît beaucoup. On a pris nos marques en faisant connaissance avec le groupe à travers des entretiens individuels avant de basculer complètement sur le terrain.

Vous avez donc participé à votre 1er match comme entraîneur du SUA samedi à Toulouse, comment ça s'est passé ?

J'étais en tribune car il y a une meilleure vision mais c'était une première pour moi. Je suis plus un homme de terrain mais même d'en haut on m'entend car j'ai besoin d'encourager l'équipe. Sinon c'était évidemment frustrant d'évoluer dans un stade vide et de perdre avec un tel score, qui est très dur par rapport à l'investissement des gars, même s'il y a eu des choses intéressantes.

À l'issue du match, Régis Sonnes a évoqué le travail à faire sur l'intensité physique. C'est une priorité ?

Bien sûr c'est là qu'il faut progresser sur le rythme, l'enchaînement des tâches mais aussi sur la défense. Il faut continuer à bosser pour avoir une défense plus solide. On a devant nous un gros chantier que l'on va prendre à bras le corps tous ensemble et on va y arriver.

Vous êtes un homme de défi, c'est un challenge qui vous plaît ?

Cela ne me fait pas peur même si on est conscient du chantier qui nous attend. Il faut que tout le monde continue à prendre ses responsabilités ( comme le groupe le faisait pendant les jours d'auto-gestion ), ne plus se poser de questions et continuer à bosser. Même si on a beaucoup de blessés et que nous sommes dans une spirale de défaites, les joueurs travaillent dur et viennent à l'entraînement avec de l'implication et l'envie de bosser tous ensemble.

La venue de Brive samedi à Armandie, c'est le match de la dernière chance pour le maintien ?

Oui c'est bien sûr un match capital pour nous mais peut-être pas la dernière chance car la saison est encore longue et tout peut arriver. C'est un rendez-vous capital, il faut qu'on gagne et je sais que tout le monde en est conscient. À nous maintenant de faire les choses correctement pour accueillir cette équipe de Brive qui est très complète avec une bonne densité physique, une bonne conquête et des individualités qui font la différence derrière.

De l'enjeu, du combat, un match important pour l'avenir du club. C'est le genre de match que vous aimiez en tant que joueur ?


Oui mais il faut avoir une bonne pression. J'en ai joué des matches comme ça mais c'est aux joueurs de prendre leurs responsabilités et à nous de les accompagner pour faire bloc tous ensemble. Maintenant il faut avancer et si on le fait tous ensemble, on peut y arriver.

Du bord de terrain, vous n'avez pas envie parfois de rechausser les crampons ?

Comme je continue à m'entraîner je ne vais pas vous cacher que oui parfois ça démange mais j'ai fait mon temps même si j'ai arrêté il n'y pas si longtemps. J'en ai souvent envie surtout sur ce genre de match où il faut tout donner et jouer pour les copains et le maillot mais l'envie de transmettre aux gars est plus forte aujourd'hui et je prends autant de plaisir quand je vois nos joueurs avancer ballon en main.

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Message par Le Prez Mer 2 Déc 2020 - 18:54

Tolofua, Kolingar et Raka : la compo probable des Bleus face à l'Angleterre

AUTUMN NATIONS CUP - Par rapport à l'équipe ayant battu l'Italie le week-end dernier, le XV de France devrait présenter un visage légèrement différent face au XV de la Rose, ce week-end. Selevasio Tolofua, Alivereti Raka et Hassane Kolingar devraient démarrer. Pierre Bourgarit ? Il est aussi pressenti...


Ce mercredi soir, au centre national de rugby de Marcoussis (Essonne), les coéquipiers de Baptiste Couilloud, qui mènera les Bleus dimanche après-midi à Twickenham, ont procédé à leur traditionnel entraînement à haute intensité. A ce sujet, et si l'on en croit l'habituel jeu des chasubles (bleu pour les titulaires, blanc pour les remplaçants), le XV de France devrait donc présenter en Angleterre un visage légèrement différent que celui affiché le week-end dernier, face à l'Italie au Stade de France (36-5). En première ligne, le Toulousain Rodrigue Neti, peu convaincant face à l'Italie, pourrait être remplacé par le Racingman Hassane Kolingar quand Peato Mauvaka, si l'on en croit l'entraînement de mercredi soir, semble pour le moment devancé par le Rochelais Pierre Bourgarit. Celui-ci, parfois critiqué pour son lancer en touche, sera-t-il vraiment titulaire en Angleterre ? Pour l'instant, c'est encore difficile de l'assurer mais il semble tenir la corde...

Il pourrait y avoir aussi du changement en troisième ligne, où Anthony Jelonch devrait glisser sur le flanc de la troisième ligne, laissant le numéro 8 au Toulousain Selevasio Tolofua, excellent face à Agen le week-end dernier et familier du projet de jeu de Fabien Galthié. Du coup, Sekou Macalou pourrait se retrouver sur le banc de touche. La deuxième-ligne formée par Kilian Geraci et Baptiste Pesenti, très forte face à l'Italie dans le domaine défensif, sera reconduite. Cameron Woki, le patron de la touche, aussi.

Derrière, l'absence de Jonathan Danty au centre de l'attaque des présumés titulaires était notable, mercredi soir. A-t-il été ménagé en raison d'un léger pépin physique ? C'est en tout cas ce qu'il se murmure et, si le Parisien retrouve l'intégralité de ses moyens physiques rapidement, il devrait à nouveau être aligné au milieu du terrain tricolore, aux côtés de Yoram Moefana ou Pierre-Louis Barassi. Au fond du terrain, Brice Dulin et Gabin Villière, convaincants face à l'Italie, resteront en place et, sur l'aile droite, c'est Alivereti Raka qui devrait prendre la place du Racingman Teddy Thomas, revenu en club lundi dernier. La charnière, elle, sera formée par Baptiste Couilloud et Matthieu Jalibert, le Toulonnais Louis Carbonel et le Clermontois Sbastien Bézy étant chargés de couvrir les postes.

