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Message par Le Prez Jeu 3 Déc 2020 - 14:07

TOP 14: DOMINICI, "UN MODÈLE D’INSPIRATION" POUR SERGIO PARISSE

Toujours attaché au Stade Français après quatorze saisons passées à Jean-Bouin, Sergio Parisse, le troisième ligne du RCT, a été a très touché par la disparition brutale de Christophe Dominici. Avant de se déplacer à Paris, l'Italien rend hommage, au micro de RMC Sport, à la "légende" du club parisien, originaire de Toulon.


"Dominici, c'était l'icône du Stade Français, un club que j'aimerais toujours". Pour Sergio Parisse, le déplacement ce dimanche (21h05) à Jean-Bouin sera fort en émotions. Arrivé à l’été 2019 au RCT, après avoir quitté le Stade Français, après quatorze saison, l’Italien de 37 ans abordera cette rencontre avec une émotion différente. Un sentiment accentué par la disparation brutale de Christophe Dominici la semaine dernière, qu'il a croisé il y a quelques années à Paris. "J'étais choqué, attristé, j'ai joué avec Domi et il m'a entraîné. C'était l'image du Stade Français", a déclare le troisième ligne, au micro de RMC Sport, expliquant qu’il "fallait le connaître pour bien comprendre la personne qu'il était".

Des hommages ont été rendus à l’originaire de Toulon, le week-end dernier à Toulon. Un instant "émotionnellement fort", que se remémore Parisse: "Quand on est entré sur le terrain avec les photos dans les mains, j'ai regardé l'écran avec des photos de lui, des moments sous le maillot du Stade Français". Un avant-match particulier vécu avant d’affronter Pau en Top 14: "J'ai eu un coup émotionnel très fort mais les émotions on les gère jusqu'à un certain point, il faut savoir faire abstraction de ça. Ce qui n'a pas été évident avant le match".


Pour Parisse, Dominici est une "légende" du Stade Français
Le décès brutal de l’international français a affecté Parisse, qui explique qu’il l’a "côtoyé à la fin de sa carrière", lorsqu’il est arrivé au Stade Français à l’âge de 22 ans, Dominici en avait 32. L’ancien international italien décrit Domi, comme une "légende" du Stade Français, pour qui il a "beaucoup de respect, d'admiration".

"C’est le genre de mec avec lequel on aime boire un truc, partager, déconner. C'était un compétiteur hors normes, rappelle Parisse. Avec son gabarit, il n'avait peur de rien, c'était un chien sur le terrain. Il transmettait tout ça, c'était un modèle d'inspiration. Il était compétiteur sur le terrain, joyeux et il aimait faire la fête en dehors du terrain".

Parisse soutient les initiatives autour de Dominici
L’Italien, encore très attaché au Stade Français, "soutient à fond" l’idée de la création d’un Trophée Christophe Dominici, ses deux clubs de cœur. Une évidence selon Parisse puisqu’ "il est né à Toulon, a porté les couleurs de Toulon et a passé la majeure partie de sa carrière à Paris" et estime que "pour les futures générations avoir un trophée lors de ce match est chouette et fort. Et pour ceux qui l'ont côtoyé ce sera peut-être une chose en plus lors des rencontres entre ces deux clubs".

Sergio Parisse s’est aussi prononcé au sujet de renommer une tribune de Mayol au nom de Dominici. "C'est toujours fort et important de graver à jamais le nom de quelqu'un d'important au sein d'un club", a déclaré l’avant qui est l’un des plus expérimentés de la formation toulonnaise. "Inscrire le nom de Christophe à Mayol serait fort et ça ferait honneur à beaucoup de supporteurs toulonnais, estime aussi Parisse. D'ici 20 ou 30 ans, ce sera un rappel de lui, de qu'il était comme homme et joueur".

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Message par Le Prez Jeu 3 Déc 2020 - 16:55

En première ligne, la troisième ligne

AUTUMN NATIONS CUP
- Le XV de France se déplace à Twickenham dimanche (15h) pour y jouer la finale de l’Autumn Nations Cup. Il y aura un forcément un combat acharné pour la domination en conquête. Les regards seront tournés vers les deux troisièmes lignes. Le trio inédit Woki-Tolofua-Jelonch est face à l’immense défi Underhill-Vunipola-Curry.

La presse anglaise en avait la bave aux lèvres à l’aube de l’Autumn Nations Cup. Une finale contre le XV de France, pour prendre la revanche du 2 février dernier. Surtout, faire cette fois reculer l'insolente troisième ligne Ollivon-Alldritt-Cros. En somme, cette presse voulait se venger de ces hommes, plus que de la France. Puis, leur est venue aux oreilles cette histoire d’accord entre la FFR et la LNR. Se permettre de venir dans notre arène sans les meilleurs joueurs ? Etranges, ces Français. Vexant, ces Français. Alors, c’est "une farce" pour The Guardian.

Le bizut Tolofua face à la montagne Vunipola

Pour donner tort au quotidien britannique, Cameron Woki, Selevasio Tolofua et Anthony Jelonch seront en première ligne car faire reculer l’adversaire sera l’objectif numéro 1 des deux côtés. Alors forcément, tous les trois auront un rôle majeur, étouffer l'adversaire et gagner la bataille de la ligne d'avantage étant l'une des prérogatives des troisièmes lignes modernes. Ce sera un sacré "défi" comme l’évoquent Jelonch, Woki et Karim Ghezzal, entraîneur des avants chargé du secteur de la touche.

Les Anglais ne sont pas plus âgés, mais beaucoup plus expérimentés. Sam Underhill et Tom Curry ont 24 ans et 22 ans, comme Anthony Jelonch et Cameron Woki. En revanche, les deux Anglais comptent 21 et 27 sélections. Contre l’Italie samedi dernier, le Castrais glanait une 2e sélection et le Bordelo-Béglais sa 3eme. Eddie Jones a entamé il y a bien longtemps ce que Fabien Galthié met en place depuis son arrivée à Marcoussis, à savoir "caper" les jaunes, leur donner de l'épaisseur.

Underhill est en grande forme
Quant à Selevasio Tolofua, 23 ans, il fêtera sa toute première sélection. En cadeau, il fera face à Billy Vunipola, ses 55 sélections et sa renommée mondiale. Lors du dernier VI Nations, le joueur des Saracens avait le bras cassé et Courtney Lawes avait été descendu d’un cran comme flanker, décalant Tom Curry comme numéro 8. Ces choix d’Eddie Jones n’avaient pas été payants. Quoi qu’il en soit, la troisième ligne type, celle de la Coupe du monde, est de retour pour les Anglais, et c’est leur véritable point fort.

La semaine dernière, le pays de Galles a imaginé mettre les Anglais en difficulté en marquant le premier essai du match, mais les hommes d’Eddie Jones se sont mobilisés et les avants ont remis l’équipe dans l’avancée, avec notamment un Sam Underhill étincelant et infatigable. "Leur troisième ligne est complémentaire, court beaucoup", décrit Cameron Woki. Comme le note Thibault Giroud, le préparateur un XV de France, les avants anglais sont "une référence", car "capables d’alterner la haute intensité dans le combat et la haute intensité courue".

