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Message par Le Prez Jeu 29 Juil 2021 - 14:05

Drouin : "Elles ont voulu mettre du rythme mais c'est clairement notre point fort"

JO 2020 – Les Bleues ont largement disposé du Brésil (40-5). Elles se positionnent idéalement pour se qualifier en quarts de finale. Pour Caroline Drouin, capitaine tricolore lors de cette deuxième rencontre de poules, la première journée de tournoi est un succès.

Quel est votre ressenti après cette première journée réussie et un premier pas vers la qualification ?

On n'est pas encore tout à fait qualifiées en quarts. Pour bien finir le travail il faudra une victoire demain (contre le Canada, ce vendredi à 2h30).

La victoire contre les Fidji fut acquise non sans mal. Les Fidjiennes vous ont-elles surprises ?

Oui, derrière l'écran on a pu se dire que l'équipe de France n'était pas en forme. Pour autant, je vous assure que les Fidji étaient vraiment en forme. Elles nous ont proposé une très belle opposition. Elles ont même fait le taf contre le Canada. C'était un gros match, un gros combat. Et mine de rien ça nous a servi car ça nous a lancé dans la compétition.

On parle beaucoup des conditions climatiques à Tokyo. Cela explique-t-il votre première rencontre en demi-teinte ?

Non, on était bien préparées physiquement et mentalement pour ça. On sait depuis longtemps que ça se joue à Tokyo et que les conditions des Jeux seraient uniques. Les conditions ne peuvent pas être une excuse. Puis nous avons bien bossé à Paris en chambre environnementale. On a pu aussi joué à Dubaï cette année malgré le Covid. Ce n'est pas quelque chose qui nous perturbe en ce moment.


En revanche, vous avez pu dérouler contre les Brésiliennes...

On avait aussi à cœur de bien finir la journée. On savait que le Brésil n'avait rien à perdre et allait tout donner contre nous. C'est ce qu'elles ont fait. Elles ont voulu aussi mettre du rythme mais c'est clairement notre point fort. On a bien réussi à contrer leurs attaques soutenues. Il fallait cette victoire pour se rassurer. Et confirmer après la victoire serrée contre les Fidji ce matin.

Justement, ce turnover a permis de voir que le groupe France était homogène...

On a la chance d'avoir un groupe assez riche qui nous permet de faire des rotations à tous les postes. C'est sur ça aussi qu'on mise. La compétition dure trois jours donc on aura besoin de la fraîcheur de tout le monde. On en profite pour faire tourner, voir plusieurs têtes au sein de l'équipe. Fanny Horta, qui est habituellement capitaine, était sur le banc des remplaçantes pour finir le match. J'ai eu l'opportunité de passer capitaine.


Cela crée-t-il de l'émulation au sein du groupe ?

Oui c'est de bon augure. Pas toutes les équipes ne peuvent se le permettre. Malgré les rotations l'équipe ne change pas. On peut adapter l'équipe en fonction de l'adversaire contre lequel on joue.

Êtes-vous déjà concentrées sur le prochain match contre le Canada ?

L'objectif a toujours été de finir premières de poule. Ça te donne un futur un peu meilleur que quand tu finis 2e. Mais ça restera toujours un gros quart quoi qu'il arrive. Oui on vise une victoire contre Canada. On a su qu'elles ont perdu contre les Fidji mais ça ne change rien.

Est-ce difficile de passer de l'émerveillement du début des Jeux à la concentration de la compétition ?

Notre préparation se situait à deux heures de Tokyo (près du Mont Fuji, N.D.L.R.). Pour le coup c'était agréable d'être à l'extérieur du village et ne pas sentir trop la pression des Jeux. En plus, vu les conditions Covid dans le village, cela nous a permis de rester entre nous. Nous sommes arrivées juste cette semaine au village, et au final ce n'est pas plus mal. On savait l'objectif, qu'on avait deux ou trois jours pour s'adapter à l'atmosphère olympique et vite basculer sur la compétition. Ce qu'on a plutôt bien réussi. Nous avons même eu la chance de participer à la cérémonie d'ouverture. On en a pris plein les yeux. Puis on s'est vite concentré sur le début de tournoi.


Pensez-vous déjà aux quarts de finale et à vos adversaires potentiels ?

On pense surtout au dernier match de poule. À tête reposée ce soir on fera les calculs mais le Canada, c'est un gros match demain matin. Il faut concrétiser et assurer cette première place de poule pour faire un bon quart de finale derrière.

En tant que capitaine, comment avez-vous senti le groupe lors de cette première journée réussie ?

Vraiment très bien, dans la lignée de notre préparation. On est prêtes, on a bossé pour, on sait ce qu'on a à faire. Maintenant on laisse couler un peu les choses.

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Message par Le Prez Jeu 29 Juil 2021 - 15:49

Courteix : "Monter en puissance"

JO 2020 - Après une première journée olympique, l'entraineur de France 7 David Courteix et sa joueuse Shannon Izar nous livrent leur premières impressions.


Dans cette poule de 4, les deux premiers matchs du jour (Fidji puis Brésil) étaient les plus abordables pour les Bleues. Néanmoins si les Iliennes n'ont pas la popularité de leurs homologues masculin, cette première opposition avait tout du match piège. "C'est un match qu'on aurait pu perdre, affirme la joueuse. C'est sûr qu'on aurait préférait l'emporter avec plus de marge mais c'est une équipe imprévisible. J'ai senti l'équipe relâchée, confiante. Il ne fallait pas paniquer lors de cette dernière action, où l'on défendait devant notre ligne. On a fait ce qu'il fallait pour récupérer ce dernier ballon."

Un tournoi qui débutait donc par une victoire 12-5. Ensuite face au Brésil, cet état d'esprit serin s'est vraiment ressenti. "On savait que les Brésiliennes tenteraient le tout pour le tout contre nous, poursuit-elle. Il fallait qu'on soit patientes et très impliquées en défense. On se nourrit de leurs erreurs ensuite, les deux premiers essais sont deux ballons de récupérations, tombés. Une bonne première journée sans mauvaise surprise." Avec une seconde large victoire à la clé 40 à 5.

"Les éléments avec nous"
Une première journée où elles n'ont été que peu inquiétées, juste ce qu'il faut selon David Courteix, l'entraîneur : "On avait besoin de cette première opposition solide pour entrer dans ce tournoi. Toute la journée, les éléments étaient avec nous et en plus de ça, on a fait preuve de beaucoup de maîtrise avec de gros efforts physiques. Le travail est fait." À partir de demain la compétition sera tout autre.

Si elles veulent aller au bout, elles ne devraient croiser plus que des tops nations mondiales. À commencer par leur dernier match de poule, demain à 2h30 contre le Canada. Même si elles sont déjà qualifiées, pas question de galvauder ce match. "Ah non surtout pas. Tout d'abord ça ne ressemblerait pas à notre ADN, poursuit David Courteix, et puis battre le Canada, nous permettrait d'affronter une équipe moins en confiance en quart de finale. Les tournois de sevens c'est une question de monter en puissance. Si on veut aller au bout le Canada fait partie de cette montée en puissance. On enchaînera (en fin de matinée heure française) par le quart de finale. On s'est préparé pour ça, on ne les manque jamais sur le circuit mondial. Tout se passe comme prévu. On a eu une première journée physique, intense, mais comme tout le monde. Les Canadiennes se sont fait cabossées par les Fidjiennes cet après-midi, donc hâte d'être à demain."