L'équipe probable :

15. Dulin ; 14. Raka, 13. Barassi, 12. Danty (ou Moefana), 11. Villière ; 10. Jalibert, 9. Couilloud (cap.) ; 7. Jelonch, 8. Tolofua, 6. Woki ; 5. Pesenti, 4. Geraci ; 3. Aldegheri, 2. Bourgarit, 1. Kolingar

Remplaçants : 16. Mauvaka, 17. Neti, 18. Atonio, 19 . Rebbadj (ou Cazeaux), 20. Macalou, 21. Bézy, 22. Carbonel, 23. Lebel (ou Laporte)

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Message par Le Prez Mer 2 Déc 2020 - 19:16

Immense émotion aux obsèques de Christophe Dominici
Une messe à la mémoire de l’ancien international s’est tenue mercredi matin à Boulogne-Billancourt en présence de très nombreux amis, anciens joueurs et dirigeants.


Et la porte centrale de l'église Sainte-Cécile de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) s'est refermée. Avec toutes ses peines contenues. Avec toutes ses incompréhensions. Christophe Dominici n'est plus. Sa disparition tragique le 24 novembre dernier à 48 ans, a plongé ses deux jeunes filles Chiara et Mia, et son épouse Loretta dans un chagrin abyssal, insondable et la famille du rugby dans la tristesse et l'introspection.

Comme d'habitude cette dernière a fait corps comme elle sait si bien le faire sur les terrains. Pour l'occasion, Max Guazzini, l'emblématique président du Stade Français a noué la cravate rose et bleue, celle des années de gloire. Aux alentours de midi, alors que les 200 personnes environ ayant assisté à la cérémonie avec les distances, les gestes barrière et les masques se massent au pied de l'édifice, les amis de Domi, son cercle rapproché, descendent les marches d'un escalier latéral et portent le cercueil d'un blanc immaculé avant d'y poser un maillot rose, celui de Stade de Français, celui de ses adieux à la compétition. Parmi les porteurs, on trouve Pierre Rabadan, Sylvain Marconnet et Christophe Moni ou Mathieu Blin. Que des avants, « les gros » comme le disparu les surnommait affectueusement.

Les mots de Moscato, Marconnet et Laporte
« Souvent tu nous exaspérais nous les gros », a raconté Marconnet monté sur l'autel pour rendre hommage à son ami. Avant de constater amer : « Tu nous as fait quitter le monde de l'adolescence pour celui des adultes ». L'insouciance des années rugby, la conquête des titres et le feu de l'action ne parviennent pas toujours à faire oublier que ces colosses ont souvent une armure imparfaite et des fêlures profondes. « Ton crochet nous a mis KO », lance un Vincent Moscato à la voix chevrotante.


Au pied du cercueil des photos avec le maillot de l'équipe de France évoquent la grandeur d'un joueur qui avait su entrer dans la vie et le cœur des Français. Les faiblesses, Domi n'avait pas eu peur de les révéler au grand jour comme l'a justement souligné le père Barthélémy en citant des extraits de son livre autobiographique : « Je ne suis pas un homme heureux mais je ne suis pas malheureux non plus ».

Un peu plus tôt le président de la Fédération Française de Rugby, Bernard Laporte, la voix nouée par l'émotion avait évoqué « un combattant inlassable et inépuisable » et « une fin qu'on ne peut pas accepter ». « Les questions nous obsèdent et il faut accepter de ne pas avoir de réponse », répond à l'assistance et aux enfants du défunt le père Barthélémy rappelant qu'avant d'être devenu un immense joueur reconnu de Paris à Auckland, il avait lui aussi rencontré le chagrin absolu avec le décès de sa sœur aînée. « Serait-il devenu Domi sans cette perte? »

Pour que l'esprit et l'héritage demeure, le directeur général du Stade Français Thomas Lombard indique qu'« en rugby, les paroles précèdent les actes » et promet que les Soldats Roses seront « dignes de ce que tu as laissé. » « Le club est désormais protégé par ton étoile. »

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Message par Le Prez Mer 2 Déc 2020 - 20:56

GERACI AVANT ANGLETERRE-FRANCE : «ON VEUT ALLER CHERCHER UNE VICTOIRE»

Le deuxième ligne Killian Geraci l'assure: les Bleus iront à Twickenham, dimanche contre l'Angleterre en finale de la Coupe d'automne des nations, «avec des ambitions, pour faire quelque chose», a lancé mercredi le Lyonnais. «On a de l'ambition! Plus qu'une déculottée qu'on nous promet, on veut aller chercher une victoire. On travaille cette semaine pour. On sait que ça va être compliqué mais, si on va là-bas en se disant qu'on va perdre, c'est ce qu'il va se passer. Donc on y va avec des ambitions, pour faire quelque chose là-bas», a affirmé Geraci, qui a connu sa première titularisation en Bleu samedi, lors de la victoire devant l'Italie (36-5).

«On a la possibilité d'avoir un titre. C'est très important, on a envie d'avoir un titre avec la grande équipe de France. C'est (l'Angleterre, NDLR) une des meilleures équipes au monde, finaliste de la Coupe du monde. On va essayer de matcher avec eux, essayer de leur mettre le maximum de pression. Et essayer de gagner parce qu'on a de l'espoir», a ajouté le double champion du monde U20 (2018, 2019). L'accord signé entre la LNR et la FFR limite les feuilles de match à trois pour les joueurs internationaux et a contraint le staff de l'équipe de France à rebattre les cartes en intégrant de nombreux jeunes joueurs, dont Geraci, à la place de cadres tels que Charles Ollivon, Romain Ntamack, Antoine Dupont ou Gaël Fickou. C'est donc une équipe de France nouvelle formule qui affrontera l'Angleterre pour la finale de cette compétition inédite

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Message par Le Prez Jeu 3 Déc 2020 - 10:24

Argentine : Matera, Petti et Socino ne sont plus suspendus

RUGBY CHAMPIONSHIP - Ce jeudi, la fédération argentine de rugby a annoncé la levée des suspensions prononcées contre les trois joueurs des Pumas : le capitaine et troisième ligne Pablo Matera, le deuxième ligne Guido Petti et le talonneur Santiago Socino qui avaient été suspendus pour avoir tenu des propos xénophobes sur les réseaux sociaux entre 2011 et 2013.


Entendus par leur fédération, les joueurs se sont repentis et se sont une nouvelle fois excusés, "assurant que ces tweets ne reflétaient pas leur pensée et qu'ils avaient faire preuve d'immaturité", selon un communiqué diffusé par l'UAR :


« La commission de discipline de l'UAR a cité à comparaître les joueurs concernés. La fédération rejette ce type de comportement mais estime également que les accusations diffamatoires qui en ont découlé touchent l'ensemble du rugby argentin et ne représentent pas ce qu'est notre sport."