La touche, secteur déterminant
"Ce sont de joueurs de haut niveau, confirme le joueur de l’UBB. Ils se déplacent, ont l’habitude de jouer ensemble. Ils sont assez petits mais denses. Curry et Underhill sont des spécialistes du jeu au sol. Forcément, si on veut dominer, on devra gagner les rucks offensifs et défensifs." Anthony Jelonch prend la mesure de toutes les tâches à accomplir. "Il faudra arriver avant eux pour les soutiens, rester bas pour ne pas se faire contre-rucker, mettre la pression pour que leur demi de mêlée ait du mal à dégager au pied, être costauds dans les rucks, suivre dans l’intensité, ne pas reculer sur les collisions. Si on les contre dans ces domaines, qu’ils n’avancent pas, alors on pourra les contrarier."

Cameron Woki, propulsé capitaine dans ce secteur, aura une grande responsabilité. La défense sur les mauls adverses sera très importante et a été particulièrement travaillée dans la semaine. "Jusque-là, on a eu une dizaine de pénal-touche à défendre sur l’ensemble des matchs, explique Karim Ghezal. Là, on en aura peut-être 5-6 sur un seul match car c’est une équipe qui se dépossède beaucoup du ballon avec du jeu au pied". Cameron Woki sera sous pression en permanence, comme Anthony Jelonch et Selevasio Tolofua le seront dans le combat. La clé du match se trouve dans leur capacité à maintenir les Bleus à flot.

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Message par Le Prez Jeu 3 Déc 2020 - 18:50

XV DE FRANCE : GERACI ET PESENTI À L’ÉPREUVE DU FEU

Les jeunes deuxièmes lignes du XV de France, lancés la semaine passée contre l’Italie, vont se frotter aux redoutables Anglais. Mais ne font aucun complexe.



L’Angleterre, parmi ses nombreuses forces, possède l’un des plus beaux réservoirs de deuxièmes lignes au monde. Il y a forcément l’impressionnant Maro Itoje (Saracens), sûrement le meilleur de la planète ovale à son poste, mais également le redoutable Joe Launchbury (Wasps) ainsi que d’autres talents tout aussi efficaces et prometteurs comme Charlie Ewels (Bath) ou Jonny Hill (Exeter). De sacrés clients qui attendent le XV de France des pied ferme à Twickenham. Mais les Bleus ont montré, face à l’Italie (36-5), qu’ils ne sont pas en reste dans ce secteur.


En l’absence de Bernard Le Roux et Paul Willemse, incontournables depuis le début de l’année mais atteints par la limite de trois matches cet automne, le staff tricolore a lancé dans le grand bain le Lyonnais Killian Geraci (21 ans) et le Palois Baptiste Pesenti (23 ans). Et les deux néophytes ont brillé contre la Nazionale au Stade de France. Geraci a été impressionné en défense, assenant 19 plaquages, et Pesenti a lui répond présent au cœur du combat. «J'avais préparé ce match le plus sérieusement possible, avait confié à chaud le joueur de la Section Paloise. Je suis fier d'avoir pu jouer et j’ai donné le maximum pour l'équipe. C'était une superbe première, je m'en souviendrai. On voulait être dans la continuité des trois premiers matches, on a rempli le contrat.»

«On sait que ça va être compliqué mais, si on va là-bas en se disant qu'on va perdre, c'est ce qu'il va se passer»Killian Geraci

Dimanche, la marche sera bien plus haute dans le «Temple du rugby» anglais. La bleusaille va devoir confirmer et sérieusement élever son niveau de jeu. Mais cela n’effraie pas Killian Geraci : «On a de l'ambition ! On nous promet une déculottée mais on veut aller chercher une victoire. On travaille cette semaine pour ça. On sait que ça va être compliqué mais, si on va là-bas en se disant qu'on va perdre, c'est ce qu'il va se passer. Donc on y va avec des ambitions, pour faire quelque chose là-bas.» Son nouveau compère, Baptiste Pesenti, a reconnu que contre les Italiens «physiquement, c'était très dur». «Mais ça risque d'être encore un cran au-dessus en Angleterre», prévient-il.

Shaun Edwards voulait un "enforcer" comme Pesenti
Alors qu’il n’était pas dans la liste initiale de 42 joueurs pour les test-matches automnaux, Pesenti (1,95 m, 122 kg) a été appelé pour aller au charbon. Sa grande force. «C'est un joueur qui apporte de vraies garanties dans le secteur du combat. Chaque week-end avec son club, il s'engage à fond», a expliqué le manager Raphaël Ibanez. Et de préciser : «On avait besoin dans notre dispositif, face une opposition rugueuse, d'un joueur "enforcer" (exécuteur, homme de main, NDLR) comme les appelle Shaun Edwards (l'entraîneur anglais de la défense), quelqu'un qui joue dur.» De son côté, le sélectionneur Fabien Galthié rappelle que «Baptiste a suivi une formation de troisième-ligne : c'est aussi un joueur mobile, qui a des mains.»

«On visait une finale contre l'Angleterre à Twickenham, l'objectif est atteint» Baptiste Pesenti

Le joueur originaire de Saint-Claude (Jura), passé par le centre de formation de Montpellier, a apprécié le «match sérieux» réalisé pour sa première sélection : «On visait une finale contre l'Angleterre à Twickenham, l'objectif est atteint.» Le plus dur commence. Killian Geraci (2 m, 155 kg), double champion du monde chez les moins de 20 ans en 2018 et 2019, a longtemps ferraillé avec les Anglais dans cette catégorie d’âge. Place désormais au «grand» XV de la Rose, vice-champion du monde.

«On a la possibilité d'avoir un titre, souligne le Lyonnais passé le FC Grenoble (2017-2019). C'est très important, on a envie d'avoir un titre avec la grande équipe de France. Contre l’une des meilleures équipes au monde, finaliste de la Coupe du monde. On va essayer de «matcher» avec eux, essayer de leur mettre le maximum de pression. Et essayer de gagner parce qu'on a de l'espoir.» La jeune génération, décomplexée après ses titres mondiaux en U20, arrive sans pression en équipe de France. Les Bleus ne se sont plus imposés à Twickenham depuis août 2007 (15-21, en match de préparation à la Coupe du monde). Une époque bien lointaine où Pesenti et Geraci n’étaient encore que des gamins…

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Message par Le Prez Jeu 3 Déc 2020 - 21:25

LE STADE FRANÇAIS «CONCENTRÉ» SUR TOULON MAIS DOMINICI «TOUJOURS TRÈS PRÉSENT»

Le Stade Français, qui prépare un hommage pour Christophe Dominici à l'occasion de la réception de Toulon dimanche (21h05) en Top 14, reste «concentré sur (ses) objectifs» même si le décès de l'ancien ailier international est «toujours très présent», a expliqué jeudi l'entraîneur Gonzalo Quesada. «La famille du Stade Français s'est retrouvée. Même dans le drame, c'était un moment très fort à vivre, de sentir toute la famille du Stade français très unie (...) Cela montre qui était Christophe Dominici», a affirmé le technicien argentin lors d'un point presse. «C'est une semaine particulière. Mais on essaie de rester concentrés sur le match (dimanche) même si cela nous touche et même si c'est important pour le club et pour les joueurs», a commenté le centre Gaël Fickou qui faisait partie des joueurs présents à Boulogne-Billancourt.