Mise à part ce match dernier match de poule dans la nuit, il ne reste que des matchs couperets pour les Bleues si elles veulent aller au bout. À seulement deux résultats d'une médaille.

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Message par Le Prez Jeu 29 Juil 2021 - 16:52

Revue de l'élite - Deuxième ligne : Skelton, la colossale recrue


#1 Will Skelton, la colossale recrue

Will Skelton a marqué cette saison de son empreinte. L’ancien joueur des Saracens est certainement la recrue phare du précédent exercice. Le Stade rochelais a vite compris qu’il avait dans son effectif un joueur hors norme, avec des supers pouvoirs, capable d’emmener tout le monde dans son sillage. Le staff maritime a vite décidé de construire sa stratégie autour du colosse australien qui a disputé vingt rencontres de Top 14 et cinq de Coupe d’Europe, faisant preuve d’une régularité exceptionnelle pour martyriser ses adversaires aussi bien au cœur de l’hiver dans des matchs sans strass ni paillettes du Top 14 que lors des phases finales. Tout le monde retiendra sa prestation contre le Leinster en demie de Coupe d’Europe mais aussi son apport déterminant en demie du Top 14 face au Racing 92. Le manager Jono Gibbes lui rendait hommage après cette nouvelle performance à Lille : « Will est une recrue tellement importante. Pas juste pour les joueurs, pour les coachs aussi. Il fait ressortir le meilleur de chacun. La façon dont il se comporte, s’entraîne et partage, c’est tellement fort pour les autres. » Le Wallaby aux 18 sélections a fait l’unanimité, même si comme de nombreux coéquipiers il n’a pas évolué à son niveau en finale. La Rochelle avait déjà réussi un joli coup en le faisant signer l’été dernier, il a fait mieux en le faisant prolonger quelques jours avant la finale du Top 14 jusqu’en juin 2025 ! Le deuxième ligne australien sera donc un sérieux candidat à sa succession dans ce classement dans les années à venir. Surtout s’il parvient à amener le Stade rochelais tout en haut.




#2 Rory Arnold, l’homme des finales

Il a été ce champion extraordinaire, capable de hausser encore son niveau de jeu dans les grands événements, tout en serrant les dents comme cela a été le cas en finale de Coupe d’Europe, alors qu’il avait été rapidement diminué par une épaule douloureuse. L’international australien manquait d’ailleurs les deux matchs de Top 14 en suivant, se reposant pour retrouver la compétition lors de la phase finale du championnat. Il est allé au-delà de l’usure physique en demi-finale contre l’Union Bordeaux-Bègles avant d’être un des grands bonhommes de la finale en étant sur tous les fronts. Il a dominé la lutte aérienne mais il a aussi été précieux dans le jeu au sol avec notamment un grattage capital en début de rencontre. Placé Rory Arnold à la deuxième place de ce classement, c’est aussi rendre hommage à son frère qui en ferait certainement partie s’il n’avait pas manqué quasiment toute la finale de Coupe d’Europe puis la demi-finale du Top 14. En tout, l’association des deux frères, quand elle a été possible, a toujours été source de succès.




#3 Bernard Le Roux, le couteau suisse

Le deuxième ligne du Racing 92, comparé au lapin de la publicité des piles Duracell au début de sa carrière pour louer ses facultés d’endurance et sa capacité à répéter les efforts, a su démontrer qu’il savait tout faire. Il n’est pas simplement un exceptionnel athlète mais un joueur de rugby complet. Bernard Le Roux est devenu un taulier, que ce soit en club avec le Racing 92 que chez les Bleus où Fabien Galthié le surnomme le doyen. Il est celui qui montre l’exemple sur et en dehors du terrain. Et plus personne ne rigole quand il porte le ballon. Le Racingman sait tout faire. « Non content d’être un formidable défenseur et un deuxième ligne se déplaçant beaucoup, il est aussi un gros pousseur en mêlée fermée. ». Le compliment vient du pilier Cyril Baille son partenaire en équipe de France, où il a fait oublier la fin de carrière internationale prématurée de Sébastien Vahaamahina après la Coupe du monde 2019.



Les surprises Meafou, Azagoh et Flament

Vingt-deux étoiles Midi Olympique. C’est tout simplement énorme et d’autant plus pour un deuxième ligne. C’est pourtant ce qu’a réussi le Toulousain Emmanuel Meafou ! C’est le troisième joueur le plus étoilé de l’effectif des champions d’Europe et champions de France derrière Pita Ahki et Antoine Dupont qui ne comptent qu’une seule étole de plus. Meafou est la grande révélation de la saison, passant de trois feuilles de match la saison précédente à 24 cette saison, tout en inscrivant six essais au passage. Toujours au Stade toulousain, Thibaud Flament a aussi su tirer son épingle du jeu, décrochant même un statut de remplaçant pour la finale de Top 14, même s’il a moins joué que Meafou (douze feuilles de match).
Le Parisien Pierre-Henri Azagoh, âgé de 22 ans, est aussi une des très bonnes surprises de cette saison avec dix matchs de Top 14 avec le Stade français mais surtout une magnifique tournée en Australie où il a connu ses deux premières sélections. Aussi, le Clermontois Thibaud Lanen (23 ans) a gagné du temps de jeu avec l’ASMCA (dix-sept feuilles de match) et a gagné de l’expérience pour les années futures. Enfin Baptiste Pesenti a été la sensation de la fin d’année 2020…



Les déceptions : Lambey perd du terrain et Pesenti freiné

Le Palois Baptiste Pesenti avait tellement bien débuté la saison, que ce soit avec son club qu’avec l’équipe de France où il avait su démontrer toutes ses qualités lors de la Coupe d’Automne des Nations, que la suite nous a laissé sur notre faim. Tout d’abord, le futur joueur du Racing a écopé d’une suspension après un carton rouge reçu fin décembre face au Stade français, puis il a été appelé chez les Bleus pendant le Tournoi des 6 Nations sans pour autant jouer, avant d’être isolé en raison de la Covid-19. Un regrettable concours de circonstances qui l’a coupé dans son élan alors qu’il semblait sur une incroyable phase ascendante puisqu’il n’a pas joué pendant trois mois. Il a ensuite dû retrouver le rythme de la compétition sans pour autant retrouver le rayonnement du début de saison. Sa présence en Australie avec les Bleus et son transfert au Racing 92 devraient lui permettre de retrouver une bonne dynamique. Enfin, considéré comme un futur cadre chez les Bleus, Félix Lambey (treize titularisations avec le Lou) a vu de nombreux candidats lui passer devant dans la hiérarchie.