Dans ces tweets, Matera, aujourd'hui âgé de 27 ans et qui évolue au poste de troisième ligne au Stade français Paris, parlait de "renverser des Noirs" avec sa voiture et dénigrait les Boliviens et les Paraguayens. "Ce ne sont pas les mêmes personnes qu'à 17 ou 18 ans, ce sont de grands hommes, des pères de familles", a encore défendu Ledesma.

"Pas les mêmes personnes"

"La commission de discipline de l'UAR a cité à comparaître les joueurs concernés. La fédération rejette ce type de comportement mais estime également que les accusations diffamatoires qui en ont découlé touchent l'ensemble du rugby argentin et ne représentent pas ce qu'est notre sport", a déclaré la fédération.

Lors de leur comparution, "les trois joueurs ont manifesté un profond repentir et ont réitéré les excuses qu'ils ont déjà prononcé, assurant que ces tweets ne reflétaient pas leur pensée et qu'ils avaient fait preuve d'immaturité. Ils assument cependant pleinement leurs actes et et se tiennent à la disposition d'éventuelles enquêtes sur les circonstances", a ajouté l'UAR.

Pour la commission de discipline, l'attitude des trois joueurs durant l'audition rend inutile le fait de maintenir ces suspensions à titre conservatoire. Lors de l'annonce de la suspension, la fédération l'avait justifiée par le fait que, "si les messages remontent à 2011 et 2013, la UAR condamne toute expression de haine et considère que ceux qui les expriment ne peuvent représenter notre pays".

Selon la presse argentine, les joueurs argentins auraient également menacé leur fédération de faire la grève si leurs trois coéquipiers n'avaient pas été réintégrés à l'effectif.

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Message par Le Prez Jeu 3 Déc 2020 - 10:46

Boudjellal : "En 14 ans, j'ai profité 50 secondes, ce n'est pas beaucoup"

GRAND ENTRETIEN - Mourad Boudjellal a tourné la page du RC Toulon en 2020, après 14 années d'une présidence qui aura marqué profondément le club varois mais aussi le rugby français dans son ensemble. A l'occasion de la sortie de son nouveau livre, "J'en savais trop…", il nous a accordé un long entretien. Dans cette première partie, retour sur sa passion pour le RCT. Une passion dévorante.

Etes-vous soulagé ou triste d'avoir tourné la page du RCT ?



Mourad BOUDJELLAL : Je suis soulagé de l'avoir quitté mais triste de ne pas avoir pu dire au revoir comme je l'aurais souhaité. Partir d'une minute à l'autre, comme ça... C'est vrai que sur les deux dernières années, j'avais émis le souhait de partir, mais j'aurais aimé, sans mégalomanie, pouvoir faire une autre sortie. Par rapport à mon investissement sur ces 14 années, à tout ce que j'ai pu donner au club, et même au Top 14, je pensais le mériter. Le fait de n'avoir dit au revoir à personne, ni aux supporters, ni aux joueurs, ni aux partenaires, ni aux salariés, ce n'est pas traumatisant, mais c'est embêtant.

Vous considérez qu'on vous a manqué de respect ?

M.B. : Je ne l'ai toujours pas compris. J'ai dit un petit mot lors du match contre Clermont, alors qu'on ne voulait pas que je le fasse, mais je m'en foutais. Puis je suis parti à la mi-temps et c'était terminé. C'est très surprenant parce que même des gens qui ont moins marqué un club ont eu droit à une sortie digne de ce nom.



Vous n'êtes pas tendre avec votre successeur, Bernard Lemaitre, qui vous a, entre autres, privé de cette sortie...

M.B. J'avais face à moi un président qui avait envie de la lumière. Moi, ça ne me dérange pas, je peux le comprendre. Mais il se le cachait. Puis un jour, il a arrêté de se le cacher, tout en se le cachant. En disant que ce n'était pas sa volonté, mais qu'il était obligé. C'est sa formule habituelle, ça. Il y a beaucoup de choses qui ne sont pas de sa volonté mais qu'il est obligé de faire.

Il ne vous a donné aucune explication ?

M.B. : Je pense que j'étais un passé encombrant. Certains pensent que parce qu'ils vont nier le passé, ça va les rendre plus grand. Ce qui vous rend plus grand, c'est ce que vous accomplissez. Pas la comparaison avec ce que les autres ont fait. C'est peut-être une forme de complexe, je ne sais pas. Et un manque d'intelligence, aussi, de la part de quelqu'un qui est sensé l'être.

Au fond, cette histoire, c'est simplement celle d'un conflit personnel entre vous et Bernard Lemaitre, non ?

M.B. : Même si vous avez un conflit personnel, ce que je peux comprendre, car on n'avait pas les meilleurs rapports du monde, vous représentez une entité morale, qui s'appelle le Rugby Club Toulonnais. Donc vous devez faire fi de vos conflits personnels. L'entité morale doit respecter les personnes qui ont œuvré pour elle. Ce n'est pas pour Bernard Lemaitre que j'ai œuvré, c'est pour le RCT. Ma relation, elle était avec le RCT. Quand j'étais président du club, j'ai dédié des places en tribune présidentielle aux anciens présidents. Il y en a que j'aimais, d'autres que j'aimais moins, d'autres que je n'aimais pas. Mais ils avaient tous leur place.


Avez-vous reçu des témoignages à votre départ, de la part de joueurs, ou de salariés du club ?

M.B. : Le jour de mon départ, j'ai un nombre hallucinant de témoignages mais qui venaient de l'extérieur. Au niveau des salariés, j'en ai eu quelques-uns, mais paradoxalement pas de la part des plus anciens. Quelques joueurs, aussi. Beaucoup m'ont dit "on n'a rien compris." Mais au-delà du personnel, des joueurs, ça me peine surtout pour les gens. C'est un métier altruiste, on fait ça pour les gens. Le fait de ne pas avoir eu ce dernier échange avec ceux qui m'ont rendu heureux et que j'ai rendu heureux, de ne pas avoir pu fêter cette réussite collective, ça m'a choqué. J'ai mis plusieurs mois à m'en remettre. Voilà, c'est du passé, on ne va pas y passer l'année, je lui souhaite de gagner, de prendre son pied et de connaitre les joies que j'ai pu connaitre. Remarquez, apparemment, je suis toujours au club...