Préparer un match en gérant les émotions, «c'est toujours le challenge d'un coach», a souligné Quesada. «Si on fait une préparation trop froide, on ne touche pas aux fibres profondes du rugbyman qui sont très importantes et si on va trop loin on touche aux cordes fines de l'émotion et on peut perdre en lucidité. Donc on essaie de respecter ce qui nous arrive, de ne pas le mettre de côté et de le traverser ensemble», a-t-il poursuivi. Dimanche, les joueurs parisiens porteront un maillot spécial et d'autres vidéos que celles diffusées le week-end dernier dans les stades de Top 14 par la Ligue, seront retransmises sur les écrans du stade Jean-Bouin. «Avec une musique qui rappellera les années de Christophe au Stade français», a détaillé le directeur général du club Thomas Lombard sur RMC Sport.

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Message par Le Prez Jeu 3 Déc 2020 - 21:27

LES MÉDIAS ANGLAIS «TRÈS FORTS POUR SE MOQUER DE NOUS», ESTIME FICKOU

Le XV de France doit faire abstraction des critiques des médias anglais «très forts pour déconcentrer l'adversaire» au moment de préparer le duel face à l'Angleterre prévu dimanche à Londres, a estimé jeudi le centre Gaël Fickou, qui ne sera pas au match. Les Bleus défieront le XV de France sans Fickou et l'ensemble de leur équipe-type, atteints par la limite des trois feuilles de match acceptées par les clubs, situation que les médias anglais ont qualifié de «farce». «Ils disent ce qu'ils veulent. Personnellement je pense qu'il faut se concentrer sur le match. Ils sont très forts pour déconcentrer l'adversaire, pour se moquer de nous. Mais il ne faut pas qu'ils oublient qu'ils ont perdu lors du dernier Tournoi des six nations (24-17)», a répondu Fickou, interrogé sur le sujet lors d'un point presse avec son club, le Stade Français.

«Ce ne sera pas forcément les mêmes joueurs, pas la même équipe. Mais cela reste un groupe France», avec «des joueurs de très grande qualité», a poursuivi l'habituel capitaine de la défense française. Un duel Angleterre-France à Twickenham, «c'est un match plaisant à jouer» mais «on s'y était préparés avant», a expliqué le centre de 26 ans au sujet du fait de ne pas pouvoir participer à cette finale de la Coupe d'automne des nations. «C'est une règle qu'il faut respecter. Vis-à-vis de mon club je ne me voyais pas leur dire «s'il vaut plaît, laissez-moi partir pour jouer ce dernier match». On savait qu'on avait trois matches à jouer, on les a faits, on les a gagnés. Maintenant il est temps de se concentrer sur le club», a-t-il conclu.

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Message par Le Prez Ven 4 Déc 2020 - 10:39

Boudjellal et le monde du rugby : "On m'a fait payer le fait de ne pas être du sérail"

GRAND ENTRETIEN (2/2) – Deuxième partie de notre entretien avec Mourad Boudjellal. Après le RCT, il revient cette fois sur ses relations tumultueuses et compliquées avec le milieu du rugby, évoque certains de ses pairs présidents et Bernard Laporte, sa rencontre la plus marquante. Et il le jure : il ne reviendra jamais dans le rugby.

De Patrice Collazo, votre dernier entraîneur, vous dites "Il a besoin de faire la guerre à tout le monde, peut-être est-ce son moteur". N'est-ce pas une phrase que vous pourriez appliquer à vous-même ?




Mourad BOUDJELLAL : Je pense qu'il est pire que moi. Je lui ai dit, "Patrice, tu fais des guerres sans arrêt". Il me semble qu'il perd beaucoup d'énergie là où ce n'est pas nécessaire. Moi, j'ai peut-être un peu changé. J'ai attrapé le 5 juin une maladie qui s'appelle la soixantaine, qui arrive à des gens très bien. Elle m'a peut-être apporté un peu de sagesse. Je pense que j'ai fait des guerres parce qu'elles étaient nécessaires. Si je ne les avais pas menées, il y a beaucoup de choses qui n'auraient pas changé dans le rugby. Je n'ai pas pu aller au bout de certaines et c'est bien dommage pour le rugby.

Mais vous avez quand même semblé en conflit permanent avec le milieu du rugby pendant 14 ans...

M.B. : J'ai été suspendu trente jours pour avoir été sur le banc. Aujourd'hui, tous les présidents le sont. Même celui qui m'a suspendu, Pierre-Yves Revol. J'ai été suspendu un mois, je crois, pour avoir mis une pub sur le cul des shorts. Tous les clubs le font aujourd'hui. Je dois avoir une dizaine de règlements qui ont été mis en place à la suite d'actions mises en place au RCT. Après j'ai été suspendu 120 jours pour avoir dit "sodomie arbitrale" (1). Suite à ça, il y a eu un grand débat sur l'arbitrage. Les arbitres ont été augmentés, on a eu plus d'arbitres professionnels. Il faut quand même savoir qu'avant cette sodomie arbitrale, les arbitres n'avaient pas de frais d'hôtels. Ça veut dire qu'on pouvait avoir un arbitre qui venait à Toulon et qui après avoir arbitré, rentrait chez lui après quatre-cinq heures de bagnole à trois heures du matin. Ce que les gens oublient, dans cette histoire de sodomie arbitrale, c'est toute la réflexion qui a été posée sur l'amateurisme de l'arbitrage et les améliorations qui ont suivi.

(1) En 2012, après une défaite contre Clermont, Mourad Boudjellal s'en prend à l'arbitre, Christophe Berdos, avec cette tirade devenue célèbre : "Ce qui est chiant, c’est que les arbitres font toujours pencher la balance. J’ai connu ma première sodomie arbitrale en demi-finale du Top 14 contre Clermont (en 2010, ndlr), ce soir je viens d’en connaître une seconde et je n’aime pas ça".


Votre fameuse sortie sur la sodomie arbitrale est un très bon exemple. Il y a le fond et la forme. Cette forme-là était-elle nécessaire pour faire parler du fond ? Et ne l'a-t-elle pas parfois éclipsé, paradoxalement ?

M.B. : Les mots ne sont jamais vulgaires. Seules les idées le sont. L'important, c'est de voir quelles idées véhiculent les mots. Goebbels, ce n'est pas ma référence historique, mais il a dit des choses horribles avec des mots choisis et très polis. Coluche, lui, a dit des mots très vulgaires, mais le fond ne l'était pas. Donc les idées ne sont jamais vulgaires. Peut-être que le rugby ne l'avait pas compris. Moi j'ai trouvé beaucoup plus vulgaire l'emploi du mot quota dans le rugby. Chaque fois qu'il a été utilisé dans l'histoire, il a eu un côté nauséabond. Plus que mes expressions à moi. Je viens de gagner contre l'EPCR qui m'accusait d'homophobie parce que j'avais dit que "pédé" était une insulte-réflexe. Si j'écoute ces gens-là, quand Renaud chante "Petit pédé", il est homophobe. Alors que la chanson est magnifique.