Le classement

1. Will SKELTON

La Rochelle - Né le 3/05/1992 - 2,03 m ; 140 kg
Temps de jeu : 1216 minutes - Point : 0 - Sélec. : 18

2. Rory ARNOLD
Toulouse - Né le 1/07/1990 - 2,08 m ; 120 kg
Temps de jeu : 796 minutes - Point : 0 - Sélec. : 21

3. Bernard LE ROUX
Racing 92 - Né le 4/06/1989 - 1,96 m ; 111 kg
Temps de jeu : 875 minutes - Point : 5 - Sélec : 47

4. Matt PHILIP
Pau - Né le 7/03/1994 - 2,01 m ; 117 kg
Temps de jeu : 912 minutes - Point : 10 - Sélec. : 12

5. Izack RODDA
Lyon - Né le 20/08/1996 - 2,02 m ; 119 kg
Temps de jeu : 1656 minutes - Point : 10 - Sélec. : 25

6. Paul WILLEMSE
Montpellier - Né le 13/11/1992 - 2,01 m ; 135 kg
Temps de jeu : 833 minutes - Point : 5 - Sélec. : 16

7. Eben ETZEBETH
Toulon - Né le 29/10/1991 - 2,03 m ; 117 kg
Temps de jeu : 1078 minutes - Point : 20 - Sélec. : 85

8. Emmanuel MEAFOU
Toulouse - Né le 12/07/1998 - 2,02 m ; 145 kg
Temps de jeu : 936 minutes - Point : 30

9. Killian GERACI
Lyon - Né le 25/03/1999 - 2,00 m ; 000 kg
Temps de jeu : 943 minutes - Point : 0 - Sélec. : 4

10. Cyril CAZEAUX
UBB - Né le 10/02/1995- 1,98 m ; 117 kg
Temps de jeu : 1049 minutes - Point : 5 - Sélec. : 4

midi-olympique.fr
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Message par Le Prez Jeu 29 Juil 2021 - 16:57

Ce qu'on veut voir l'année prochaine : l'adaptation des clubs aux nouvelles règles

TOP 14 - Cette saison encore, les équipes du Top 14 vont devoir s’adapter à de nouvelles règles dès le mois de septembre. Du jeu au pied aux rucks en passant par les mauls, de nouvelles phases de jeu devraient se produire et pourraient changer les stratégies des clubs.

La dilemme de la règle 50:22

C’est sans doute la nouveauté la plus débattue, tant pour l’impact direct qu’elle aura sur le cours d’un match que par son explication exigeante. À partir du 1er août, les équipes auront une nouvelle arme offensive à leur disposition. La règle stipule qu’un coup de pied tapé depuis sa moitié de terrain et finissant indirectement dans les 22 mètres adverses sera récompensé d’une touche pour l’équipe à l’origine du coup de pied. Même raisonnement si un joueur tape depuis ses 22 mètres dans la moitié adverse, avec un rebond avant de finir en touche.

La conséquence de cette nouvelle loi devrait être immédiate. Les ailiers et arrières devront davantage couvrir le fond du terrain pour éviter de concéder une touche dangereuse dans leurs 22 mètres. Un avantage considérable pour l’équipe attaquante qui pourra plus facilement jouer des surnombres. Concrètement, certaines formations devraient accentuer leur stratégie sur le jeu au pied. Premier au classement des coups de pied tapés dans le jeu courant, le Parisien Joris Segonds pourrait être une plus grande menace ballon en main.

Les Montpelliérains auront eux toutes les raisons d’utiliser les longs dégagements d’Anthony Bouthier pour glaner une touche dans la moitié de terrain adverse. Des clubs comme Clermont et Toulouse, leaders du championnat en nombre de passes, pourront accentuer cette tendance et profiter des décalages laissés par leurs adversaires. Sans aucun doute, les formations du Top 14 devront rapidement trouver un équilibre dans leur défense pour contrer les menaces.

Les mauls seront-ils moins utilisés ?
World Rugby a édicté des nouvelles lois pour réduire les collisions et les chocs dangereux entre les joueurs. Sur les phases rapprochées et les mauls, l’institution mondiale a mis en œuvre plusieurs règles pour réduire la "puissance" des groupés pénétrants. Lorsque un joueur s’écroulera dans l’en-but adverse sans pouvoir aplatir, l’équipe qui défend fera un renvoi d’en-but pour se dégager, au lieu de concéder une mêlée à 5 mètres.

Les "mini-mêlées" de trois joueurs et les déblayages dans les membres inférieurs sur les rucks seront aussi interdits, pénalisant les stratégies physiques sur le jeu au près. Spécialiste des essais après une pénalité jouée à la main, Castres pourrait notamment revoir sa stratégie près des lignes. Les défenses pourraient aussi être tentées de se concentrer sur le blocage du ballon dans l’en-but pour se dégager ensuite. Les profils de gratteurs seront eux avantagés avec davantage de contraintes pour le déblayage. Une offrande donnée à Steffon Armitage, Julien Marchand ou Bernard Le Roux.

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Message par Le Prez Jeu 29 Juil 2021 - 18:04

Un club, une arrivée : Harry Glover, le nouveau couteau suisse du Stade Français

TRANSFERTS - En attendant la reprise du championnat, découvrez le portrait d'une nouvelle recrue par équipe du Top 14. Harry Glover ouvre le bal. Le phénomène du rugby à VII débarque au Stade français en provenance de Carcassonne.


Pour ceux d'entre vous qui suivent avec attention le rugby à VII depuis des années, Harry Glover n'a aucun secret pour vous. Au pied du podium des Jeux Olympiques de Tokyo avec la Grande-Bretagne, le néo-parisien cumule 148 sélections avec l'équipe d'Angleterre à VII où il rayonne depuis plus de cinq ans. Natif de Londres, Glover grandit dans cette même ville et se découvre une passion folle pour le rugby, transmise par son père, amoureux de ce sport. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, il s'intéresse dans un premier temps au rugby à XV à l'âge de six ans. De u14 à u18 il fait ses classes à Middlesex puis intègre ensuite le centre de formation des célèbres London Wasps (basés à Coventry depuis 2014). Vu comme un véritable espoir par les dirigeants, il se dirige néanmoins vers le rugby à 7 où il excelle dans la capitale anglaise puis à l'Université de Newcastle où il apparaît même à plusieurs reprises au sein de l'équipe première.

Le numéro 12 enchaîne logiquement les matchs avec la sélection anglaise, participe au HSBC World Rugby Sevens Series et remporte deux médailles de bronze et une en argent. Cette dernière, il l'a notamment remporté aux côtés de son frère cadet Will, star émergente de la scène du rugby à sept. Sélectionné pour la coupe du monde 2018, Harry poursuit son ascension fulgurante avec l'équipe nationale en terminant finaliste mais également meilleur joueur de la compétition. Sa vitesse, ses courses folles et sa présence dans les duels impressionnent le monde du rugby dans sa globalité.


La "trouvaille" de Carcassonne
En grand danger sur le début d'exercice 2020-2021 en Pro D2 (dernier du classement après quatre journées), le club de l'US Carcassonne mise alors étonnamment sur le phénomène Harry Glover, en tant que joker médical. Attiré par l'opportunité de signer dans un club professionnel de rugby à XV, le joueur accepte et débarque en France, chez les Jaunards. En manque de créativité avant l'arrivée du septiste, l'USC bénéficie désormais d'un atout de taille avec ce joueur vif, rapide, aux très bons appuis et doté d'une excellente technique. Glover ne perd pas de temps pour prouver à son entraîneur, Christian Labit, qu'il a les qualités pour devenir un incontournable au sein d'une équipe qui dispute sa onzième saison consécutive de Pro D2. Ce qui prouve les ambitions et l'état d'esprit de Glover.