Que voulez-vous dire ?

M.B. : Chaque fois qu'il y a un problème, c'est ma faute, visiblement. C'est peut-être même moi qui ai mangé un pangolin. Donc il faut croire que je suis toujours là. J'ai lu des tas de choses sur moi. Des mensonges. "Sans moi, le club serait en Fédérale 1", a dit Lemaitre. Il se prend pour qui ? Qui peut dire ça ? Et sans moi, le club, il serait où aujourd'hui ? Je tiens juste à rappeler que ça fait deux ans qu'il était au club, au conseil d'administration et qu'il votait les budgets. Il était au courant de tous les comptes. On a fait le choix d'une politique déficitaire. Ça a été acté entre lui et moi, et signé en se disant "le chemin que nous empruntons va générer de forts déficits." Bernard Lemaitre souhaitait aller sur ce chemin. Oui, il y a eu un du déficit. Mais il confond des pertes et des investissements. Mais il le sait très bien.

Selon vous, il cherche à se défausser ?

M.B. : Il y a une partie qu'on ne peut pas lui imputer, quatre-cinq millions, c'est la réalité. OK. Mais on lui a remboursé, puisqu'on les a retirés de la valorisation du club. Il ne les a pas payés. Malheureusement, il profite de l'ignorance des gens sur les pratiques comptables pour raconter des choses qui sont fausses.

Vous dites que vous aviez envie de tourner la page depuis deux ans. A quel moment avez-vous compris que le cœur n'y était plus, ou qu'il y était moins ?

M.B. : Le déclic, ça a été l'année Galthié (2017-2018, NDLR), qui n'a pas été exceptionnelle pour des raisons diverses. La défaite contre le Munster (en quarts de finale de Coupe d'Europe), qui me fait très, très mal, puis celle contre Lyon à la maison (en barrages du Top 14), qui n'était pas prévue. Alors que j'avais peut-être monté la plus belle équipe jamais vue dans le Top 14. En tout cas la plus belle ligne de trois-quarts. Plus personne ne sera capable de la refaire. Lyon vient à Toulon très handicapé. On reçoit une équipe qui a une dizaine de blessés. Nous, on est au complet. Chez nous. On ne perd pas, mais on est éliminé après un nul (19-19, au nombre d'essais, NDLR). C'était la fin d'un truc, alors que j'y croyais vraiment. On avait l'équipe pour gagner quelque chose cette saison-là, mais on n'a pas su le faire.


Mais vous aviez déjà vécu des victoires, des échecs, des frustrations. Ce n'était pas nouveau.

M.B. : Oui mais cette fois, je me suis dit "Est-ce que je vais passer le restant de mes jours à faire en sorte que mes joies et mes peines soient conditionnés par des résultats sportifs ?". Et j'ai trouvé ça tellement stupide que je me suis dit "Il faut que je me libère de ça". C'est une vraie prison. Vous rentrez chez vous, vous avez gagné, vous êtes content, vous ne savez pas pourquoi. Vous avez perdu, vous faites la gueule à tout le monde. Vous gagnez une Coupe d'Europe. C'est un bout de ferraille. Mais vous êtes contents de façon disproportionnée. Vous perdez une finale du Top 14, c'est comme si quelqu'un de votre famille était mort. C'est stupide de se mettre dans des états comme ça.

Mais c'est l'essence de la passion pour le sport. C'est bien, au moins en partie, ce que vous étiez venus chercher au RCT, non ?

M.B. : C'est le sport, oui. Mais c'est une addiction. Et toutes les addictions, au bout d'un moment, elles ont un côté dangereux. Quand notre vie ne se résume plus qu'à ça, c'est qu'elle est un peu vide. Alors j'ai eu envie d'aller voir ailleurs. D'autant que moi, j'avais une pression supplémentaire dans tout ça, parce que les sommes que j'ai pu investir dans le club, elles sont à gauche de la virgule. Bernard Lemaitre, elles sont à droite. On ne vit pas les choses de la même façon.

Il y a eu cette saison délicate, mais vous rappelez aussi dans votre livre qu'à votre arrivée en 2005, jamais vous n'auriez imaginé rester aussi longtemps. Qu'aviez-vous alors en tête ?

M.B. : Quand je suis arrivé, le RCT, c'est 5-6 millions de budget dont 80% de subventions, c'est deux salariés et un stagiaire, 20m² de bureaux, un club en Pro D2 qui n'a pas de projet et plus de centre de formation. Il n'y a pas une boutique, pas de partenariats, rien. Le RCT n'est pas préparé au professionnalisme. Je l'ai construit, et j'en ai peut-être fait le club le plus connu du monde à un moment. Mais jamais je n'aurais imaginé tout ça. Mon idée, c'était juste de monter en Top 14. Après, je pensais que la marche serait trop haute et je me disais "Tu vas t'emmerder si tu joues le maintien". Au moins, en Pro D2, on pouvait jouer le haut du tableau. Puis l'appétit est venu en mangeant. Parce que c'est de l'addiction.

Vous vous êtes pris au jeu de la victoire, ou de la passion du rugby ?

M.B. : Ce sont les gens. C'était pour eux. Vivre des trucs avec eux. Il y avait beaucoup à donner et beaucoup à recevoir. On ne peut pas être insensible à ça. C'est pour ça que je ne comprends pas les présidents qui n'ont pas la passion des gens. On a l'impression qu'ils font ça pour eux. Dans l'édition, d'où je viens, vous vendez 20000 bouquins, vous ne les voyez pas les 20000 personnes. Un stade, c'est différent. Vous les voyez. Vous les entendez, surtout. J'ai découvert une émotion totalement différente du plaisir de faire un best-seller. Il y a quelques mecs qui vous écrivent pour vous dire qu'ils ont aimé, deux-trois qui font la queue dans les salons. Mais le stade, pendant une heure et demie, vous changez la vie des gens.


Elle était là, finalement, votre addiction ?

M.B. : Oui. Vous faites pleurer. De joie ou de peine. J'ai vu des gens qui ne partaient pas en vacances pour le RCT. Pour se payer un abonnement au stade. Qui se privaient pour acheter trois t-shirts du club. Qui nous suivaient partout. On était leur vie. Au camp d'entraînement, il y a des personnes que je voyais tous les jours. Ils vivaient, ils mangeaient RCT. Quand il y a une telle passion, on a envie de donner du bonheur.