Tout est sans doute, aussi, affaire de circonstance. Quand vous lancez cette formule sur la sodomie arbitrale, il y a une part de provocation. Vous savez ce que vous faites, non ?


M.B. : Non. Ce qui m'avait le plus choqué, c'était la demi-finale contre Clermont à Saint-Etienne, où il y a un arbitre qui accepte un essai qui n'est pas valable. Il n'y a même pas de débat. Et derrière on ne dit rien. L'arbitre ne vient pas s'excuser. On est dans le couloir, l'arbitre nous passe devant, même pas un mot d'excuse, rien. On est en demi-finale du Top 14. Est-ce qu'il connaît les conséquences morales et économiques pour le club ? Pour moi, ça, c'était vulgaire. J'aurais juste voulu qu'on me dise : "Voilà, c'était une connerie de ma part, je suis désolé, ce n'était pas volontaire."

Votre relation avec les arbitres a-t-elle changé après cet épisode ?

M.B. : En tout cas, comme par hasard, on voit des arbitres qui viennent s'excuser aujourd'hui. Un an après cette histoire, j'ai un arbitre qui est venu me voir en me disant : "M.Boudjellal, je voulais vous dire que ce soir, je vous ai arbitré comme un cochon. Je suis passé à côté de mon match, il n'y a rien de volontaire." Ça fait plaisir. Jamais je n'ai dit un mot sur cet arbitre. Les arbitres veulent être acteurs, ils doivent assumer leurs responsabilités. Ils ont le droit de faire des mauvais matches. Mais ils ont aussi le devoir de le dire. Quand les mecs font ce qu'ils veulent et qu'ils ne s'excusent jamais, forcément, on devient paranos. Et c'était le cas. Maintenant, ça a changé.


Vous ne regrettez donc pas cette phrase ?

M.B. : Il a fallu en passer par là. Beaucoup de gens ont retenu "Sodomie arbitrale". Mais ça a été un tel choc dans ce vieux monde du rugby que ça a beaucoup bougé derrière.

" Je l'ai souvent dit : Karl Marx en a rêvé, le rugby l'a fait"


Selon vous, pourquoi a-t-il été aussi difficile de vous faire accepter dans ce milieu ? Est-ce dû à vos origines ? A votre façon de présider ? De faire ? De parler ?

M.B. : C'est d'avoir dit aux gens que j'avais compris qu'ils avaient construit un micro-monde dans lequel ils faisaient ce qu'ils voulaient, au détriment de toute équité. Et ça, je l'ai compris très vite et je l'ai dénoncé. Alors ils ont cru qu'ils pourraient me faire rentrer dans leur micro-monde pour me faire taire. Mais il n'en était pas question.

D'où vos multiples "croisades" ?

M.B. : J'ai mené beaucoup de combats. Par exemple, je me suis battu pendant des années pour avoir les comptes de la LNR. Je n'ai jamais réussi à les avoir. Ça m'intéressait de savoir comment était dépensé ou dilapidé l'argent des clubs. Je me suis battu pour comprendre comment fonctionnait l'arbitrage. Certains étaient influencés. Je me suis battu, il n'y a pas si longtemps, contre l'article 9 (sur la mise à disposition des internationaux). Personne n'est venu avec moi à l'époque. Aujourd'hui, ils attaquent tous là-dessus. J'ai attaqué le salary cap et les JIFF à Bruxelles. J'ai attaqué tous azimuts et on me l'a fait payer. On m'a fait payer le fait de ne pas être du sérail et de ne pas vouloir me fondre dans le moule, cette école Karakillo (Jean-Pierre Karaquillo, président de la section Salary Cap de la Ligue), NDLR, qui gère une partie du rugby français, voire du sport français, avec cette philosophie qui consiste à dire que l'argent est sale et abime le sport.

Ce que vous dénoncez comme une philosophie communiste...

M.B. : Je l'ai souvent dit : Karl Marx en a rêvé, le rugby l'a fait.

Ce milieu a quand même fini par vous accepter puisque vous avez été élu au Comité directeur de la Ligue en 2017. A la façon dont vous l'évoquez dans votre livre, on sent que cette reconnaissance vous a touché. Que vous êtes-vous dit à ce moment-là ? "Enfin !" ?

M.B. : Je sors de la campagne de Macron. J'étais à Bercy pour le meeting quinze jours avant. Macron vient d'être élu. Ce qui a fait la différence, c'est que certains se sont dit "Tiens, ça peut être pas mal d'avoir au Comité directeur un mec qui connait bien le Président".

C'était juste ça, vraiment ?

M.B. : Non, bien sûr. C'est aussi le fait que je devenais un vieux président, que j'avais la Pro D2 avec moi et plus suffisamment d'ennemis dans le Top 14 pour ne pas être élu. J'avais bien préparé ma campagne aussi et j'avais mis en avant le fait que Toulon n'avait jamais été représenté au Comité directeur ce qui était quand même une anomalie. Il fallait la rectifier.

" Lorenzetti, j'ai adoré l'affronter"

Vous étiez aussi un président-star, vous vous mettiez beaucoup en avant. Pourquoi ?

M.B. : C'était un subterfuge, pour qu'on foute la paix à mes joueurs. Je me disais tant qu'on s'occupe de moi, on laisse mes joueurs en paix et ils peuvent préparer leur finale, leur demi-finale... J'étais Guignol, pour pas qu'on embête mes joueurs.

Avant vous, un autre président, Max Guazzini, avait secoué aussi ce milieu, dans un registre différent. Quels étaient vos rapports avec lui ?

M.B. : On est très différents mais on est très proches. J'ai été son premier soutien quand il s'est présenté à la Ligue. J'ai un respect énorme pour Max Guazzini. Ce n'est pas un mec monoculture. Il a une culture générale extraordinaire, il a eu une vie extraordinaire. Puis il avait une vision du rugby. Il a fait avancer les choses de façon incroyable. Il a changé l'image du rugbyman. On est passé du rugbyman Paparemborde, que je respecte, au rugbyman athlète parfait. On a cru que c'était un phénomène de mode au début, avoir un beau calendrier, mais ça allait bien au-delà. Derrière le côté fantasque, fêtes et tout, il a changé le rugby, Max.

Il y a un autre président parisien, celui du Racing, Jacky Lorenzetti, avec lequel vous avez beaucoup ferraillé. Ça n'a pas toujours été tendre entre vous, mais vous donnez quand même le sentiment d'avoir du respect pour lui.