Lors de ses deux premières titularisations en Pro D2 contre Soyaux-Angoulême et Provence Rugby, il inscrit ses deux premiers essais et signe des débuts fracassants dans la Cité Audoise. Une finition en solitaire pour le premier, une incursion et des crochets dévastateurs pour le second, les observateurs découvrent alors un excellent centre ou ailier capable de franchir les lignes, perforer les défenses adverses grâce à ses capacités physiques (1,91 m et 94 kg) mais aussi ses très bons appuis et sa capacité à faire jouer après contact.

Au terme de sa première saison en rugby à XV, il cumule donc un total de 14 matchs - pour le même nombre de titularisations - et comptabilise 6 essais à son compteur. Rien que ça ! A noter qu'il quitte le club prématurément en mars et n'assiste pas aux dernières semaines de championnat pour cause de préparation aux JO avec la sélection britannique. Une adaptation éclair donc, récompensée par une offre du Stade Français : "On pourra compter sur Harry Glover au centre, qui est un joueur très polyvalent, pouvant jouer aussi bien à ce poste qu’à l’aile. Il risque de prendre quelques semaines pour s’acclimater lorsqu’il arrivera à Paris." déclarait le manager du Stade Français dans les colonnes de WeSport.


Confirmer dans l'élite
Cet été, Harry Glover a démontré qu'il restait malgré tout un excellent joueur de rugby à sept en réalisant une sorte de "retour aux sources", au sein de l'équipe de Grande-Bretagne de rugby à VII des Jeux Olympiques de Tokyo. Auteurs d'un tournoi intéressant, les britanniques ont finalement terminé au pied du podium mais Glover s'est néanmoins distingué par ses foulées habituelles, sa pointe de vitesse et son aisance technique. L'homme aux trente-six essais en sélection anglaise rejoint à présent l'effectif professionnel du Stade Français et aura sûrement à cœur de confirmer son statut d'étoile montante. Au sein du club de la capitale, le trois-quarts londonien pourra apporter notamment sa percussion, sa finition et de nombreux aspects offensifs manquant au Stade Français depuis quelques années pour espérer ainsi retrouver le sommet. Il devra néanmoins faire face à une concurrence rude et à un niveau d'exigence élevé, il pourra en revanche s'appuyer sur son expérience importante en sélection anglaise de rugby à sept, entre autres.

Harry Glover est la septième recrue du Stade Français, omniprésent sur le marché des transferts cette saison. Roelofse, Castets, Van Der Mescht, Briatte, Francoz et Laumape complètent la liste des arrivées chez les Stadistes.

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Message par Le Prez Ven 30 Juil 2021 - 16:19

Courteix : "Se concentrer sur notre performance en demie avant de penser à une médaille"

JEUX OLYMPIQUES 2020 - Le coach tricolore David Courteix se montre forcément satisfait de la qualification de ses joueses en demi-finale du tournoi olympique. En revanche, il reste mesurer quant au résultat final, conscient que ce n'est qu'une partie du chemain qu'a été réalisé par ses protégées.

David, quel est votre ressenti après cette qualification en demi-finale des Jeux Olympiques ?


Écoutez, c’est forcément de la satisfaction qui prime. Le groupe est fier de lui-même, c’est pour réaliser ces parcours que l’on se prépare. À notre arrivée à Tokyo, on savait pourquoi on était là, et avec quelles ambitions, pour l’instant c’est plutôt pas mal.

Les Bleues ont eu du mal à rentrer dans leur quart de finale…

Elles ont effectivement été mises en difficulté par des Chinoises qui avaient bien préparé leur rencontre. Elle ont attaqué les intervalles comme il le fallait, et ont voulu mettre de la vitesse dans leur jeu. C’est certain que l’on a pas fait notre meilleur match, au contraire, mais je préfére retenir la force de caractère des joueuses. Elles n’ont pas paniqué comme face aux Fidji, et ont répondu au combat proposé par la Chine. Parfois il fait savoir gagner "moche".

C'est-à-dire ?

Je suis un grand adepte du beau jeu, mais parfois il faut revenir aux bases pour arracher la victoire, surtout dans des matchs à enjeu comme ce quart de finale. Seul le résultat compte, la note artistique n’existe pas au rugby. Même menées au score, les joueuses n’ont pas paniqué et ont fait le dos rond en attendant de remettre la main sur ce match. Elles se sont données les moyens de gagner cette place en demie.

Comment avez-vous senti les joueuses au coup de sifflet final ?

Elles sont revenues satisfaites de passer un tour de plus mais cela se voit qu’elles ne sont pas rassasiées. Certaines étaient déjà là à San Francisco il y a trois ans lors de la finale de coupe du Monde donc l’humilité est le maitre mot dans ces moments-là. J’espère que le groupe est conscient qu’il peut réaliser quelque chose d’énorme, mais je n’en doute pas beaucoup.

Depuis le début du tournoi olympique, l’équipe de France donne l’impression de monter en puissance, cela se ressent au bord du terrain ?

J’ai envie de vous dire oui et non. On joue de mieux en mieux il est vrai, mais c’est surtout que le grand public s’attendait à voir les Fidjiennes en prendre quarante contre nous. Quand on voit qu'elles ont éliminé les tenantes du titre australiennes, on comprend mieux nos difficultés face à cette équipe. Les Français sont devenus exigants avec cette équipe de France mais je prends ça comme un bon point de mon côté. Notre deuxième journée de compétition est parfaite en terme de résultats et bonne sur le terrain, cela donne envie d’être à demain.


Après cette qualification, c’est désormais une médaille ou rien ?

Ma réponse va peut-être en frustrer quelques-uns mais je ne pense pas à une médaille à l’heure ou vous me posez cette question. Demain matin, on se concentrera surtout sur notre performance avant de penser à une médaille. Comment faire reculer ces Britanniques, comment gagner les collisions, c’est ça le plus important. Il faut être obsédés par notre contenu avant de penser à autre chose. Les quatre équipes encore en course rêvent de médaille, c’est normal.

Le tournoi olympique se joue sur trois jours au lieu de deux habituellement, physiquement les joueuses se sentent bien ?

De ce côte-là, tout va pour le mieux. Mon groupe est dans sa meilleure condition physique depuis Rio il y a cinq ans. De toute manière, on fabrique en quelque sorte nos années pour être prêts aux jeux. Par exemple, dans les World Series, on joue toutes les deux heures, aux JO, on peut avoir jusqu’à huit heures de pause entre deux rencontres, donc au final ce n’est pas plus difficile à gérer.

Que pouvez-vous me dire au sujet de la Grande-Bretagne, votre futur adversaire ?

Je peux tout simplement vous assurer que c’est une équipe que l’on connaît parfaitement. On a fait de nombreux entraînements ensemble avant ces Jeux. Les Britanniques sont des joueuses pleines de malice, fortes au niveau de la stratégie. Il va falloir jouer avec nos armes, c’est-à-dire baser nos attaques sur des initiatives comme d’habitude. Ce match va être étouffant et rude. Le score sera serré jusqu’au bout j’en suis persuadé. La meilleure équipe gagnera, c’est du 50-50.

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Message par Le Prez Ven 30 Juil 2021 - 17:12

Okemba, la Française des Jeux

FEMININES - Elle s'est largement démarquée depuis le début de ce tournoi, Séraphine Okemba est l'étoile française de ces Jeux Olympiques de Tokyo. Elle est le véritable atout vitesse de cette équipe de France à 7 et possède des qualités physiques qui lui permettent clairement de faire la différence.