Est-ce une forme de responsabilité pour vous ?

M.B. : Oui, à tel point que, quand on jouait, j'avais l'impression que tout le monde me regardait si ça perdait. Ça m'a même empêché de profiter de pleins de moments. Quand on arrivait dans des stades remplis, pleins de Toulonnais, pour des finales ou des matches de phases finales, je sentais cette responsabilité. J'avais en tête "Est-ce que ces gens vont repartir heureux ou malheureux ?" J'étais obnubilé par cette pensée. J'aurais pu profiter mais je n'y arrivais pas. Je n'ai profité de rien. Ou si, une minute : la dernière de la finale du Top 14, l'année où on fait le doublé (en 2014). On menait de huit points, je vois qu'il reste 50 secondes. Je sais qu'ils ne marqueront pas deux fois en 50 secondes. Là, j'en ai profité, je suis allé voir une tribune, qui était pleine de supporters du RCT. Mais 50 secondes, en 14 ans, ce n'est pas beaucoup.


Mais ce sont les joueurs et l'entraîneur les premiers responsables de la victoire ou de la défaite. Les supporters se tournent vers eux, en général, pas vers le président. Cette mise en avant de votre part, elle était tout de même très atypique. Est-ce parce que, finalement, vous étiez la principale incarnation de votre club ?

M.B. : Franchement, c'est un truc que je n'ai jamais vraiment compris, parce que j'ai quand même pris des fortes personnalités au poste d'entraîneur. Quand vous prenez un Galthié, un Laporte, un Umaga ou un Saint-André, ce sont des personnalités très fortes. Donc je pensais que ça allait s'estomper. Je n'ai pas de réponse à ça.

Le public du RCT a-t-il été trop gâté ? Vous dites avoir eu honte, lors de votre dernière finale au Stade de France, d'avoir vu si peu de supporters toulonnais...

M.B. : On a peut-être gagné trop et trop vite. On a rendu l'extraordinaire ordinaire. La première fois qu'on a joué au Munster, c'était magique. On prenait tous des photos. Deux ans après, le Munster est venu à Toulon et c'est eux qui prenaient les photos. Aujourd'hui, il en faut beaucoup pour épater le public toulonnais. Il va avoir du mal, Bernard Lemaitre. C'était plus facile pour moi, il y avait tout à construire. Aujourd'hui, vous recevez le champion d'Europe, les gens s'en foutent. Le public a été gavé. C'est un peu comme une série qui continuerait trop longtemps. La Casa de Papel, peut-être que la 4e saison, voire la 3e, n'était pas indispensable.

Une de vos marques de fabrique a été de faire venir à Toulon de très grandes stars internationales. Était-ce une chose que vous aviez en tête dès votre arrivée ?

M.B. : Quand je suis arrivé à Toulon, j'ai dit : "On a inventé le Top 15." On était en Pro D2 et je voulais qu'on soit la 15e équipe du Top 14. Médiatiquement, la Pro D2 n'existait pas. Elle n'était pas télévisée. La Pro D2, c'était un mouroir. Je voulais faire briller ce championnat. Donc il fallait que je fasse un truc extraordinaire. Pour nous et pour les autres. Le truc le plus incroyable que je pouvais faire, c'était de faire venir le meilleur joueur du monde. C'était Tana Umaga. J'avais repéré une fenêtre de deux-trois mois pendant laquelle il ne jouait pas. Un an, ce n'était pas possible mais le faire venir pour deux-trois mois, avec un bon contrat, c'était jouable. Et ça s'est fait. Le meilleur joueur du monde est venu en Pro D2. Et les télés ont retransmis la Pro D2. Vous connaissez la suite. Umaga est tombé amoureux de la ville et il est revenu.


A-t-il été difficile à convaincre ?

M.B. : Oui et non. C'était bizarre, on ne s'est jamais rencontré. On fonctionnait par mails pour discuter et négocier, avec le décalage horaire.

Il a dû vous prendre pour un fou au début, non ?

M.B. : Je me suis dit "Il ne doit pas savoir qu'on est en Pro D2" (rires). Alors s'il ne demande pas, on ne va surtout pas lui dire ! Non, je pense juste qu'il avait envie d'une expérience un peu différente. On a dû tomber le bon jour, au bon moment.

La réussite du transfert d'Umaga a-t-elle simplifié les choses par la suite avec les autres stars ?

M.B. : Je n'ai pas tout réussi, il y a eu des actes manqués. Mais on avait pris une crédibilité, oui. En cela, le transfert d'Umaga nous a aidés. Après, c'est devenu une spécialité. C'était le style de la maison. Les stars venaient à Toulon. Ce n'est pas la région la plus dégueulasse pour vivre, ça aide aussi. Vous savez, les joueurs, ils ont trois critères dans leurs choix, c'est tout.

Lesquels ?

M.B. : La région. Ils veulent vivre dans un coin agréable. Là-dessus, le Sud, c'est plutôt bien. Un bon contrat. Là aussi, on était pas mal. Et avoir une équipe compétitive. Puis il y en a un quatrième, pas pour tous, mais très important pour certains : l'engouement. Nous, on cochait toutes les cases. Donc ce n'était pas très difficile.


" Ma plus grande fierté, leur véritable lien, c'est que sur les passeports de leurs enfants, il est marqué "Né à Toulon". Je trouve ça extraordinaire. "

Le recrutement étranger du RCT sous votre présidence ressemble à une sorte de Hall of Fame du rugby. Si vous deviez en citer un ou deux, sportivement et humainement, qui ont été les plus marquants à vos yeux, vers où se porterait votre choix ?

M.B. : Sportivement, Umaga, c'est certain. Et Jonny Wilkinson, bien sûr. Humainement, il y en a un paquet qui sont des mecs bien, mais je dirais Joe Van Niekerk. Un type assez spécial, dans le bon sens, que je n'ai pas suffisamment respecté d'ailleurs sur la fin.

Pourquoi ?


M.B. : Parce qu'on a oublié de lui faire les adieux qu'il méritait, lui aussi. Le club ne lui a pas rendu ce qu'il lui a donné. Sa première année (en 2008-2009, NDLR), s'il n'est pas là, je suis persuadé qu'on peut descendre en Pro D2. A la fin, il jouait moins, il avait beaucoup de problèmes, il était un peu tombé dans l'oubli et on n'a pas fait les choses comme il fallait quand il est parti. C'est un regret, je le lui ai dit.