M.B. : J'ai d'abord le respect de l'entrepreneur. Il a fait des trucs incroyables. Il faut respecter ça. Il a passé les 70 ans et il a encore une vision à très long terme. Il ne s'arrête jamais. Je suis admiratif de ça. Après, c'est le patron du rugby français. De façon indirecte, il dirige le rugby professionnel de façon indirecte. Moi je le savais, d'autre non. Mais on n'était pas logés à la même enseigne. Donc on était forcément en conflit. Il a un côté chevalier blanc que je n'ai pas. Mais j'ai adoré l'affronter. Je l'ai beaucoup battu au début, moins à la fin.


De ce monde du rugby que vous quittez, garderez-vous des relations, avec d'anciens confrères présidents par exemple ?

M.B. : Je n'ai plus de relations dans le monde de l'édition et je n'en garderai pas dans le rugby. Les seules que je conserve, ce sont quelques journalistes avec qui je bosse, et Bernard Laporte. On se voit en dehors, en Corse. Pour le reste, quand les choses sont finies, ça ne sert à rien de s'y attarder. Ce qui m'intéresse, c'est demain.

" Laporte va passer autant de temps avec un passant qu'avec un ministre"


Bernard Laporte, cela restera votre rencontre la plus forte dans le rugby ?

M.B. Ça va au-delà. Quand je l'ai signé, Bernard n'avait pas une bonne image. J'étais un peu méfiant. Au bout d'un an, je me suis demandé pourquoi il avait cette image. Quand on le côtoie au quotidien, il est très différent de l'image que beaucoup donnent de lui. Je lis parfois des commentaires sur lui, je me dis "Ce n'est pas Bernard Laporte, ça." Ce que j'aime chez lui, c'est qu'il peut parler à n'importe qui sans se soucier de son rang. Il va passer autant de temps avec un passant qu'avec un ministre. Il s'intéresse aux gens, pas à leur statut.

Vous prenez sa défense dans votre livre dans "L'affaire Altrad"...

M.B. : Bernard Laporte a un grand défaut : il a une confiance aveugle dans les gens. Et comme il n'est pas tordu, il a pu se faire avoir parfois, c'est clair et on a pu lui faire porter le chapeau, alors qu'il faisait simplement confiance aux gens. On a bossé cinq ans ensemble. S'il avait fait des trucs tordus, je l'aurais su. On avait une telle relation de confiance qu'il aurait pu me proposer des trucs. Il ne l'a jamais fait. Jamais. Jamais. Jamais. J'en tire mes conclusions.

Quel genre d'entraîneur était-il ?

M.B. : Humainement, il avait un management incroyable. C'est le plus dur que j'ai eu mais aussi celui qui donnait le plus d'amour. Quand il était en colère, c'était particulier. Il est un peu frappé, et moi j'aime les mecs un peu frappés. Les lendemains de défaite, à la vidéo, les mecs arrivaient tôt, et pas pour avoir les places devant mais pour bien se mettre au fond. Mais il les voyait.



Et comme président de la FFR, quel regard portez-vous sur son travail ?

M.B. : Je pense qu'il a fait un boulot exceptionnel. On aura la Coupe du monde en 2023. Il a réveillé l'équipe de France. Il a aidé énormément le rugby amateur. Puis personne ne peut dire qu'il ne connaît pas le rugby. C'est peut-être notre problème d'ailleurs. Pour la première fois, on a un président de la fédé qui connaît peut-être mieux le rugby que les entraîneurs.

Vous souhaitez aller dans le football désormais. Mais imaginons que dans trois ans, dans cinq ans, le RCT soit en difficulté. Un retour de Mourad Boudjellal au club serait-il envisageable ?

M.B. : Le jour où vous refaites ce que vous avez fait, c'est que vous êtes mort. Et je n'ai pas encore envie de mourir. Je n'ai pas envie d'essayer de revivre des émotions. Je veux en vivre de nouvelles. Le sentiment de jeunesse après lequel on court tous, c'est la quête de joies et d'émotions inconnues. Dans le rugby, je connais toutes les émotions. Donc, non, je ne retournerai jamais au rugby. Jamais.

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Message par Le Prez Ven 4 Déc 2020 - 10:42

Mondial 2023 : les poules connues dans 10 jours

COUPE DU MONDE - Les Bleus vont bientôt être fixés. Le tirage au sort des poules de la Coupe du Monde 2023 va avoir lieu le 14 décembre prochain à Paris. Le tirage se fera en fonction du classement mondial établi au 1er janvier 2020. Vous pourrez suivre l'évènement en direct sur les chaînes de World Rugby. Le XV de France est dans le chapeau 2 donc héritera forcément d'un gros poisson.


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Message par Le Prez Ven 4 Déc 2020 - 12:38


LIGUE DES NATIONS : COTTER REVIENT SUR LA LOURDE ÉPIDÉMIE DE COVID-19 QUI A TOUCHÉ LES FIDJI


Après avoir vu leurs trois matches de poules (France, Italie, Ecosse) de la Coupe d’automne des nations annulés en raison de cas de Covid-19, les Fidji pourront finalement disputé leur match de classement samedi contre la Géorgie, à Edimbourg, afin d’éviter la cuillère de bois dans cette compétition inédite. La sélection du Pacifique, qui a compté jusqu’à 22 joueurs et sept membres du staff positifs, étaient depuis presque un mois en quarantaine dans son hôtel de Saint-Etienne. Dans les colonnes de L’Equipe, le sélectionneur Vern Cotter a expliqué comment les choses se sont déroulées pour son équipe.

«C’était une embuscade ! On s’est réunis à Limoges fin octobre, en trois temps. On aurait dû avoir des chambres individuelles, mais finalement elles étaient partagées par deux joueurs et on partageait le resto avec les clients. Heureusement, si on peut dire, le reconfinement nous a aidés et on a réglé ça avec l’hôtel. Mais ensuite, on a dû laisser repartir des joueurs jouer avec leurs clubs de Top 14 pour la journée du 31 octobre. Donc il y avait trop de va et-vient dans notre bulle… Surtout, le dimanche avant notre match contre la France, on a dû se déplacer en car de Limoges à Saint-Étienne», raconte-t-il.

Et de poursuivre : «Trois jours avant ce trajet, on avait tous été testés négatifs. Ce n’est pas leur comportement des joueurs qui a causé le foyer, c’est le trajet en car. Un car, c’est le pire endroit, jamais aéré, jamais vraiment nettoyé. Deux jours après, un premier cas réapparaissait. Le jeudi avant le match contre la France, c’était cinq cas. Là, on a compris que le virus circulait… Ça nous a filé un coup, incroyable… Tout le monde a été touché, sauf le vieux doc’ (Rires). Finalement, on ne nous a pas donné les mêmes chances qu’à tout le monde. En examinant tout ce qui s’est passé, on est arrivés à la conclusion qu’on aurait dû se réunir trois semaines avant le premier match dans une bulle sans jamais en sortir.»
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Message par Le Prez Ven 4 Déc 2020 - 12:41

XV DE FRANCE: SIX CHANGEMENTS FACE À L'ANGLETERRE, MOEFANA PRÉFÉRÉ À BARASSI

Le staff du XV de France a opéré six changements dans la composition de l'équipe qui affrontera l'Angleterre, dimanche (15h) à Twickenham en finale de l'Autumn Nations Cup.