Quand on la voit sur un terrain de rugby, on pourrait croire que Séraphine Okemba a fait ses premiers pas avec un ballon ovale dans les mains, mais en réalité, il n'en est rien. C'est au lycée, à l'âge de seize ans qu'elle découvre réellement ce sport. Native de Dreux (en région Centre-Val de Loire), la jeune joueuse connaît une ascension fulgurante en quelques années seulement. Aussi rapide que puissante, ses appuis et ses pointes de vitesses lui permettent régulièrement de se jouer de ses adversaires. Comme une évidence, ses qualités physiques la propulsent au plus haut niveau de la discipline. En parallèle Séraphine Okemba suit une formation en marketing pour préparer l'après rugby.

Passée par le rugby à XV (Stade Rennais, Stade Toulousain, Saracens en Angleterre) et licenciée au Stade Francais Paris, c'est au rugby à sept qu'elle s'épanouit pleinement : "J’ai toujours préféré le rugby à sept", a-t-elle à nos confrères de Sport au Féminin. "J’ai beaucoup aimé le championnat à XV en Angleterre. J’ai fait trois saisons là-bas. Il y avait toujours l’attraction du sept à côté et lorsque j’ai eu l’opportunité de faire des tournois World Rugby et d’être appelée sur un contrat à sept, je n’ai alors pas réfléchi" ajoute-t-elle.

Repartir des JO avec une médaille
Les Féminines de France VII ne s'en sont jamais cachées, elles ne veulent pas repartir de Tokyo sans une médaille autour du cou. Elles ont survolé le Tournoi de qualification olympique à Monaco et sont aujourd'hui en très bonne voie pour tenter de décrocher cette médaille tant attendue. Après avoir battu les Fidji, le Brésil, le Canada et la Chine, les coéquipières de Séraphine Okemba affronteront la Grande-Bretagne dans la nuit de vendredi à samedi à 4h30 pour tenter de décrocher une place en finale. "On a beaucoup travaillé, je suis persuadée qu’on a nos chances pour gagner la plus belle des médailles", explique Séraphine Okemba dans L'Écho républicain.


Séraphine Okemba fait désormais partie des meilleures joueuses de cette équipe de France à 7. Meilleure marqueuse du TQO en juin dernier, encore aujourd'hui elle met le feu sur les terrains de rugby des Jeux olympiques. Quasiment imprenable pour ses adversaires, elle porte régulièrement son équipe vers la victoire et est un atout considérable pour l'équipe.

Quatre, c'est le nombre d'essais qu'elle a marqué depuis le début de ce tournoi olympique, s'offrant même un doublé contre la Chine ce vendredi en quart de finale. L'essai que personne ne risque d'oublier c'est bien celui contre le Canada. L'ailière se joue de la défense adverse avec une facilité déconcertante et dépose quasiment l'ensemble de l'équipe canadienne !


En tout cas, on n’en attend pas moins de Séraphine Okemba pour la demi-finale de cette nuit
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Message par Le Prez Sam 31 Juil 2021 - 9:39

JO 2020 - Les Bleues rejoignent la Nouvelle-Zélande en finale du tournoi olympique

JO 2020 - Plus réalistes et entreprenantes que leurs adversaires de la Grande-Bretagne en finale, les Bleues de la capitaine Fanny Horta se sont offertes une place en finale où elle défieront les All Blacks, vainqueurs in extremis des Fidjiennes dans l'autre demi-finale.


Le sélectionneur David Courteix n'avait opéré qu'un seul changement pour cette demi-finale : la titularisation de Coralie Bertrand à la place de Chloé Pelle, qui prenait place sur le banc. Bertrand était d'ailleurs sollicitée aussitôt sur le coup d'envoi. Dès la première minute de jeu, les Bleues pressaient les Anglaises via un plaquage autoritaire de Séraphine Okemba. La capitaine Fanny Horta servait Anne-Cécile Ciofani qui marquait en bout de ligne. Sur l'action suivante, Camille Grassineau perçait, et Okemba concrétisait. 14-0 après trois minutes de jeu, les Tricolores signaient l'entame parfaite.

Les Anglaises répondaient par un essai de Jasmine Joyce, sanctionnant une montée un peu cavalière de Fanny Horta. Ciofani répliquait par une magnifique prise du coup d'envoi dans les airs, Okemba navigait, puis Ulutule tapait au pied à suivre pour trouver Coralie Bertrand qui marquait le troisième essai des Bleues (21-7). Juste avant la pause, Joyce profitait d'un oubli de la défense tricolore sur les extérieurs pour signer un doublé. 21-12 à la mi-temps, donc.

Ciofani (re)frappe d'emblée
Dès la reprise, les Bleues récupéraient la balle grâce à un en-avant des Anglaises et Ciofani frappait d'emblée pour marquer le quatrième essai de son équipe. Izar et Guérin faisaient leur entrée sur le terrain à la place de Horta et Ciofani, et les Anglaises continuaient leur forcing dans le camp bleu.

Un forcing qui allait finir par payer, puisque l'Ecossaise Anna Smith marqua derrière une mêlée. 26-19, tout (ou presque), était à refaire à moins de deux minutes de la fin.


Les Bleues concédaient trois fautes coup sur coup, et les Anglaises redemandaient une mêlée. Ciofani remplaçait Okemba à moins d'une minute de la fin du match. L'arbitre portugais accordait une dernière pénalité aux Anglaises, mais ces dernières n'en profitaient pas. A moins de sept secondes de la fin, les Bleues récupéraient le ballon sur une dernière pénalité gagnée par Camille Grassineau et Jade Ulutele éjectait le ballon en dehors du terrain. Les filles pouvaient exulter : elles venaient de rejoindre la Nouvelle-Zélande en finale, et s'assurer à minima une médaille d'argent olympique. Rendez-vous à 11 heures du matin heure française pour supporter nos Bleues !

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Message par Le Prez Sam 31 Juil 2021 - 12:52

Superbe médaille d'argent pour les Françaises à Tokyo !

L'équipe de France y aura cru jusqu'au bout. Après un parcours parfait (5 victoires en autant de rencontres), les filles de David Courteix se sont finalement inclinées face aux Néo-Zélandaises 26 à 12 en finale du tournoi olympique. Elles remportent donc la médaille d'argent !

La rencontre a commencé tambours battants pour la Nouvelle-Zélande avec un premier essai de Michaela Blyde suite à une grosse percée et une passe croisée en fin de course, au bout d'une minute. Suite à un ballon de récupération, Caroline Drouin a ensuite donné de l'espoir aux Françaises en traversant tout le terrain, deux minutes après l'ouverture du score néo-zélandaise. Le tournant du match est ensuite venu directement après le deuxième essais néo-zélandais. Sur le renvoi, Séraphine Okemba a concédé une pénalité pour avoir gardé le ballon au sol, laissant l'opportunité aux Black Ferns d'inscrire leur troisième essai quelques secondes avant la mi-temps.

Totalement privées de ballon dans le premier acte, les Françaises ont directement réagi grâce à une réalisation de Ciofani après une bonne séquence de jeu dans le camp néo-zélandais. Mais, trop indisciplinées, les Françaises ont finalement craqué à moins de trois minutes du terme, sur un dernier essai des Black Ferns.