Et votre plus joli coup, ce serait lequel ?

M.B. : Peut-être, pour un gars comme moi qui n'a jamais joué au rugby, d'avoir "découvert" deux mecs qui jouaient à XIII et d'en avoir fait des stars mondiales. Sonny Bill Williams et Radradra. Ils étaient inconnus au bataillon. Sonny Bill Williams, Umaga m'en avait parlé. Je suis allé voir sur YouTube. Quand je le signe et qu'il rentre en jeu la première fois, même Eric Bayle, le spécialiste rugby de Canal +, dit "on ne le connait pas". Et c'est devenu le meilleur joueur du monde. Radradra, on l'a signé il y a trois ans, et c'est devenu une star interplanétaire.

Le risque, avec une politique de recrutement axée sur les stars, c'est souvent la perte d'identité et de cohésion. Or l'immense majorité de ces grands joueurs a semblé se fondre dans le moule...

M.B. : Ma philosophie était très simple. Je disais toujours à mes joueurs "Nous sommes un aéroport". Dans un aéroport, des gens se croisent, attendent chacun un avion pour les quatre coins de la planète. Pour moi, on est plus proches de quelqu'un qui vit à 10000 kilomètres et dont on partage les joies et les peines, que d'un voisin avec qui on ne partage rien. Le RCT, c'était un aéroport, et notre nationalité, c'étaient nos joies et nos peines communes. J'ai construit un club mondialiste. Je suis un mondialiste convaincu. Ce qui unit les gens, c'est un passé commun. Aujourd'hui, tous ces joueurs en ont un. Leur histoire, c'est non seulement ces titres qu'ils ont su gagner ensemble, mais ma plus grande fierté, leur véritable lien, c'est que sur les passeports de leurs enfants, il est marqué "Né à Toulon". Je trouve ça extraordinaire.

Dans le livre, vous évoquez votre relation avec vos joueurs, ou plutôt votre absence de relations en dehors d'un cadre strictement professionnel, ce qui peut surprendre de votre part.

M.B. : J'ai un peu rattrapé ça sur la fin parce que, quand Lemaitre était là, je m'en foutais un peu donc je passais mon temps avec les joueurs. Mais c'est la culture du CDD, ça. A peine avez-vous signé un joueur, les rapports sont faussés. La question qui se pose, c'est déjà "Est-ce que je vais le resigner ou pas ? Est-ce qu'il va rester ou partir ?" Je ne vis pas dans le présent, toujours dans le futur. Ajoutez les agents au milieu de tout ça et c'est vrai que je n'ai pas eu les mêmes rapports avec les joueurs que ce que j'ai pu avoir avec les auteurs dans l'édition.



Vous n'avez pas de regret par rapport à ça ? D'être passé à côté de relations plus fortes avec eux ?

M.B. : Ça ne veut pas dire non plus que j'étais le Père Fouettard ! J'ai passé des moments agréables, on a fait des bringues. Mon bureau leur était ouvert, toujours. Pas ma maison. Le président, ça doit rester à part. Ce n'est surtout pas un copain. Mais il y avait une forme de respect réciproque.

Vous n'avez fait aucune exception ?

M.B. : Je ne fonctionnais pas comme ça au départ. Le premier que j'ai signé, c'était Gonzalo Quesada. J'allais bouffer avec lui tous les soirs. J'avais le même rapport qu'avec un auteur. Puis j'ai compris que ce n'était pas la bonne méthode. Inviter un mec à bouffer chez vous et lui dire le lendemain qu'il est nul, ou que vous ne le gardez pas, c'est compliqué. C'est dur. Donc je me suis mis des protections.

Et quand ils quittaient le club, qu'il n'y avait plus ce rapport président-joueur, voire patron-salarié, avez-vous gardé des contacts durables ?

M.B. : Non, pas spécialement. Après, c'est compliqué. Vous savez, quand Bakkies Botha quitte le RCT, il vient me voir et il me serre dans ses bras. J'ai failli être hospitalisé. Ça m'a touché qu'il me prenne dans ses bras, mais c'était violent (sourire).

Retrouvez la seconde partie de ce grand entretien vendredi sur notre site. Mourad Boudjellal reviendra sur ses relations avec le monde du rugby.
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Message par Le Prez Jeu 3 Déc 2020 - 11:34

ANGLETERRE-FRANCE : DANTY INCERTAIN

Le centre du Stade Français, titulaire samedi dernier contre l’Italie, est incertain pour la finale de la Coupe d’automne des nations, dimanche (15h) à Twickenham contre le XV d’Angleterre. Touché à un genou, Jonathan Danty n’a pas participé à la traditionnelle séance d’entraînement à haute intensité du mercredi. En conférence de presse, le directeur de la performance des Bleus, Thibault Giroud s’est voulu rassurant. «Jonathan Danty a ressenti une douleur au genou. Il a passé des examens, ce n’est pas très grave. Il a été préservé toute la journée. L’objectif est de l’avoir en pleine forme pour vendredi lors du dernier entraînement à haute intensité avant le départ en Angleterre.»
En cas de forfait, il serait probablement remplacé par le jeune centre de l’UBB, Yoram Moefana.

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Message par Le Prez Jeu 3 Déc 2020 - 12:46

Rugby – Nationale / M.Ringeval (Chambéry): «Quand on vous donne 2 000€ pour un match, ça paraît dérisoire!»

lemagsport81

Michel Ringeval, alias « Migraine » , nous a accordé un entretien lors de notre débat sur la médiatisation de la nationale, pour nous éclairer de ses sentiments sur le sujet. Pour celui qui est actuellement le conseiller du président du SO Chambéry, le déficit de visibilité de cette compétition et le manque de droits télévisuels sont néfastes au développement de ce championnat passerelle avec la Pro D2. Entretien avec une légende du rugby qui pose son regard sur l’avenir de cette compétition naissante.