Le staff du XV de France a dévoilé une nouvelle composition inédite pour la finale de l'Autumn Nations Cup face à l'Angleterre, dimanche (15h) à Twickenham, avec une moyenne de 24 ans et 5 sélections. Il a opéré six changements dans son équipe de départ par rapport à celle qui avait débuté contre l'Italie (36-5), la semaine dernière.

Fabien Galthié y a été contraint en raison de la convention FFR-LNR qui le prive des cadres ayant cumulé trois feuilles de match lors des matchs automnaux. Capitaine la semaine dernière, Baptiste Serin a atteint le quota de matchs et sera absent, tout comme l'ailier Teddy Thomas. Pour les remplacer, Baptiste Couilloud a été titularisé comme demi de mêlée et capitaine alors qu'Alivereti Raka sera aligné à l'aile.

Moefana, seulement six matchs de Top 14
Les pépins physiques ont aussi poussé l'encadrement des Bleus à s'adapter. Jean-Pascal Barraque, blessé et forfait, est remplacé au centre par le Bordelo-Béglais Yoram Moefana (20 ans, 1 sélection), qui ne compte que six apparitions en Top 14 et qui a été préféré au Lyonnais Pierre-Louis Barassi (22 ans, 1 sélection. Yoram Moefanar sera associé à Jonathan Danty, apte malgré une alerte à un genou ces derniers jours.

Des changements ont également été effectués à l'avant. Le troisième ligne toulousain Selevasio Tolofua fêtera sa première sélection au poste de numéro 8 faisant glisser Anthony Jelonch sur un côté et poussant Sekou Macalou sur le banc des remplaçants. Si l'attelage Pesenti-Geraci est reconduit en deuxième ligne, deux changements ont été effectués en première ligne. Le talonneur rochelais Pierre Bourgarit prend la place de Peato Mauvaka alors que le jeune pilier gauche du Racing 92 Hassane Kolingar a été préféré à Rodrigue Neti.

Le XV contre l’Angleterre:

Dulin - Raka, Moefana, Danty, Villière - Jalibert, Couilloud (cap) - Jelonch, Tolofua, Woki - Pesenti, Geraci - Aldegheri, Bourgarit, Kolingar

Remplaçants:

Mauvaka, Neti, Atonio, Ducat, Macalou, Bézy, Carbonel, Barassi

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Message par Le Prez Ven 4 Déc 2020 - 13:16

Raphaël Ibañez : « Une équipe talentueuse à laquelle nous croyons »

L’encadrement du XV de France est revenu sur les raisons de ses choix pour la composition d’équipe pour la rencontre face à l’Angleterre dimanche. Fabien Galthié et Raphaël Ibañez ont confiance en leur équipe.
Semaine de préparation

Fabien GALTHIÉ (Sélectionneur – entraîneur du XV de France)
: « C’est toujours l’occasion de faire évoluer notre méthodologie depuis que l’on a commencé. Cette semaine est différente de la première que nous avons vécue fin octobre dans l’organisation, le temps sur le terrain. Tout est affaire de détails et cela permet de mieux préparer les joueurs. Nous voulons gagner vite des titres et des matches et pour notre deuxième compétition, nous pouvons aussi la gagner et ce toujours face aux Anglais. Même si le chemin est plus important, nous arrivons sur notre deuxième compétition en pouvant jouer le titre alors cela nous va très bien. Tout ce qu’il s’est dit, on est revenu dessus avec les joueurs évidemment. Après le rugby est un sport de procédures, d’organisation et avec un gros travail analytique. Le peu d’expérience commune, nous avons voulu y pallier en travaillant pour exploiter au mieux le temps passé ensemble pour mettre en place une stratégie. Le match de février dernier nous a aidé à aller dans ce sens. Tous ces éléments on les mélange pour préparer une semaine où à la fin nous sommes le plus prêt possible et nous le serons dimanche ».

Raphaël IBAÑEZ (Manager général du XV de France) : « Les joueurs ont été exemplaires dans leur préparation et ils méritent tous leur cape. Il faut également reconnaître que vu de l’étranger cette finale peut être regardée comme, « une farce ». On peut les comprendre. Nos deux sélections nationales ne sont pas sur le même pied d’égalité et cela ne date pas de ce match. Vous le savez, depuis le début de notre période internationale, nous n’avons pas pu bénéficier de deux semaines de préparation. Malgré tout cela, nous avons gagné nos matches pour arriver en finale. C’est le résultat de l’état d’esprit des joueurs et de tous les efforts fournis jusqu’ici. C’est une équipe talentueuse à laquelle on croit et qui peut-être renversera les montagnes ce dimanche. On ne va pas se laisser faire ».

Capitanat
Raphaël IBAÑEZ
: « Bien évidemment le statut de capitaine est toujours spécial au sein d’une équipe, encore plus lorsqu’il s’agit de l’équipe nationale. C’est un honneur alors nous avons cherché à dédramatiser avec lui, en échangeant avec lui et il a accepté ce statut. Tous ses coéquipiers l’aident pour que tous soient en bonne disposition pour le match. Le capitanat n’isole pas, il regroupe bien au contraire et il l’a très bien perçu tout au long de la semaine avec des coéquipiers ».

Génération Champions du monde U20
Raphaël IBAÑEZ
: « Il n’y a pas de hasard au plus haut niveau. C’est le fruit d’un développement personnel de ces joueurs qui intègrent le plus haut niveau. C’est aussi le fruit d’un gros travail des équipes de France jeunes orchestré autour de Sébastien Piqueronies. C’est une continuité, les équipes nationales mettent le joueur au centre du projet et aujourd’hui on en voir les résultats positifs que ce soit à XV ou à 7 ».

Les changements
Fabien GALTHIÉ
: « Il y a la règle des 3 feuilles de match à prendre en compte. Ensuite Pierre Bourgarit fait de bonnes rencontres avec la Rochelle depuis le début de saison. Depuis le début de sa carrière, il a montré un beau potentiel en étant endurant, dur et habile. Il mérite donc de revenir en Bleu et cela se conjugue aussi à la blessure de Teddy Baubigny. Il est alors intéressant de le voir débuter.

Aliveriti Raka est revenu pendant quelques temps lors du Tournoi. Ensuite il est venu pour être partenaire d’entraînement et les sessions du mercredi sont intenses ; on a alors considéré qu’il est prêt au regard de qu’il a produit même s’il a peu joué depuis le début de saison. D’autres garions sont dans la même situation comme Baptiste Pesenti ou Yorem Moeafana. On met tout cela en considération avec le temps en commun pour produire un ensemble cohérent.

Hassane Kolingar fait preuve d’une étonnante maturité. Il a entamé un travail personne pour avoir une maturité très dense malgré son jeune âge. C’est un des meilleurs gauchers du championnat. Ces jeunes sont des éponges sensoriels et analytiques, ils sont bluffants dans leur capacité d’appréhension. Ils vont vite et il faut aller vite ».