Privées de ballon de bout en bout

L'équipe de France a marqué ses deux essais sur ses deux principales possessions. La malice et la stratégie des néo-zélandaises ont fait la différence en fin de première mi-temps, notamment sur la troisième réalisation des finalistes 2016, où la différence s'est définitivement faite. Mais la frustration est là, les Françaises ont concédé trop de pénalités et commis trop d'imperfections dans le match pour faire douter les coéquipières de Woodman. À l'inverse, les nouvelles championnes olympiques ont su gérer leurs possessions et user la défense française.

Objectif atteint

Les Bleues visaient à minima une médaille, cinq ans après une frustrante 6e place aux Jeux de Rio. Si les coéquipières visaient évidemment le plus beau des métaux, cette 2e place vient concrétiser plusieurs années de préparation pour cette grande échéance au pays du Soleil Levant. Les Bleues, qui avaient dû passer par un tournoi de qualification à Monaco, n'ont jamais tremblé dans la principauté et n'auront finalement pas pu s'exprimer à leur juste valeur au cours de cette finale. « ll faut qu'on soit fiers de notre parcours. On est fortement déçu, l'or était notre objectif après je pense qu'on a montré de belles valeurs avec toute l'équipe. Ça a été une évolution extraordinaire pour toutes celles qui ont participé à l'aventure et celles qui ont arrêté et grâce aux entraîneurs qui nous ont toujours poussé donc c'est que du positif » concluait Fanny Horta, qui prend sa retraite sur cette médaille d'argent.

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Message par Le Prez Sam 31 Juil 2021 - 13:23

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JO 2020 : Bravo les filles !

JO 2020 - Certainement déçues par une finale frustrante où elles n'ont pas pu s'exprimer – notamment en raison d'un arbitrage impitoyable de l'arbitre anglaise Sara Cox, les Bleues à VII ont néanmoins signé un parcours sublime, courronné par une médaille d'argent.


Au départ, on n'avait pas vraiment perçu le tour de force que les Bleues avaient réalisé en match d'ouverture. Une victoire 12 à 5 acquise contre les Fidji, une équipe dont on ne savait finalement que peu de choses si ce n'est qu'elles n'étaient pas censée s'inviter dans le dernier carré de la compétition. En réalité, les Mélanésiennes étaient bien l'équipe en forme de ce tournoi olympique, comme en ont témoigné leur victoire contre les Australiennes de Charlotte Caslick, leur sublime demi-finale contre les Black Ferns, ainsi que leur médaille de bronze acquise avec autorité sur des Anglaises débordées de toutes parts.

Nos Bleues avaient donc annoncé la couleur en dominant les Fidjiennes. Une victoire qui les lançaient parfaitement dans le tournoi, et leur permettait d'aborder la suite avec confiance. Le deuxième match, disputé le même jour face au Brésil montra les premiers signe de la montée en puissance des Bleues, avec pas moins de six essais marqués dont deux doublés d'Anne Cécile Ciofani et Lina Guérin. Score final : 40 à 5.

Le lendemain, les joueuses du sélectionneur David Courteix frappaient un grand coup en punissant des Canadiennes qui auront été l'une des grandes déceptions de ce tournoi olympique. Là encore, on a eu droit à un match à sens unique : 19-0 à la mi-temps, et 31-0 au coup de sifflet final. Une victoire qui offrait aux coéquipières de Fanny Horta un quart de finale face aux surprenantes Chinoises.


Une finale frustrante, mais une médaille méritée
Mais les Asiatiques n'ont rien pu faire face à la puissance de Séraphine Okemba, auteure d'un doublé. Victoire 24-10, et demi-finale contre les Anglaises. Un match diffusé à 4h30 du matin en France, et pour lequel toute la France du rugby s'est levé au vu des innombrables réactions sur les réseaux sociaux.

Un match qui illustra une nouvelle fois la montée en puissance des Tricolores : plus agressives, précises, tranchantes et réalistes, elles ont maîtrisé la rencontre de bout en bout, avec un nouveau festival d'Anne Cécile Ciofani (encore un doublé), et de très belles prestations de Coralie Bertrand, Séraphine Okemba et Camille Grassineau qui permirent aux Bleues de s'imposer 26-19.

On s'est alors dit qu'elles avaient toutes leurs chances en finale, d'autant que les Black Ferns avaient été poussées dans leurs derniers retranchements par les Fidjiennes, qui ne furent vaincues qu'en prolongations. Dans un sport aussi exigeant que le rugby à VII, chaque minute de jeu représente une dépense énergétique colossale. Les Néo-zélandaises auraient pu en payer le prix.

Elles l'ont fait payé d'ailleurs, car on les a vu émoussées en première mi-temps sur l'action qui mena à l'essai de Caroline Drouin. Le problème, c'est que les Bleues n'ont ensuite plus jamais eu la possession. Ceci s'explique autant par la maestria des Kiwis que par la surprenante sévérité avec laquelle l'arbitre anglaise Sara Cox sanctionna les Françaises, constamment punies. In fine, les Tricolores n'ont donc pas pu s'exprimer pleinement sur cette finale, et ce sera certainement leur plus grand regret. Car on est certain qu'elles avaient les armes et la solidarité collective pour faire plier les Néo-Zélandaises. Avec ce très beau parcours, les filles à VII ont encore popularisé le rugby féminin, et certainement suscité de nombreuses vocations chez les petites filles installées devant leurs télévisions. Alors cocorico, et bravo les filles !

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Message par Le Prez Sam 31 Juil 2021 - 14:05

JO 2020 - Sempéré : « Un arbitrage médiocre, mais merci les Bleues »

JO 2020 - Battues par la Nouvelle-Zélande en finale du tournoi olympique de rugby à 7 (12-26), les Bleues ont décroché une très belle médaille d’argent ce samedi à Tokyo. La première dans l’histoire du rugby français. Marie Sempéré, ancienne internationale et consultante pour Eurosport, revient sur cette finale et sur ce qui restera une très belle aventure.


Avant cette finale face à la Nouvelle-Zélande, les filles de France 7 avaient réalisé le parcours parfait. Cinq matchs, cinq victoires. Un jeu parfaitement structuré pour une confiance s’affirmant rencontre après rencontre. Las, face aux Blacks Ferns, championnes du monde en 2018 à San Francisco, elles n’ont pas réussi à avoir la possession du ballon. La raison ? Quelques petites erreurs et un arbitrage souvent très sévère. "L’arbitrage a été médiocre et totalement à sens unique, juge Marie Sempéré qui a commenté cette finale pour Eurosport. Il me semble totalement anormal qu’une anglaise arbitre cette finale alors que les Bleues avaient battu la Grande-Bretagne en demie. Mais bon.." Évidemment, l’arbitrage n’explique pas complètement cet échec en finale. Les Bleues ont manqué un peu de précision sur des secteurs de jeu qui jusque-là avaient été performants. "Les filles ont été un peu moins appliquées sur les coup de pied de renvoi que sur les rencontres précédentes et ont laissé la possession aux Néo-zélandaises, juge encore l’ancienne internationale. Et malheureusement, avec les pénalités sifflées en plus en leur faveur, elles se sont installées constamment dans le camp français."