Michel, de votre expérience, une poule unique comme c’est le cas en Nationale, c’est le top pour attirer les télés et mettre en avant ce produit qu’est cette division ?
M.Ringeval (Chambéry) : C’est un peu la même position que nous avons défendu à l’occasion de la réunion que nous avons eue récemment pour les mêmes raisons évoquées par François Parry (Dijon), à savoir la lisibilité et le maintien d’un championnat qui avait commencé dans cette configuration-là dès le mois de Septembre. Pour nous, la poule unique était la meilleure solution pour préparer les deux équipes qui, éventuellement, monteront en Pro D2. Je pense qu’il était indispensable de créer un championnat intermédiaire entre la Fédérale 1 et la Pro D2 et cette poule unique, sur le format dans lequel elle avait débuté, avait selon moi un intérêt.

Michel, est-ce qu’à Chambéry, vous n’avez pas été vous aussi déçus de ne pas avoir eu le droit d’être télévisés dans cette première phase car il y avait de beaux matchs ? Je pense à un Chambéry / Bourgoin qui a été très, très serré, ça aurait mérité un bel éclairage ?
M.Ringeval (Chambéry) : Oui, effectivement et, bien évidemment, je pense que le fait qu’il n’y ait pas de match télévisé est un handicap pour tout le monde, c’est indéniable. Moi, personnellement, j’aborderai le problème de la façon suivante : il faut se rappeler que la poule unique Nationale a été mise en place à l’issue du premier confinement, et qu’à mon avis, pour tout le monde, ça a été une grosse bouffée d’oxygène parce qu’il y a eu quelque chose à proposer et à présenter à nos partenaires alors que l’on ne savait pas du tout dans quelle situation on s’embarquait. Je crois que l’inquiétude de tous les clubs était là donc, la mise en place de cette poule a été quelque chose de très positif. Après, bien évidemment, le fait qu’il n’y ait aucun match diffusé est un handicap mais vous nous avez annoncé une bonne nouvelle et on va plutôt s’appuyer sur l’avenir que sur le passé.

Michel, quand vous étiez entraîneur à Clermont ou à Grenoble, vous avez vu la puissance médiatique arriver et commencer à diffuser grandement le rugby. Vous connaissez un peu les tenants et les aboutissants qu’il y a eus à l’époque quand il y a eu la professionnalisation du rugby. Est-ce que vous pensez que les droits TV actuels en Nationale sont assez conséquents ou bien, pour vous, est-ce que c’est un brin de paille ?
M.Ringeval (Chambéry) : Non, bien évidemment, je ne pense pas qu’ils soient suffisants, comme tout le monde (rires). C’est vrai que, quand on vous explique qu’on vous donne 2 000€ pour un match, ça paraît dérisoire. Même si pour nous, à Chambéry, c’est très difficile de faire une estimation sur ce que nous permet de gagner ou de perdre un match télévisé car, à ma souvenance, je crois que nous n’avons jamais été télévisés à Chambéry. Je crois que tous les matchs où nous avons été retransmis étaient des matchs joués à l’extérieur pour, sûrement, des raisons de stade ou d’éclairage ou je ne sais quelle autre raison mais nous n’avons jamais été télévisés lorsque nous avons joué à Chambéry. Je trouve qu’il y a aussi une chose importante et c’est le créneau horaire auquel on télévise ces matchs parce-que ceux où nous avons été télévisés étaient ceux qui se jouaient le vendredi soir, à 20h45, en plein hiver. Il nous est arrivé d’être télévisés à Tarbes ou à Nice où ça allait encore mais je pense que ce n’est pas le meilleur créneau pour ne pas priver le stade de certains spectateurs. Il est évident que, quand vous avez un match en plein hiver à 20h45 chez vous, dans votre fauteuil bien au chaud, vous préférez le regarder là que d’aller au stade où il fait froid.

Huit matchs qui seraient potentiellement diffusés, c’est une bonne nouvelle et l’auto-diffusion par les clubs ou par la Fédé, c’est aussi un nouveau défi ?
M.Ringeval (Chambéry) : Effectivement mais, ce qui est quand même un petit peu inquiétant, c’est que vous nous avez dit que cette nouvelle allait être annoncée par L’Équipe alors que la Fédé n’était pas au courant. Donc, je ne sais pas quelles ont été les sources négociées entre la Fédé et la télé donc, c’est peut-être un peu inquiétant (rires). Pour Chambéry, vu que nous jouons cette année dans un stade qui est un peu provisoire, j’espère que la configuration du stade nous permettra quand même d’avoir des matchs télévisés chez nous et de pouvoir en profiter.

Vous avez commencé à anticiper l’auto-diffusion de matchs, à réfléchir à comment faire ? Parce qu’à la base, un club de rugby n’est pas une société de production donc, il va falloir un peu se réinventer ?
M.Ringeval (Chambéry) : Oui, certainement. Moi, j’avoue que je n’ai pas réfléchi à ça parce-que c’est une nouvelle que vous nous apprenez aujourd’hui. Sûrement qu’au club, des gens se sont penchés sur ce problème et qu’ils auront quelque chose à proposer, je le suppose.

On avait entendu des clubs dire que L’Équipe TV pourrait peut-être diffuser les matchs le dimanche à 18 heures parce-que, pour l’instant, il n’y avait pas grand-chose en face. C’est un créneau qui plairait à Chambéry ?
M.Ringeval (Chambéry) : Je pense que la problématique des clubs est un peu différente suivant les régions dans lesquelles nous nous trouvons. Il est évident que dans notre région, l’hiver, le soir n’est pas le meilleur créneau. A mon avis, il faut déjà oublier le vendredi soir parce qu’avec un match de Top 14 en concurrence, ça ne serait pas judicieux. Jouer le dimanche soir, comme je le disais, il ne fait souvent pas très bon et ça n’est pas très agréable au stade. Donc, pourquoi pas le dimanche à 15 heures ? Ce serait peut-être le meilleur créneau par rapport à la concurrence ou alors, si on peut, c’est le samedi soir qui me paraît le plus judicieux pour les raisons qui ont été évoquées tout à l’heure. On peut faire des repas d’après-match, on peut faire des animations, la soirée peut se prolonger donc, le samedi soir ne serait pas un mauvais créneau.

A Chambéry, qu’est-ce qu’on espère toucher dans l’avenir comme obole ?
M.Ringeval (Chambéry) : J’ai la même réponse que Jean-Henri, il est très difficile pour nous de pouvoir annoncer quelque chose aujourd’hui. Il faut vraiment que les gens se mettent autour d’une table, il faut faire une analyse entre eux de ce qui peut être attribué à la Nationale. Je pense que c’est un problème qui touche nos présidents et nos trésoriers, ça ne sert à rien d’aller annoncer des chiffres comme ça qui ne ressembleraient à pas grand-chose. Combien touche aujourd’hui un club de Pro D2 ?