Jeu au pied
Fabien GALTHIÉ
: « Dans notre stratégie nous n’avons pas beaucoup de temps, alors on recherche l’espace derrière le premier rideau, à savoir le champ profond. On fait en sorte d’avoir une organisation pour aller là-bas à travers un jeu de possession et un jeu de dépossession. C’est l’enjeu de ce rugby qui évolue avec les nouvelles règles et les joueurs à disposition ».

Les Anglais ont défini très tôt une organisation et une méthode de travail. Eddie Jones a mis en place rapidement une alternance pied/main. Il peut y avoir quasiment sur le terrain 4 numéros 10. C’est un très bon équilibre entre la puissance des avants et l’explosivité des trois quarts. Ce n’est pas pour rien que depuis 2015 elle est tout en haut et perd peu de matches ».

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Message par Le Prez Ven 4 Déc 2020 - 16:58

EDDIE JONES : «NE JAMAIS SOUS-ESTIMER UNE ÉQUIPE FRANÇAISE»

Malgré le manque d'expérience criant de l'équipe française alignée dimanche qui ne comptera quasiment que des joueurs à moins de cinq sélections, le sélectionneur de l'Angleterre Eddie Jones n'y voit «pas un avantage». «Personne ne débutera avec de l'avance, tout sera comme d'habitude au coup d'envoi dimanche», a déclaré l'Australien vendredi à la presse, rappelant la victoire des Bleus en Nouvelle-Zélande (27-22) en juin 2009 avec un effectif considérablement remanié. «Lors du premier match de la tournée, ils n'avaient pas beaucoup de leurs joueurs chevronnés disponibles et ils ont gagné ce test-match», a-t-il souligné. «Nous savons que les Français sont capables de grandes choses. Ils ont une grande profondeur dans leur Top 14», a expliqué Jones. «On ne peut jamais sous-estimer une équipe française», a-t-il prévenu.

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Message par Le Prez Ven 4 Déc 2020 - 17:12

Osez, tentez, jouez

L'édito de Léo Faure...
Généralement, ces Angleterre-France (ou l’inverse) ne viennent qu’une fois par an, pour le frisquet Tournoi des 6 Nations. Toute la semaine, on ressort alors la boîte à souvenirs ; elle recèle aussi quelques gifles, quand on entend traiter correctement du passif de ces affrontements et leur lot de rivalité : les aubades du virtuose Wilkinson, un jour, puis le calvaire du même homme l’année suivante, sous l’étreinte suffocante d’un Serge Betsen qui lui faisait expérimenter les hantises d’une défense individuelle, forte sur l’homme et ses épaules qui frappaient le sternum à chacune de ses prises de balle.

Un peu plus loin, on raconte la sublimation de Dimitri Yachvili, les grands mots du duo rival Moscato-Moore et, plus proche de nous, en début d’année 2020, les bons mots d’un Eddie Jones qui promettait l’enfer physique aux jeunes Français. Avant d’en expérimenter lui-même le retour de flamme.
Cette année 2020, si tourmentée, offrira donc ce bonheur rare d’un second Angleterre-France dont se repaître. Ce ne saurait jamais être un match comme les autres et, pour s’en assurer, on s’affranchit sans mal des contextes. Celui de dimanche sera un rien farfelu, c’est sûr. Et alors ? Quand bien même les Bleus iront à Londres avec des armes qu’il reste à affûter, quand bien même Twickenham sera dépeuplé pour la finale d’une compétition sans âme et sans histoire, et dont on ignore jusqu’à l’existence d’un trophée pour le gagnant, c’est un rendez-vous majeur qui attendra la bleusaille de l’autre côté du Channel.

Il ne sera pas question de victoire à tout prix. Le contexte bleu, qui a imposé à Fabien Galthié une large revue d’effectif cet automne, appellera aussi l’indulgence. C’est plutôt cette audace, rare il y a six jours face au Stade de France, qui sera réclamée. Sur la pelouse londonienne, c’est une équipe de France entreprenante dont on rêve, loin du récital de bonnes leçons dont elle a fait preuve face à la trop faible Italie. Que cette jeunesse soit jeune. Qu’elle ose, tente, joue. Il y a si peu à perdre.

Une défaite, même nette, ne réclamerait pas sanction. Une victoire, elle, serait un nouveau jalon de classe dans la construction de cette équipe. Et la promesse de lendemains bleus, pour quelques-uns de ces jeunes envoyés au feu. Improbable ? Il convient d’y croire toute de même. Et c’est Churchill, grand francophile sous les ordres de sa majesté, qui en faisait la promesse : « l’Angleterre s’écroule dans l’ordre, la France se relève dans le désordre. » Le désordre est grand. Il convient donc de regarder haut.

LÉO FAURE
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Message par Le Prez Ven 4 Déc 2020 - 17:23

Comment Kolingar a bluffé Fabien Galthié…

XV DE FRANCE - Retenu pour défier l’Angleterre dimanche à Twickenham, le pilier du Racing 92 Hassane Kolingar connaîtra sa première titularisation avec le XV de France. À 22 ans, l’enfant du Val-d’Oise a agréablement surpris le sélectionneur de par sa maturité.


Et dire qu’il a touché son premier ballon de rugby il y a seulement sept ans... Dimanche, Hassane Kolingar (22 ans, 184cm, 115 kg) honorera sa première titularisation avec le XV de France, dans le temple du rugby. Lui, le gamin du Val-d’Oise passé par la Boxe, comme son père, et dont l’idole n’est autre que Mike Tyson. En juillet dernier, dans les colonnes de Midi Olympique, Kolingar confiait avoir vécu un parcours “hors du commun”. Sa trajectoire n’a pas laissé Fabien Galthié insensible.

“Ahhh… (presque admiratif), il fait preuve d’une étonnante maturité. Il a déjà entamé un développement personnel très dense, de par son histoire. Il a une histoire. On aime bien les histoires des gars. Lui, il a une belle histoire”, a insisté le sélectionneur au moment de présenter son équipe. Et d’ajouter : “ Ça l’a amené très vite à assumer une posture, à grandir, à devenir l’un des meilleurs piliers gauche du championnat de France ”.

"Hassane a une belle histoire. Ça l’a amené très vite à assumer une posture, à grandir"
Pilier moderne par excellence, champion du monde U20 en 2018 mais frappé lors de la compétition par une rupture des ligaments croisés du genou droit, le joueur du Racing 92 a su rapidement prendre ses marques en équipe de France pour répondre aux exigences du très haut niveau.

Malgré son jeune âge, il fait preuve de beaucoup d’écoute. Ça fait deux semaines qu’il vit avec nous. Ce qui est incroyable, c’est qu’on voit comment ces jeunes gens grandissent et absorbent tout ce que l’on partage ensemble. Ce sont des éponges sensorielles, analytiques. Ils sont bluffants par leur capacité d’assimilation. C’est pour ça qu’ils sont avec nous. Il faut aller vite. Ils vont vite”, a expliqué Fabien Galthié.