Pour autant, la victoire des Blacks Ferns n’a rien d’illogique. Elles règnent sur le circuit mondial depuis plusieurs années. "C’est incontestable, ajoute Marie Sempéré. Elles méritent probablement cette médaille d’or. Mais la sensation de ne pas avoir pu rivaliser à armes égales est assez frustrante. Il faudra, je pense, simplement retenir que ça reste une magnifique aventure pour les Françaises. Objectif atteint avec cette médaille d’argent. C’est la concrétisation de cinq années de travail, d’entraînements, de sacrifices, de doutes, de frustration en raison de la situation sanitaire. Dans quelques semaines, elles ne se souviendront que du meilleur."

Pour conclure, Marie Sempéré a tenu à rendre un vibrant hommage à son ancienne partenaire et amie Fanny Horta, qui disputait sur cette finale olympique le dernier match de son immense carrière. "Fanny a une sortie à la hauteur de sa carrière. C’est une grande joueuse avec un palmarès énorme, une grande dame du rugby français. Terminer sa carrière sur une finale olympique face aux Blacks, c’est difficile de rêver mieux, sinon en décrochant la médaille d’or. Mais ce qui est important pour elle, pour bien la connaître, c’est cette dernière aventure humaine qu’elle vient de vivre. Elle n’a aucun regret à avoir. Elle va laisser une trace dans l’histoire du rugby féminin, j’en suis convaincue. Elle peut partir l’esprit tranquille." Et Marie Sempéré de conclure : "Franchement, merci les Bleues de nous avoir fait rêver et vibrer sur cette olympiade."

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Message par Le Prez Sam 31 Juil 2021 - 15:18

Fanny Horta, après la médaille d'argent de l'équipe de France aux JO de Tokyo : « Une grande fierté »

Fanny Horta, la capitaine de l'équipe de France de rugby à 7, a fait part de sa fierté samedi après la défaite en finale face à la Nouvelle-Zélande (12-26), synonyme de médaille d'argent aux JO de Tokyo.

Fanny Horta (capitaine de l'équipe de France, médaillée d'argent aux JO de Tokyo)
: « Je termine ma carrière sur cette médaille d'argent, c'est une grande fierté de la partager avec cette équipe. Je ne pouvais rêver mieux comme fin, sinon de gagner la médaille d'or, mais les Néo-Zélandaises nous ont privées de ballon. C'était certainement leur stratégie, de nous priver d'opportunités. Car les rares fois où l'on en a eu, on a marqué. »



« Cette médaille vient récompenser tous nos efforts » Lina Guérin, joueuse de l'équipe de France

David Courteix (entraîneur de l'équipe de France) : « On avait les armes mais il nous aurait fallu plus de ballons. On était organisés pour défendre à trois. Or, elles ont su casser notre organisation, elles ont été performantes. Mais pour être franc, c'est une belle histoire. Quand on a commencé, on a pris pas mal de fessées et puis on a progressé, on a énormément travaillé. Les filles ont bossé comme des malades. Il faut leur rendre grâce. C'est une belle histoire pour le rugby féminin, pour le rugby à 7, qui est un sport très spectaculaire, pour tous les formateurs qui bossent dans les académies et nous envoient des filles en équipe de France très bien formées techniquement. On espère ainsi que plein de jeunes filles vont se mettre à ce sport. »


Lina Guérin (joueuse de l'équipe de France) : « Les Néo-Zélandaises étaient plus fortes. L'arbitre ? Il fait partie du jeu, il faut faire avec. Cette médaille vient récompenser tous nos efforts. »


Anne-Cécile Ciofani (joueuse de l'équipe de France) : « On a un peu ce goût de frustration car on veut toujours mieux faire et cette première place, on la voulait. On est plus que satisfaites, il faut reconnaître quand une équipe est plus forte. La Nouvelle-Zélande était plus forte. On s'est bien battues néanmoins. Cette médaille d'argent, on la mérite amplement. Je rêvais d'aller aux Jeux quand je faisais de l'heptathlon. Là, je suis encore plus heureuse de pouvoir la partager avec mes coéquipières. »

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Message par Le Prez Sam 31 Juil 2021 - 17:01

Les Boks veulent leur revanche

INTERNATIONAL - Battus d’emblée par des Lions britanniques supérieurs en conquête et dans le jeu aérien, les Springboks ont besoin de s’imposer samedi, sans quoi ils perdraient déjà la série…


Il est certaines rencontres où la défaite est interdite. Pour un maintien, une qualification, un titre… Cette fois, aucun titre n’est en jeu. Mais les Springboks sont pourtant bel et bien dans l’obligation de gagner. Pourquoi ? Parce que dans le cas contraire, ils abandonneraient la victoire de la série à leurs adversaires, les Lions britanniques et irlandais avant même le troisième test. Une issue qui, convenons-en, serait plus qu’humiliante pour les champions du monde en titre et ce même s’ils ont nombre de circonstances atténuantes au vu de leur préparation fortement perturbée par le virus.


Les Boks doivent donc se relever. Réagir. Vite et fort, dès samedi. Et à en croire le pilier gauche Steven Kitshoff, cette faculté est dans leurs gènes. : " En tant que peuple, nous sommes habitués à nous relever et à revenir plus forts. La semaine va être très importante pour nous, car nous connaissons l’immense enjeu de cette rencontre. Nous allons donc beaucoup travailler notre conquête ainsi que notre jeu au pied. " Deux secteurs qui sont habituellement de grandes forces chez les Boks, mais sur lesquelles ils ont été contrés : "Les Lions nous ont contrés sur nos points forts", confirmait d’ailleurs l’ex-gaucher de l’UBB. "En première mi-temps, nous étions tactiquement justes mais avons concédé des pénalités en mêlée. En deuxième, je ne sais pas ce qu’il s’est passé mais nous n’avons pas pu avancer en mêlée et nos touches ont été contrées."

Un fait pour le moins inhabituel et blessant, pour une nation telle que l’Afrique du Sud : « Traditionnellement, nous accordons beaucoup d’importance à la mêlée et nous voulons qu’elle mette l’équipe dans l’avancée. On va faire tout ce qu’il faut pour que ce soit le cas samedi », promettait le gaucher.

"Le même sentiment que lors du Mondial"
L’ancien Girondin a déjà connu cette situation avec sa sélection. C’était lors de la Coupe du monde 2019, au Japon. Les Boks avaient perdu leur premier match contre les All Blacks que l’on annonçait archi-favoris. Cette défaite avait mis un coup sur les têtes de protégés de Rassie Erasmus, mais ils avaient su s’en servir : "Nous sommes exactement dans la même position qu’après cette défaite au Mondial. Je ressens le même sentiment. Même si nous avons perdu de cinq points, je sens encore beaucoup d’énergie positive dans le groupe. Et même si tout le monde est extrêmement déçu de la défaite, je sais que cette équipe, ce groupe, ce pays peut se relever."

Pour cela, il faudra trouver la solution pour contrer l’édifice rouge tenu par les colosses Tadhg Furlong et Mako Vunipola, que Warren Gatland a choisi de titulariser samedi.