1,7 millions en moyenne , mais tous les matchs sont diffusés.

M.Ringeval (Chambéry) : Sachant que maintenant, tous les matchs sont télévisés ce qui ne sera pas le cas en poule Nationale.

A moins qu’ils fassent des multiplex
M.Ringeval (Chambéry) : Oui mais là, sur 8 matchs qui vont être télévisés entre Janvier et Mai et, comme vous l’avez dit tout à l’heure, il va finalement y avoir des matchs de phases finales. Je pense que la demi-finale et la finale seront sûrement télévisées donc, il en reste 5 en 5 mois. Si vous faîtes le compte, ça ne fait pas grand-chose.

J’imagine qu’on est sur le même credo à Chambéry que Bourgoin et JH Tubert sur le naming ?
M.Ringeval (Chambéry) : Oui, c’est pareil, il est évident que l’on est pour tout ce qui peut améliorer les budgets (rires). Maintenant, il est sûr que c’est quand même assez complexe.

Comment imaginez-vous cette Nationale dans le futur ? Peut-être avec un peu moins ou un peu plus de clubs, à 12, à 16, à 14 ?
M.Ringeval (Chambéry) : Non, je pense que la véritable question n’est pas tellement là. Je pense que la Nationale va trouver sa place sur le plan sportif dans les quelques années qui viennent mais, à mon avis, ce qu’il faut trouver, c’est avec quels statuts. Est-ce que c’est une division qui va rester amateur ? Est-ce que c’est une division qui va devenir semi-professionnelle ou professionnelle ? Moi, je suis un peu inquiet quand je vois qu’à l’heure actuelle il y a beaucoup de joueurs qui se disent professionnels parce qu’on leur impose de suivre un rythme de joueurs professionnels. Avec les salaires qu’ils touchent, il ne faut pas rêver, nous ne sommes pas professionnels. Donc, je pense qu’une division semi-professionnelle avec des accompagnements universitaires, des joueurs qui travaillent à côté serait plus judicieuse que de viser ou de faire penser à ces joueurs qui jouent dans cette division qu’ils sont des professionnels du rugby. Je pense que l’on va au-devant de beaucoup de désillusions.
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Message par Le Prez Jeu 3 Déc 2020 - 12:48

BreakingNews – Rugby / Une Nationale aménagée de retour le 10 janvier 2021.

#InfoMagSport
. La Fédération Française de Rugby vient de réunir les clubs de Nationale, pour définitivement présenter et entériner les modalités de reprise de la compétition. Comme nous vous l’annoncions en exclusivité il y a 3 semaines de cela , le format de la poule unique sera donc conservé, avec des aménagements permettant de boucler la saison malgré la suspension des compétitions (depuis le 1er novembre 2020 et la 7eme journée des phases aller). La fédération, du fait de la « condition professionnelle » de la grande majorité des équipes, a donc obtenu une dérogation auprès du ministère des sports pour recommencer le championnat dès le 10 janvier 2021. Éléments d’explications sur l’ensemble des aménagements et des modalités de reprise de l’antichambre de la Pro D2, mais aussi sur la nouvelle mouture des playoffs d’accessions et la création d’une journée adaptée pour débuter ce comeback.



Une poule unique aménagée

Comme la dernière visio conférence entre les instances du rugby et les présidents des clubs de Nationale le laissait présager, le format de la poule unique à 14 est donc préservé. Par contre les 7 dernières journées de la phase aller sont donc gelées. Concernant les matchs reportés lors des 6 premières journées, ces derniers seront intercalés sur la phase retour aux dates du 27-28 février, du 10-11 avril et du 15 et 16 mai 2021.


Une « journée adaptée » pour reprendre

En outre, les phases retours sont décalées d’une semaine par rapport au calendrier initial, car la reprise débutera par une « journée adaptée » . Cette création de la FFR permettra aux clubs, avant de reprendre la phase retour, d’équilibrer le ratio matches domicile/extérieur. La nationale comptera donc 20 journées de phase régulière cette saison et chaque club débutera par cette journée d’équilibrage le 10 janvier 2021. Albi recevra donc Aubenas pour ce grand retour de l’élite fédérale avant de recevoir Nice la semaine suivante, tandis que Suresnes par exemple se déplacera à Bourg pour le choc de cette reprise avant de recevoir Cognac- Saint Jean d’Angely lors de l’initiale J14 (1er match retour) . Ce nouveau calendrier amendé en fonction du contexte sanitaire, permet de sanctuariser les plages de repos obligatoires, tout en laissant plusieurs dates de replis à 7 clubs, une seule à 3 clubs et aucune pour le CSBJ Bourgoin. En outre, le soldes des matches aller (entre J1 et J6) évite aux clubs de subir une péréquation dont les calculs peuvent souvent créer de fortes injustices.



Des Playoffs rabotés et des montées/ descentes maintenues.


Une des grandes annonces de cette visioconférence, est indéniablement le maintien de playoffs d’accession à la Pro D2. En contrepartie, ils ne concerneront plus que 4 équipes au lieu de 6. Les barrages « type Top 14 » devant définir les 4 demi-finalistes sont donc abandonnés. Le week-end du 29/30 mai 2021, le premier du championnat accueillera le quatrième et le second recevra le troisième sur un match sec, au lieu des demi-finales aller-retour initialement prévues. La finale quant à elle, se déroulera le 6 juin 2021, et décernera le titre de champion de France . Avec ce calendrier des playoffs, les accédants à la Pro D2 seront donc connus au soir des demi-finales, le 30 mai 2021, soit seulement 15 jours après la fin de la Pro D2, permettant de réduire l’handicap temps des clubs qui monteront dans l’antichambre du Top 14. Concernant les 2 descentes en fédérale 1, celles-ci pour le moment sont maintenues. Après cette phase de concertation productive entre clubs et instances, et alors que les clubs de nationale pourront à priori reprendre totalement les entraînements les 15 décembre 2020, la 3 eme division du rugby français, commence à apercevoir le bout du tunnel. Toutes ces décisions seront avalisées lors de l’AG de la FFR, le 12 décembre 2020.
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