"Malgré son jeune âge, il fait preuve de beaucoup d’écoute"
Prêté quelques mois au RC Vannes en fin de saison 2018-2019 avant de revenir sous le maillot Ciel et Blanc, Hassane Kolingar, dont le mentor est l’actuel directeur sportif du Racing 92 Yannick Nyanga, a véritablement explosé la saison passée avec 13 feuilles de match avant la crise du Covid-19. Avec son gabarit hors-norme, le Racingman a surtout appris à aimer la mêlée, lui qui confiait en février 2019 détester cette épreuve de force. Dimanche, à Twickenham, il passera un sérieux test face au pilier anglais Kyle Sinckler.

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Message par Le Prez Ven 4 Déc 2020 - 17:29

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Message par Le Prez Ven 4 Déc 2020 - 18:54

Duel de légendes : Montgomery - Corleto, aux bons souvenirs de 2007

INTERNATIONAL - Nouveau volet du duel de légendes avec deux arrières cette fois-ci. D'un côté, le Springbok Percy Montgomery et son pied on ne peut plus adroit. De l'autre l'argentin Ignacio Corleto et sa vitesse hors pair. Deux joueurs aux registres bien différents qui auront brillé au niveau international, notamment lors de la Coupe du monde 2007 disputée en France.


Le CV :
Percy Montgomery : Le CV du natif de Walvis Bay en Namibie est assez épais. Durant ses premières années au sein du haut niveau, c'est chez les Stormers que Montgomery va faire ses armes. Après une aventure de deux ans au pays de Galles avec les Dragons de Newport entre 2003 et 2005, il repart au pays avec les Natal Sharks. Les deux saisons disputées sont de très haut niveau avec plus de 100 points inscrits par saison. La fin de sa carrière en club sera marqué par un passage en France, à Perpignan au terme d'une saison assez terne, et un dernier passage à son club des débuts, les Stormers. En club, Montgomery n'aura rien remporté, échouant au mieux en finale du Super 14 en 2007. Il était de l'équipe des Sharks qui s'est inclinée à la dernière seconde sur un essai des Bulls par Bryan Habana.

Mais la carrière internationale de l'arrière et buteur est sensationnelle. Percy Montgomery, avec les Springboks, c'est 102 sélections et 893 points inscrits, ce qui fait de lui le meilleur réalisateur de l'histoire de la sélection de la nation arc-en-ciel devant Morné Steyn et Handré Pollard, toujours en activité. Depuis ses débuts en 1997 face aux Lions Britanniques jusqu'à sa retraite internationale en août 2008, Montgomery aura était une valeur sûre des Springboks. À son palmarès, deux Tri-Nations (1998 et 2004) mais surtout la Coupe du monde 2007 en France.

Ignacio Corleto : Celui que l'on appelle "Nani" à su également se faire un nom. La carrière de l'argentin s'est dessinée en France. Après un passage à Buenos Aires, le natif de cette même ville est arrivé dans l'hexagone en déposant ses valises à Narbonne en 2000. Rapidement repéré par une bonne partie des clubs de l'élite, il rejoint le Stade français en 2002, une aventure qui va être couronnée de succès. Entre 2002 et 2009, Corleto va jouer 99 matchs avec le club de la capitale. Titulaire indiscutable durant de nombreuses saisons, Corleto va soulever à trois reprises le Bouclier de Brennus (2003, 2004 et 2007) et connaîtra un échec en finale en 2005.

En équipe nationale, Corleto va honorer sa première cape en septembre 1998 contre le Japon (défaite 44-29). Vont suivre une dizaine d'années au sein des Pumas avec 35 sélections et 11 essais, un faible chiffre expliqué par le peu de match que jouait l'Argentine et par quelques blessures du côté du joueur. Un palmarès vierge avec les Pumas mais une carrière internationale remarquée et remarquable.


Buteur en feu face aux crochets de feu

Malgré leur poste identique, les deux joueurs se sont illustrés d'une manière fondamentalement différente. Le sud-africain Percy Montgomery s'est fait un nom dans le gotha du rugby mondial grâce à la précision de son jeu au pied d'abord dans le jeu courant mais surtout face aux perches. Comme évoqué plus haut, Montgomery détient le record de points avec les Springboks. Outre ces 25 essais tout de même au niveau international, il était le métronome d'une équipe qui ne comptait pas tellement de buteurs avec Butch James ou encore Fourie Du Preez qui n'avait pas cette responsabilité. Lors des seuls tests internationaux de 2004, l'ancien catalan va compiler 129 points en neuf matchs.

Ignacio Corleto s'est illustré dans un tout autre registre. Sa carrière de réalisateur se limite à deux drops inscrits, un avec Paris et un autre avec l'Argentine. Mais c'est dans le jeu courant et au large que Corleto a brillé notamment avec des crochets qui pouvait en laisser plus d'un sur place. Ses relances incessantes ont fait sa renommé. Avec le Stade français, Corleto et sa chevelure reconnaissable ont visité l'en but adverse à 33 reprises. On peut se souvenir notamment des essais en finale du championnat de France en 2003 contre Toulouse et en 2004 contre Perpignan. Avec l'Argentine, il a su également se montrer notamment en 2007, le XV de France doit s'en souvenir.

Une Coupe du monde 2007 pour l'histoire
La Coupe du Monde en France en 2007 va permettre aux deux joueurs de briller. Pour Percy Montgomery, c'est la consécration totale. L'arrière va finir meilleur réalisateur de la compétition avec 105 points devant Felipe Contepomi ou encore un certain Jonny Wilkinson. Il marque certes un doublé face au Samoa lors du premier match mais sa botte va être essentielle aux Boks. Impérial contre les Anglais et les États-Unis en phase de poules, Montgomery sort les Boks de la nasse en quart face aux Fidji, assure le coup face à l'Argentine et porte les siens lors de la finale avec quatre pénalités réussies. L'Afrique du Sud devient champion du monde mais pourra dire un grand merci à son buteur maison, tout simplement magistral durant toute la compétition.


Pour Corleto, le succès ne sera pas tel car les Pumas se font justement éliminer en demie finale par les Sud Africains. Corleto va jouer tout les matchs de sa sélection lors de la compétition mais il va faire très mal à une équipe en particulier : la France. Lors du match d'ouverture, il va inscrire l'unique essai du match qui va envoyer les Pumas premier de la Poule D et la France face aux All Blacks en quarts de finale. Ensuite, lors du match pour la troisième place, il va participer au festival des Pumas face à cette même équipe de France en marquant l'un des cinq essais des siens. Avec en prime un essai contre la Namibie, la Coupe du monde de "Nani" Corleto sur un plan personnel est une réussite.

Deux joueurs de grande classe qui se seront illustrés différement donc. Dans ce duel, l'avantage semble aller à Percy Montgomery avec une énorme carrière internationale et ce record de points en sélection. Et quand on gagne une Coupe du monde, on part avec de l'avance. Mais les puristes et les fins connaisseurs du championnat de France auront peut-être une préférence pour l'Argentin, présent dans les tribunes lors du match des Parisiens contre Toulouse, et qui aura marqué l'histoire du Stade français des années 2000.

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