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Message par Le Prez Sam 31 Juil 2021 - 17:42

Grassineau : "On ne réalise pas encore"

JO 2020 - Médaillée d’argent avec l’équipe de France à 7 au Jeux Olympique de Tokyo, Camille Grassineau a accepté de partager son bonheur quelques heures après cette finale perdue contre les Blacks Ferns. Heureuse et fière, il lui tarde de prendre pleinement conscience de cette magnifique performance.

Quel est votre sentiment après avoir décroché cette médaille d’argent ?


Nous sommes heureuses, mais on ne se rend pas encore vraiment compte de l’impact de cette médaille. On ne réalise pas forcément que cette compétition, où nous avons décroché la médaille d’argent, ce sont juste les Jeux Olympiques (rires).

Avez-vous quelques regrets sur cette finale perdue contre la Nouvelle-Zélande ?

Il y a forcément un peu de frustration car nous avions les armes pour rivaliser dans cette finale. Le problème, c’est que nous n’avons eu que peu de ballons, peu de possession. Et au final, on a couru après le score en permanence, malgré une défense qui était notre point fort. Quand on ne fait que défendre, on finit par faire des erreurs malheureusement.

Si avant le début de la compétition, on vous avait dit que vous seriez médaille d’argent, auriez-vous signé tout de suite ?

On ne va pas se mentir, j’aurais signé des deux mains. Ce qui a fait notre force, c’est d’avoir été régulières sur chacun de nos matchs. Le fait d’avoir réussi à terminer première de poule, ça nous a ouvert un peu le chemin de cette finale. Mais je pense sincèrement que nous avions la qualité nécessaire dans ce groupe pour battre toutes les équipes, même la Nouvelle-Zélande.

Cette médaille d’argent est-il l’aboutissement d’un long chemin débuté il y a déjà quelques années ?

Nous avons eu la chance que notre staff technique soit très stable depuis l’arrivée de David (Courteix). Le projet a grandi au fur et à mesure, avec la mise en place des contrats fédéraux, l’arrivée du rugby à 7 dans le giron olympique. Ça a été beaucoup de travail et c’est plutôt cool que ce soit couronné par une belle médaille d’argent.

Vous avez 31 ans. Cette médaille vous donne-t-elle l’envie de poursuivre pour prétendre participer aux Jeux Olympiques de Paris en 2024 ?

Trois ans, ça paraît long, mais ça passe très vite en raison des différents objectifs que l’on se fixe chaque année. Mais avant de voir plus loin, j’ai surtout envie de savourer l’instant et d’évaluer le chemin parcouru. Dans les prochains jours, je pense que l’on prendra pleinement conscience de ce que nous avons réalisé.

Comment avez-vous vécu ces Jeux olympiques à huis clos ?

On espère que ce sera la première et dernière fois. Maintenant, l’absence de public retire un peu de pression. On a l’habitude de jouer des « World series » où il y a beaucoup de monde, beaucoup d’enjeux. On l’a finalement vécu comme une compétition lambda, même si l’arrivée au village olympique nous a fait prendre conscience que nous étions bien aux Jeux Olympiques.

Une nouvelle génération débarque petit à petit en équipe de France, avec beaucoup de qualité. Est-ce de bon augure pour Paris 2024 ?

Il paraît que le niveau de la nouvelle génération qui évolue avec les moins de 18 ans est phénoménal. Ce sont déjà de vraies rugbywomen. Notre génération était composée de filles qui ont débuté le rugby très tôt et d’autres assez tard. Il a fallu rattraper un peu notre retard par rapport à d’autres nations. Et cette nouvelle génération n’aura pas cette problématique à gérer. Le rugby à 7 féminin a un bel avenir devant lui, j’en suis convaincu.

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Message par Le Prez Sam 31 Juil 2021 - 21:23

L'Afrique du Sud remporte le deuxième test-match face aux Lions britanniques et irlandais

Après une première période compliquée, les Springboks ont trouvé la faille dans le jeu des Lions britanniques et irlandais pour remporter, samedi au Cap, le deuxième test de la tournée (27-9) et revenir à hauteur dans la série.


Qu'il s'agisse de Star Wars, du Parrain ou encore de Mad Max, la valeur d'une saga cinématographique se reconnaît au fait que son deuxième épisode est souvent le meilleur. Après un premier acte tout à fait décevant au niveau des intentions de jeu entre les Springboks et les Lions britanniques et irlandais, on allait donc voir si cette tournée était vouée à rester dans les mémoires.

Un bouillon de première période
D'autant que Jacques Nienaber, le sélectionneur sud-africain, avait modifié son équipe pour lui donner un peu plus de poids devant. Bref pour dominer façon Boks. Si cela a porté ses fruits en mêlée, rien n'a été réglé en touche où Maro Itoje s'est fait un malin plaisir de pourrir la majorité des lancers sud-africains.

Surtout, cela n'a rien donné en termes de jeu. Rarement des champions du monde ont paru aussi peu inspirés. Et comme les deux équipes n'étaient pas avares de fautes, la première période ressemblait à une série qui enchaînerait les saisons de trop en perdant petit à petit tous ses spectateurs.

Le film du match
Il fallait attendre la 25e minute pour voir un peu d'électricité sur la pelouse. Problème, elle venait des accrochages multiples entre les joueurs après une faute de Cheslin Kolbe sur Conor Murray alors qu'il était en l'air. L'ailier du Stade Toulousain était bon pour un jaune. Mais comme son vis-à-vis Duane Van der Merwe avait eu droit au sien (après une faute sur Kolbe, justement) deux minutes avant, il n'y avait ni infériorité, ni supériorité. Et surtout, 24 minutes de jeu effectif sur les premières 40 minutes du match.

En gros, on voyait des plaquages (Conan en mode destructeur, Kolisi aussi) ou des fautes. Pas de quoi annoncer une grosse saga. Au terme d'une interminable première période, les Boks revenaient au vestiaire avec seulement trois points de retard (6-9) et pouvaient s'estimer heureux. En effet, la vidéo avait invalidé un essai de Robbie Henshaw et dispensé Faf de Klerk d'un carton potentiellement rouge pour avoir oublié de se servir de ses bras sur un plaquage.

Les Springboks se débloquent
Heureusement pour tout le monde, enfin pas vraiment pour les Lions, la seconde période débutait sur un tout autre tempo. Dès la 46e, Handré Pollard trouvait au pied Makazole Mapimpi pour le premier essai de la partie (11-9). Revigorés, les Boks mettaient enfin la main sur le match. Dominateurs en mêlée, plus sereins en touche, ils avaient retrouvé les bases de leur jeu. Ce n'était pas forcément toujours digne du standing d'un champion du monde, mais c'était redevenu efficace. À l'heure de jeu, la vidéo validait un essai de Lukhanyo Am (18-9). Les Lions paraissaient comme anesthésiés, incapables de changer de braquet et se noyant dans un océan de fautes.

16
Le nombre de pénalités sifflées contre les Lions britanniques et irlandais. Bien trop pour espérer remporter un test international.

Par rapport à la semaine dernière, Pollard ne s'éteignait pas et continuait de bien orienter le jeu. Et les remplaçants apportaient beaucoup, et bien plus que le banc des Lions qui n'allaient inscrire aucun point durant cette seconde période. Assurément, Warren Gatland devra revoir quelque chose dans la composition de son équipe pour le troisième test, celui qui décidera, samedi prochain, du vainqueur de cette tournée.

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